Magazine

Nouveau look pour Deezer

Publié le 30 juin 2009 par Kezho

Deezer prépare l’été à sa manière, puisque le site de musique en ligne annonce l’arrivée d’une nouvelle version, qui devrait être accessible dans les toutes prochaines heures. Le site se pare donc d’un nouveau design, mais aussi de nouvelles fonctions…

Des à présent testez cette nouvelle interface ici.

Le Deezer nouveau arrive

Nouveau Deezer

Deezer se pare donc d’une troisième version, au design cette fois beaucoup plus éclairci. Les tons blancs sont en effet dominants, bien que l’encombrement assez important des pages du site reste globalement le même que sur les anciennes versions. Le visiteur est par ailleurs accueilli par une large publicité en Flash qui occupe la majeure partie de l’espace d’accueil. Nous retrouvons donc les fonctions les plus évidentes, comme la recherche et l’écoute de musique, ou encore les radios, classées par thèmes, par genre, etc.

Il est intéressant de noter que les sélections proposées par le site peuvent être influencées dès lors que l’utilisateur choisit un genre musical particulier. Le lecteur, quant à lui, peut-être quelque peu amélioré grâce à un égaliseur, et peut également bénéficier d’un spectrogramme, qui fait surtout office de gadget. Très inspirée d’iTunes, cette nouvelle version de Deezer propose également une fonction de couvertures défilantes un peu similaire au logiciel d’Apple. Des liens sont d’ailleurs prévus à travers l’interface pour partager la musique en cours. Une nouvelle version qui apporte donc un vent de fraîcheur au site, sans pour autant le révolutionner. Cela apporte toutefois une alternative intéressante à des concurrents comme Spotify qui, sans bénéficier de la notoriété de Deezer, grimpe peu à peu dans l’estime des internautes.

Grâce aux accords passés avec les principaux acteurs  du marché de la musique, Deezer dispose aujourd’hui d’une offre musicale de plus de 4 millions de titres. Toutes les majors (Sony, Universal, Warner et Emi) font désormais partie du catalogue. Cependant il ne faut pas oublier que Deezer c’est aussi  des accords avec plus de 1.000 labels indépendants. Parmi eux le label Beggars,  label anglais dont le nom provient du  célèbre album des Rolling Stones : Beggars Banquet. Entretien avec le boss pour la France Jean-Philippe Aline…

Pour ceux qui ne connaissent pas le label Beggars, vous pouvez nous le présenter en 2 mots ?
Ca va être difficile de présenter le label en deux mots mais je vais tâcher de faire court. Le label a été crée en 1976 suite au succès du premier single de The Lurkers, il regroupe aujourd’hui une pléiade riche et variée d’artistes qui ont laissé (c’est encore le cas aujourd’hui) une forte empreinte sur l’histoire de la musique comme Pixies, Cocteau Twins, Bauhaus, Cult, Breeders ou encore plus récemment des groupes tels que The White Stripes, Beirut, Cat Power, Tv On The Radio, Beck, Basement Jaxx, M.I.A., Prodigy, Antony & The Johnsons, Radiohead, Sonic Youth… Beggars représente aujourd’hui quatre labels distincts les uns des autres : 4 AD, Matador, Rough Trade et XL.

Le label représente un catalogue de combien d’artistes aujourd’hui et dans quel univers ?

Le catalogue de Beggars représente plusieurs centaines d’artistes dans tous les univers, c’est assez monstrueux. On touche en gros tous les univers musicaux de la world  (Natacha Atlas), en passant par l’électro (Prodigy, Basement Jaxx,…),  ou de la pop un peu plus mainstream (Emiliana Torrini, Adele, Jack Penate, …), du punk (Times New Viking, Jay Reatard,…) ou encore le hip hop (Cool Kids, Dizzee Rascal,…) mais on couvre majoritairement le rock et la folk.

L’arrivée sur le marché du numérique, ou d’un site comme Deezer, bousculent un peu les codes des maisons de disque. Quel est votre point de vue sur ce bouleversement  du marché de la musique ?

L’avantage du numérique, c’est l’instantané, la possibilité d’avoir un titre immédiatement après l’avoir entendu. On remarque l’impact sur les ventes de singles, même d’albums, quelques heures après le passage d’un de nos artistes  à la télé. D’ailleurs, les versions numériques sont maintenant disponibles avant la sortie physique.Il est vrai que le numérique a bousculé les codes des maisons de disques, il a fallu faire preuve de plus de réactivité et d’inventivité, et peut être de repenser aux besoins du consommateur, en laissant tomber les formules épuisées de l’âge d’or du CD. Aujourd’hui, le consommateur veut toujours de la musique mais à un moindre prix (voire totalement gratuite), peut être a-t-il été lassé de la politique de remplissage d’album de nombreux artistes qui n’avaient qu’un ou deux gros titres sur leur cd ? Je ne saurai pas véritablement l’expliquer, cependant une chose est sûre : le consommateur lambda n’apporte plus d’importance à la qualité sonore ni au produit.Enfin, l’avantage de Deezer est de mettre fin au diktat des radios commerciales de la bande FM, chacun a ainsi accès à une énorme bibliothèque musicale, à des millions de titres de tous genres confondus. De plus, Deezer met en avant de nombreux artistes issus de la scène indé, ce qui permet au grand public de les découvrir, et dans le meilleur des cas  de provoquer  un acte d’achat.

Est-ce qu’il existe une « philosophie » propre aux labels indés ?

Je ne pense pas qu’il y ait une philosophie propre aux labels indépendants, on essaie simplement de proposer de la musique de qualité,  après tout on reste de gros passionnés !

Votre playlists idéale elle ressemble à quoi ?

Je dois avouer (sans aucune prétention) que je me force parfois à ne pas écouter des disques de notre label chez moi, même si pour la plupart ils sont de très bonne qualité ! Toutefois ma playlist idéale est une spéciale Beggars comprenant uniquement des titres récents, sinon elle serait interminable !

Source : http://www.deezer.com/blog/fr/ et http://www.infos-du-net.com


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Kezho Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte