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Montpinchon-Kévin Taillefer veut écrire son prénom sur le mur

Publié le 08 août 2009 par Roltiss @roltiss
Montpinchon-Kévin Taillefer veut écrire son prénom sur le mur
2e l'an passé, Kévin Taillefer espère pouvoir lever les bras cette année en haut du mur de Montpinchon. : Victor Vaugrente

www.granville.maville.com
Autorisation du 03.02.2005

Prix de la Saint-Laurent à Montpinchon. Deuxième l'an dernier derrière Johann Le Bon, Kévin Taillefer entend monter d'une marche sur le podium.

À Montpinchon, les Taillefer sont un petit peu chez eux. En 2008, Fabien, le grand frère, passé pro chez le team Roubaix, l'avait emporté chez les espoirs alors que Kévin avait dû se contenter de la deuxième place chez les juniors.

Sur le fameux mur de Montpinchon, Kévin Taillefer était tombé sur un os. Un maillot arc-en-ciel difficile à suivre en la personne de Johann Le Bon. « On était tous les deux en tête et, lors d'un regroupement, il avait remis une attaque à laquelle je n'avais pas pu répondre », se remémore le coureur de Pavilly-Barentin. Cette saison, le champion du monde ne sera pas là. « Je joue la gagne, prévient Kévin Taillefer. En ce moment, je suis en forme, j'ai été sacré champion de Normandie du contre-la-montre et remporté une deuxième catégorie au Pieux. »

En clair, les jambes marchent bien. Et cela tombe bien car le mur de Montpinchon ne fait pas de cadeaux. « C'est une course difficile, la côte fait mal, mais elle me réussit plutôt bien, explique Kévin Taillefer. L'an passé, j'étais l'un des seuls à pouvoir la grimper sur le grand plateau. C'est dur mais j'aime ça. »

Mais le Normand ne sera sûrement pas le seul à jouer la gagne, dimanche. Car, comme toujours à la Saint-Laurent, le plateau a de quoi impressionner. Pas de champion du monde cette année mais Kenny Elissonde, le champion de France. « Ils sont quelques-uns à pouvoir me priver de la victoire, prédit Kévin Taillefer. Elissonde bien sûr, mais aussi les Bretons Jérémy Cornu et Mathieu Cloarec. »

Et le scénario semble déjà écrit. « Je pense que, comme toujours, le groupe de favoris va partir dès le début, puis à chaque tour, les moins forts vont craquer. » Et pour faire céder les coureurs les plus faibles, rien de mieux que le mur de Montpinchon à gravir huit fois.

V. G. Ouest-France

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