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"Une jeune fille à la dérive" : quand l'oublié de Nouvelle vague japonaise filmait les exclus

Par Vierasouto

Bien qu'il soit le contemporain de Yoshida, Oshima, Imamura, Urayama est l'oublié de la Nouvelle vague japonaise. Il tourne deux films dont "La Ville des coupoles" en 1962 sélectionné en compétition à Cannes où il obtient la reconnaissance critique, Truffaut enthousiaste. Puis, il réalise "Une Jeune fille à la dérive" en 1963 qui remporte la médaille d'or au festival de Moscou. Ensuite, les choses se gâtent, Urayama se fâche avec les studios Nikkatsu et finit par claquer la porte après qu'on ait refusé de sortir son film "La Femme que j'ai abandonnée" tourné en 1968 et jugé trop peu commercial pour l'exploitation... D'après une interview d'Inamura parlant d'Urayama (qui va être obligé par la suite de redevenir son assistant), ce dernier avait un caractère difficile, sanglotant parfois toutes les larmes de son corps, porté sur la bouteille. On retrouve d'ailleurs cette propension...

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