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Le libéralisme économique? Ah non, pas si y’a des chinois dedans

Publié le 01 octobre 2007 par Frednetick

Le libéralisme économique c’est beau, c’est efficace. Et lorsque dans un mixeur nous ajoutons une rasade d’économie de marché et une rondelle de capitalisme fringant et fruité, cela donne naissance à un cocktail économique que d’aucun dénome “le paradis perdu”.

Mais parfois ce beau petit mélange est gâté par des salopiots. Ces derniers temps les gorest sont bridés ou vêtus de Djellabahs, dépensent des tonnes de billets verts et se croient les rois du monde.

Qu’on se le dise, le capitalisme mondialisé et libéralisé c’est pas pour les bougnoules et les niaqoués, même friqués. Ah parceque vous comprenez le liébralisme il est bien fait quand on respecte certaines valeurs et surtout quand on vient pas se faire piquer ses entreprises par plus riche que soit, sinon c’est pas du jeu.

Un jeu pourtant bien intégré par les deux mastodontes que sont la Chine et les Etats du golf persique. Si les seconds sont assez coopératifs (et encore) la première susnommée commence à foutre sacrément les boules aux tenants de l’ouverture.

Comment en est-on arrivé là me direz vous? Et bien un peu beaucoup à cause des EU d’amérique il faut bien l’avouer.

Quand on consomme à fond et que l’on s’endette pour consommer comme des fous, cela implique des transferts massifs d’argent, et surtout des dollars, puisque comble du luxe les petits américains endettés payent dans leur monnaie nationale.

Ce qui implique une chose.En effet, quand l’on paye un bien acquis auprès d’une entreprise chinoise en dollars, ces petites coupures ne lui servent pas à grand chose pour payer ses propres employés ou acheter des biens sur son marché intérieur. Il lui faut donc refourguer ses dollars à quelqu’un en échange de Yuan. C’est là qu’intervient la banque centrale,Banque du peuple, qui rachète ces dollars en échange de Yuan. Le Yaun-rimibi est en effet inconvertible, ce qui rend obligatoire la récupération par la BDP.

Laquelle profite des bons du trésor US pour placer cet argent sur des titres rémunérés, c’est logique. On note avec ironie un système qui conduit à prêter de l’argent aux américains, du moins à l’Etat qui balance de la liquidité aux banques qui en inonde les consommateurs, retour à l’envoyeur.

Ces réserves sont désormais immenses (supérieures à 1.300 millirds) et la question de leur utilisation commence à se poser sérieusement.

Car malins fourbes les chinois et les perses se sont mis en tête de cesser d’être des simples vaches à lait pour devenir des fermiers. Quitte à avoir de l’argent, autant en faire ce qu’il est censé permettre de faire: acheter.

Et quitte à acheter, autant se payer de jolies choses. Au premier rang de ces jolies choses, des bourses, des gros fonds d’investissement et même des entreprises stratégiques.

On s’en doute un peu, c’est là que le bas commence à blesLe libéralisme? Oh mon dieu non (du moins lorsque c’est des chinois)

Le libéralisme économique c’est beau, c’est efficace. Et lorsque dans un mixeur nous ajoutons une rasade d’économie de marché et une rondelle de capitalisme fringant et fruité, cela donne naissance à un cocktail économique que d’aucun dénome “le paradis perdu”.

Mais parfois ce beau petit mélange est gâté par des salopiots. Ces derniers temps les gorest sont bridés ou vêtus de Djellabahs, dépensent des tonnes de billets verts et se croient les rois du monde.

Qu’on se le dise, le capitalisme mondialisé et libéralisé c’est pas pour les bougnoules et les niaqoués, même friqués. Ah parceque vous comprenez le liébralisme il est bien fait quand on respecte certaines valeurs et surtout quand on vient pas se faire piquer ses entreprises par plus riche que soit, sinon c’est pas du jeu.

Un jeu pourtant bien intégré par les deux mastodontes que sont la Chine et les Etats du golf persique. Si les seconds sont assez coopératifs (et encore) la première susnommée commence à foutre sacrément les boules aux tenants de l’ouverture.

