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L’appel de Yemma Gouraya

Publié le 13 août 2009 par Dalyna

Hier, journée de folie qui m’a remontée le moral. En effet, après deux soirées pluvieuses consécutives, des couacs qui se répétaient dans notre organisation, nous avions du mal à mener à bien le moindre plan. La Yemma Gouraya, montagne habitée par le mythe d’une femme qui veillerait sur la ville, nous a joué des tours pendant au moins trois jours. Et c’est finalement sur un malentendu qu’elle nous guida à notre insu sur sa route. En rentrant du centre ville, nous nous sommes trompés de bus. On a pris le 28 au lieu du 26, et c’est au cours de la balade qui nous amenait sur les hauteurs de la montagne qu’on a commencé à se dire « Tiens, on s’est peut-être trompés de chemin là… ». Tous sourires, on était tout contents de sortir des sentiers battus, surtout avec la vue magnifique sur la ville et la mer qui s’offrait progressivement à nous. Puisqu’on était là, on s’est dit qu’on allait poursuivre cette montée. Petit à petit, le bus se vida mais nous, nous attendions d’atteindre les sommets, quand le chauffeur interrompit notre attente pour nous dire « Terminus ! ». Zut, on était à mi-chemin seulement. Je demande au chauffeur « Euh… on est où là ? ». Il me répond « La cité des 792 logements ». On rigole entre nous en comparant ce nom aux cités françaises, comme les 4000. On lui demande alors comment faire pour monter tout en haut de Gouraya. Le chauffeur nous indique qu’il faut redescendre et prendre un autre bus, le 15, car il faut emprunter un autre chemin. On repart donc dans l’autre sens…

Arrivés en bas, on tombe sur une station de taxi. Les taxis à Bejaïa (je pense que cela doit aussi être le cas pour le reste de l’Algérie), ce n’est pas cher du tout. Pour 10 euros, on s’est fait une balade d’une heure et demie du côté du pic des singes à 430 mètres d’altitude de Yemma Gouraya (le sommet culmine à 600 mètres). C’était magnifique. Une vue vertigineuse sur des falaises, la mer, les bateaux, la ville en bas. Une merveille. Je m’étonne que ce lieu touristique ne soit pas payant, car avec l’argent récolté, la municipalité pourrait davantage en développer l’accès, c’est dommage. En tout cas, on en a pris plein les yeux.

 

vue gouraya pres du pic des singes

vue gouraya

table d'orientation pic des singes bejaia

Au sommet de Gouraya, il y a un Fort Français que nous voulions visiter, mais c’était impossible car elle s’effectue à pied et il était 15 heures (38 degrés au moins), et nous n’avions pas prévu le matos (chapeau, crème solaire) vu que cette visite était improvisée. Rien qu’avec la petite escalade au pic des Singes, on a bronzé tous les deux comme si nous avions fait une heure de plage. En tout cas, on s’est donc dit qu’on allait revenir impérativement dans les jours qui viennent (de préférence le matin pour éviter les grosses chaleurs), car comme nous a dit mon oncle « Si vous venez à Bejaïa, sans visiter Yemma Gouraya, c’est que vous n’êtes pas venus à Bejaïa ».


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