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Pas encore au cercle des blogueurs disparus

Publié le 04 août 2009 par Arnaud Lehmann

Parfois le silence semble provoquer davantage de réactions que la publication ininterrompue de notes. Emails, Facebook & tutti quanti, les questions pointent le bout de leurs nez. Mon petit doigt me suggère qu'il en est qui préfèrent le statut actuel, peut-être fort plus nombreux que ceux qui viennent aux nouvelles.
Je ne suis pas à porter au cimetière des blogueurs disparus. La tenue d'un blog peut être une entreprise usante. Chronophage en tout cas. Mais l'épitaphe n'est pas encore à rédiger. Petite digression, il pourrait être intéressant que les blogueurs alsaciens comparent leurs expériences de ce média.
Il faut savoir parfois prendre le large et prendre le temps de regarder les choses. C'est l'option que j'ai prise pour cet été, prendre le temps d'étudier les diverses options. Peut-être pour au final ne rien en faire, peut-être continuer ce qui est en cours ou encore s'ouvrir à d'autres horizons. (Que n'ai-je écrit là... je vais encore entendre dire que j'ai adhéré à l'UMP, ce qu'il y a de bien au MoDem 67, c'est que l'on décide pour vous de votre appartenance politique, mais passons, laissons les petits jouer dans leur bac à sable avec leurs petits jeux ).
Il y aurait pourtant fort à dire sur les jeux de coulisses et les diverses rencontres qui se font de part et d'autres pour organiser les élections régionales. La discrétion n'étant pas forcément au rendez-vous pour ceux qui font le plus grand cas de cette dernière.
Ambitions, illusions et désillusions à venir pour beaucoup... Il faudrait pouvoir mesurer les énergies qui vont être déployées pour trouver son Graal. Ou du moins, le bon numéro sur la bonne liste. Avec l'agitation des aspirations, on trouvera bien quelques piétinés sur cette voie.
Concernant le MoDem, je vois bien l'écueil vers lequel je ne tendrais plus. Quelques-uns espèrent des résistances internes face à des événements qui hypothèquent leurs projets et rêves personnels. Il faut toujours ménager la chèvre et le choux pour être sûr d'avoir sa petite place. Peu importe au fond qui sera celui qui décrochera la timbale. L'essentiel, est d'y être. Que d'autres se rendent à Waterloo, occupons nous des râteliers. Ces derniers sont fort courus parmi de jeunes "potentiels".
Il faudra boire la coupe jusqu'à la lie pour certains, ce jeu ne m'intéresse plus. Les frustrations et les déceptions émanent de choix fait il y a près d'un an. Il va falloir apprendre à assumer les choix faits. Je n'ai pour ma part pas de regret sur mes choix. Le "tout sauf", quitte à prendre la biquette de M. Seguin ou l'âne de Buridan (un extrême centriste avant la lettre), marque bien ces limites. D'autres mouvements politiques le démontrent bien ces dernières semaines.
En ce qui me concerne, je vais attendre et voir venir la rentrée pour le moment. Nul doute que des décisions seront à prendre à ce moment-là. Mais de faire sale boulot pour d'autres qui veulent se rester dans l'ombre et jouer le beau rôle, il n'y aura pas. Les mécontents devront assumer ou avaler la couleuvre qui va de pair. Un boa pour quelques-uns qui regardent d'ors et déjà ailleurs, parfois sur presque tout le tour de l'échiquier politique. Écart à 360°, je ne saurais que conseiller de veiller à être bien souple.
En tout cas, la rentrée risque d'être intéressante vu ce qui se trament en coulisse et dans les diverses écuries, tout partis confondus.

En attendant, il est temps de prendre le temps.


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