Comment en est-on arrivé là me direz vous? Et bien un peu beaucoup à cause des EU d’amérique il faut bien l’avouer.

Quand on consomme à fond et que l’on s’endette pour consommer comme des fous, cela implique des transferts massifs d’argent, et surtout des dollars, puisque comble du luxe les petits américains endettés payent dans leur monnaie nationale.

Ce qui implique une chose.En effet, quand l’on paye un bien acquis auprès d’une entreprise chinoise en dollars, ces petites coupures ne lui servent pas à grand chose pour payer ses propres employés ou acheter des biens sur son marché intérieur. Il lui faut donc refourguer ses dollars à quelqu’un en échange de Yuan. C’est là qu’intervient la banque centrale,Banque du peuple, qui rachète ces dollars en échange de Yuan. Le Yaun-rimibi est en effet inconvertible, ce qui rend obligatoire la récupération par la BDP.

Laquelle profite des bons du trésor US pour placer cet argent sur des titres rémunérés, c’est logique. On note avec ironie un système qui conduit à prêter de l’argent aux américains, du moins à l’Etat qui balance de la liquidité aux banques qui en inonde les consommateurs, retour à l’envoyeur.

Ces réserves sont désormais immenses (supérieures à 1.300 millirds) et la question de leur utilisation commence à se poser sérieusement.

Car malins fourbes les chinois et les perses se sont mis en tête de cesser d’être des simples vaches à lait pour devenir des fermiers. Quitte à avoir de l’argent, autant en faire ce qu’il est censé permettre de faire: acheter.

Et quitte à acheter, autant se payer de jolies choses. Au premier rang de ces jolies choses, des bourses, des gros fonds d’investissement et même des entreprises stratégiques.

On s’en doute un peu, c’est là que le bas commence à blesser, car si nos amis ricains veulent bien vivre à crédit sur le dos du monde, il s’avère qu’ils sont des plus réticents à vendre leur bijoux de famille, le libéralisme a des limites.

On le voit en filigrane, c’est les règles du jeu même qui sont mises à nu. Le libéralisme capitalistique ne fonctionne que dans un seul sens, celui des intérêts américains et plus largement occidentaux. Forts de la longue tradition colonialiste ou éco-colonialiste les pays occidentaux redoutent les 3.000 milliards de réserve de change détenus par les “sovereign wealth funds” et rechignent à laisser dépecer.

Ironie de l’histoire, c’est en abusant d’un système dont il n’ont eu de cesse de faire la promotion1 que les EU et leurs amis se retrouvent aujourd’hui pieds et mains liés, offert à l’appétît gargantuesque de pays élevés au bon jus de l’oppression économique.

Le fils qui tue le père dans un remake moderne de tragédie grecque…C’est beau la culture.ser, car si nos amis ricains veulent bien vivre à crédit sur le dos du monde, il s’avère qu’ils sont des plus réticents à vendre leur bijoux de famille, le libéralisme a des limites.

On le voit en filigrane, c’est les règles du jeu même qui sont mises à nu. Le libéralisme capitalistique ne fonctionne que dans un seul sens, celui des intérêts américains et plus largement occidentaux. Forts de la longue tradition colonialiste ou éco-colonialiste les pays occidentaux redoutent les 3.000 milliards de réserve de change détenus par les “sovereign wealth funds” et rechignent à laisser dépecer.

Ironie de l’histoire, c’est en abusant d’un système dont il n’ont eu de cesse de faire la promotion2 que les EU et leurs amis se retrouvent aujourd’hui pieds et mains liés, offert à l’appétît gargantuesque de pays élevés au bon jus de l’oppression économique.

Le fils qui tue le père dans un remake moderne de tragédie grecque…C’est beau la culture.

  1. souvent forcée, merci le FMI, son consensus de Washington et la Banque Mondiale [Retour]
  2. souvent forcée, merci le FMI, son consensus de Washington et la Banque Mondiale [Retour]

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