Une austérité budgétaire

VANHENGEL : UNE AUSTÉRITÉ BUDGÉTAIRE

EN GRINCEMENT DE DENTS !

BRUXELLES : À peine entré au gouvernement fédéral remanié, le ministre du Budget Guy Vanhengel demande une « période d’austérité absolue » pour la Belgique, un ministre qui parle enfin « vrai »!

La nouvelle est tombée ce matin sans surprise, il fallait un homme politique au charisme de Guy Vanhengel comme nouveau ministre du Budget fédéral pour annoncer la bonne nouvelle à la population pour intention de rétablir la santé financière du pays au travers de son plan d’austérité draconien (limiter les dépenses du Fédéral) en vue de rétablir l’équilibre budgétaire d’ici 2015 dans le meilleur des cas, mais les caisses sont vides (le déficit 2009 sera de 20 milliards d’euros, soit 6 à 7 % du Produit Intérieur Brut) avec une croissance économique négative.

La politique de l’autruche menée au travers de la crise politique 2007-2008 qui aura perdu deux années sur l’institutionnel sans aucune résolution d’apaisement général, ne se serait pas préoccupé de l’équilibre global budgétaire entre l’Etat fédéral, les Régions, les Communautés et les communes demandant néanmoins des dépenses fédérales supplémentaires de 4,5 % plus indexation en matière de sécurité sociale, mais sans moyens budgétaires pour y faire face et il n’y a pas que cela qui met en défaut le budget fédéral et ses dépenses !

Fini le temps de l’indifférence fédérale, mais le réveil sera dur par rapport à la déliquescence de nos finances publiques qui retournent à il y a au moins 20 ans, comme au milieu des années 80…!

Les problèmes sont plus complexes qu’en ces temps là, car liés au baby-boom et au vieillissement de la population, avec une importance considérable du chômage, lié à l’accroissement démographique de ses dernières décennies ( les populations étrangères les plus nombreuses en Belgique, plus d’un million, sans compter les naturalisations massives, dont de plus de 70.000 habitants comme l’Italie (340.910), le Maroc (240.585), la France (192.130), les Pays-Bas (138.774), la Turquie (137.774), sans beaucoup de résultats d’intégration à notre logique du marché de l’emploi européen, vis-à-vis de certaines populations étrangères fragilisées et difficilement assimilables.

L’équilibre budgétaire est rompu avec plus de pertes sociales que de rentrées fiscales pour équilibrer le budget de l’Etat et maintenir notre système de sécurité sociale approprié (les pensions notamment et les soins de santé).

Qui sera concerné à votre avis par ces mesures d’austérité ?

Ni plus ni moins, l’un des remèdes consistera à faire appel à la suppléance financière des citoyens par un redressement fiscal et une kyrielle de nouvelles taxes, ceux qui travaillent bien entendu ( malgré que le contraire est prétendu jusqu’à quand ?), car l’on ne peut croire à un véritable changement de gouvernance exagérée de l’Etat, qui n’est pas prêt de limiter ses dépenses de fonctionnement ni de mettre un frein aux dépenses de la sécurité sociale dont le trou continue à se creuser dans cette période d’incertitude et qui convient très bien au PS meneur de l’Olivier qui feront tout pour maintenir leurs accords gouvernementaux, saper la sécurité sociale par un chômage incontrôlable et une immigration se poursuivant de manière effrénée…le fond du problème n’est autre que celui la, la population belge a augmenté de 7% depuis 1970 sans valorisation du développement économique mais en accentuant les problèmes sociaux d’assistance se répercutant sur l’équilibre budgétaire global.

La précarité de la population se généralise à partir de ce déséquilibre structurel et auto-dépendant, attaché à un manque de stabilisateur économique pour atteindre les 7 % de P.I.B nécessaire (les chiffres sont liés) et non sur le fait actuel des milliers de pertes d’emploi, le problème est avant tout déstructurant pour notre sécurité sociale depuis l’ouverture à une immigration de type économique persistante et sans retombée pour le pays sinon le coût de cette politique menée antérieurement.