iPhone : l’objet du désir

Recherchant un remplacement pour mon Sony Clié, un peu dépassé (je l’avais acheté en 2001 aux US, au prix d’une petite fortune ), je me suis mise en quête de ce qu’il y a sur le marché des Palm et autres gadgets mobiles (oh pardon, maintenant on les nommes des productivity tools). Après avoir regardé les fonctionnalités et les prix des uns et des autres, mon choix s’est porté sur l’iPhone. Bien entendu, c’est tout le « hype » autour de ce produit qui a d’abord suscité mon intérêt. Mais en y regardant de plus près, c’est un très, très bel objet, et de plus, très bien fait.

En Suisse, Swisscom et Orange sont les fournisseurs officiels de services pour l’iPhone, il n’y a guère de choix. Après un coup de fil à une des agences Swisscom de Genève, on m’annonce qu’il faut le commander dans un shop, prévoir de 4 à 6 semaines de délais (et encore, non garantis) avant de pouvoir ne serait-ce que mettre les mains sur l’objet du désir.

C’est ainsi que je me décide à affronter la foule et la ville pour commander la précieuse petite chose, et que je me retrouve à attendre dans un magasin Swisscom, ticket à la main. Mon numéro est le 145… le client « en cours » est le numéro 111… Je patiente du peu, mais voyant que la queue ne décroit pas, j’abandonne (je ne suis pas toujours patiente pour ce genre de choses !).

Une toute petite affiche à l’entrée du magasin me signale qu’un nouveau shop existe plus loin en ville, par curiosité je décide de m’y rendre, sans grandes illusions et m’attendant à retomber sur un magasin plein à craquer.

Agréable surprise, ce n’est pas du tout le cas. J’annonce au vendeur (qui s’avère être le gérant, en fait), que je souhaite commander un iPhone, il me demande si je suis intéressée par le modèle 8 ou 16GB, ma réponse étant 16 il s’enquiert de la couleur (noir ou blanc pour le 16), file dans son arrière boutique et pose devant moi une jolie boîte blanche, packagée à la «Apple ». Interloquée, c’est à peine si je ne lui demande si ce n’est pas un gag. Mais non, il a bien un stock (et conséquent, de plus), d’appareils disponibles de suite. Je n’hésite pas, j’achète avec empressement la petite machine avec un abonnement « Uno » (donc, sans abonnement). Pour le moment, je ne planifie pas vraiment de l’utiliser comme un téléphone, mais bien plutôt comme une application pour gérer mon calendrier et mes emails. Bref, c’est plutôt le wifi qui m’intéresse, avec la possibilité de se connecter via la téléphonie 3G en cas d’urgence (c’est l’idée, du moins).

C’est ainsi que je me retrouve avec la petite merveille dans les mains, un peu sonnée car je n’avais pas prévu cet achat avant quelques semaines. Voilà quelques heures de tests et de configuration en vue !