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La Cage Aux Folles II

Publié le 08 août 2009 par Olivier Walmacq

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Genre : Comédie

Année : 1980

Durée : 100min

L'histoire : Afin de prouver à Renato qu'il peut encore plaire, Albin décide de draguer un homme, déguisé en Zaza Napoli, à la terrasse d'un café. Albin se fait accoster par un homme assez étrange, apparemment un espion, qui l'embarque dans une chambre d'hôtel. Il se fait assassiner, mais a le temps de remettre des microfilms à Albin, qui va se retrouver cible de tueurs. Le couple Renato-Albin décide donc de partir se mettre au vert...

La critique de ClashDoherty :

Suite (avec son titre, on ne s'en serait pas douté, hein ?) de La Cage Aux Folles, La Cage Aux Folles II est réalisé par Edouard Molinaro. On retrouve, dans ce film, les acteurs du premier volet : Michel Serrault, Ugo Tognazzi, Michel Galabru et Benny Luke.
Le film est aussi interprété par Marcel Bozzuffi, le reste de la distribution est principalement italienne. Le film, d'ailleurs, est une coproduction entre l'Italie et la France, et souffre du même défaut que le premier film, à savoir, un grain d'image assez daté et médiocre.

Si on rigole encore pas mal devant ce film (la performance de Serrault, son duo avec Tognazzi et les dialogues signés Francis Veber y sont pour beaucoup), La Cage Aux Folles II n'en demeure pas moins inférieur au premier film.
Le film part rapidement dans une pseudo affaire d'espionnage avec témoin gênant (Albin/Zaza), et les lieux communs abondent.
Le duo se retrouve rapidement avec des tueurs au cul, et le contre-espionnage aussi, en tant que protecteurs. Et vont devoir s'enfuir vers l'Italie profonde, dans la famille de Renato (le début du film se passe à Nice, au fait), où Albin va devoir se faire passer pour une vraie femme, la famille de Renato ignorant l'homosexualité de Renato...

La Cage Aux Folles II est une bonne petite comédie, mineure, pas forcément utile, mais cependant loin d'être un ratage.
Le fait que ça soit le même réalisateur que pour le premier film (Molinaro) fait que le style ne change pas, on est tout de suite dans le bain.
Par la suite, en 1985, un troisième volet sera fait, par Georges Lautner, qui sera écrit/dialoguisé par Audiard (qui mourra avant la sortie du film). Un troisième volet bien nul, mais j'en parlerai bien mieux demain !

Note : 14/20

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