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La PME et ses employés : Polyvalence ou mauvaise organisation ?

Publié le 08 juillet 2009 par Innovep
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La frontière n’est pas claire entre les postes, voire certains cumulent plusieurs fonctions vitales de l’entreprise.

Le chargé de communication s’occupe de l’informatique et peut même aller jusqu’à faire le standard certains jours ? Rien de plus normal dans une PME. En effet, le manque d’effectif et de temps pousse les entreprises à se développer de façon empirique. Un informaticien ne sera prix que lorsque cela s’avèrera inévitable et que la création de son poste sera pleinement justifiée.

Frein au développement ? On pourrait le croire parfois, en effet, le cumul de plusieurs postes nuit à la spécialisation et parfois à l’efficacité de chacun. Prendre un informaticien dès le départ aurait peut-être permis de développer un site avec un référencement optimisé et donc de booster les ventes. Certains pourraient y voir un manque à gagner. Et pourtant, difficile de savoir dans quelle partie investir quand tout peut être perçu comme prioritaire !

Le risque ? Il parait évident. Le jour où la comptable-standardiste-responsable logistique est malade, et bien c’est l’ensemble de l’entreprise qui est paralysée. Cumuler les postes augmente le ratio de nécessité de présence de l’employé. La responsabilité qu’on lui confie est grande, la pression parfois difficile à gérer. Une solution pourrait être de dédoubler les postes : ainsi la partie standard serait assurée par la comptable et par l’assistante commerciale et ainsi de suite. Un système qui permet de réduire le risque.

Néanmoins, les PME évoluent, vivent et reste l’essentiel du tissu économique français. Alors, est-ce réellement une lacune ? La polyvalence, la responsabilité de plusieurs postes… ce sont aussi autant de moteurs de motivation ! Ils permettent souvent un suivi complet du processus, une meilleure connaissance du client et des affaires, une plus grande réactivité et efficacité au quotidien. Voilà sans doute pourquoi les entreprises tournent et avancent. La polyvalence accroit l’implication et l’attachement à l’entreprise pour laquelle on est prêt à faire quelques heures de plus sans problème, pour laquelle on veut se battre. C’est souvent ce qui fait défaut aux groupes, la culture d’entreprise est difficile à développer lorsque les services sont indépendants.

Indépendance ou amalgame : un juste équilibre à trouver ! Néanmoins, l’étude historique de l’essentiel des sociétés parties de PME devenues entreprises de plus de 500 employés semble montrer un même schéma d’évolution. Pas d’inquiétudes donc !


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