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FEQ 2009 : Sting sur les Plaines

Publié le 19 juillet 2009 par Epicure

Sting

Quelle belle soirée. Ciel dégagé, température confortable, Sting. J’ai terminé ce soir mon meilleur Festival d’été de Québec à vie de la plus belle façon qui soit.

Les Yeah Yeah Yeahs n’ont pas trop souffert du manque d’affinités musicales avec le héros de la soirée et ont mis la table avec l’énergie qu’on attendait d’eux. La chanteuse Karen O a monopolisé à peu près toute l’attention avec son accoutrement weird et sa gestuelle particulière. Le reste du groupe est demeuré en retrait, se concentrant sur le rendu de la majorité des pièces de l’excellent It’s Blitz!. Une belle performance, mais ç’aurait été plus logique de les voir en première partie de Metric, genre.

À notre plus grand bonheur, nous avons réussi à trouver une place tout près de la scène pour Sting. Justice, les amis. Il y a une quinzaine d’années, nous avions payé le gros prix pour le voir au Forum de Montréal et nous étions tout en haut, complètement déconnectés de la performance. Ce soir, nous pouvions presque lui tirer les poils du nez. Génial!

Sting était en mode greatest hits ce soir. Comme il l’avait annoncé, il n’avait pas d’album à promouvoir et, puisqu’il n’avait pas mis les pieds à Québec depuis une vingtaine d’années, il a décidé de nous faire plaisir. Et comment! Il a démarré le tout avec “If I Ever Lose My Faith In You” et a enchaîné avec une série de succès témoignant de la richesse hallucinante de son répertoire solo et Policien : “Message In A Bottle”, “Englishman In New York”, “Fields Of Gold”, “Synchronicity pt. II”, “If You Love Somebody Set Them Free”, “Wrapped Around Your Finger”, “Walking On The Moon”, “Every Little Thing She Does Is Magic”… you name it. Jubilation totale! J’en ai encore la gorge irritée, moi qui a tellement trippé sur cet artiste depuis The Police jusqu’à Mercury Falling.

Sting était épaulé par ses deux potes de toujours, David Sancious aux claviers et Bob Geldof Dominic Miller à la guitare, en plus de l’ex-Nine Inch Nails Josh Freese à la batterie. Comme on s’y attendait, l’interprétation était top. Bien que le Sting d’aujourd’hui n’a plus grand chose à voir avec le jazzman de l’époque de Dream Of The Blue Turtles, on a eu droit à quelques chirages jazzés jouissifs, notamment lors du combo “Bring On The Night”/”When The World Is Running Down…”. Pour le reste, ce fut de la pop d’une cooleté intemporelle livrée par un gars visiblement bien dans sa peau à 57 ans.

Le show s’est terminé sur “King Of Pain”, “Every Breath You Take” et la magnifique “Fragile”. Pendant cette dernière je me suis retourné vers la foule et la vue des dizaines de milliers de macarons scintillant donnait la chair de poule.

Merci Sting pour ces deux heures mémorables!

(photo : Le Soleil)


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