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Le e-commerce est écologique

Par Philippe Chouraqui

Dimanche matin, avant le traditionnel “Papa, des céréales au chocolat s’il te plaît“, dont le “s’il te plaît” est parfois optionnel, j’écoutais sur Europe 1 une chronique de Jacques Attali relatant une étude de la société suisse Estia-Via (étude complète ici) sur le caractère écologique de l’e-commerce.

Après avoir éveillé ma curiosité, les points relevés par cette étude sur Telemarket sont assez sidérants :

  • Des émissions de CO2 divisées par 8,3 : En 2007, sur la base de 446 000 livraisons, Télémarket aura évité l’émission de 6 583 tonnes de CO2 et de 32,3 millions de kilowattheures. Si, comme pour moi, ces chiffres vous paraissent énormes, mais sans en mesurer plus que ça la portée, sachez que cela correspond à couvrir les besoins annuels en éclairage d’une ville de 186 000 habitants !
  • Moins de voitures sur les routes et du temps gagné : Outre l’économie de 190 litres de gasoil par client et par an, les livraisons à domicile permettent d’éviter aux clients de parcourir 1 283 km par an, et de passer près de 25 heures derrière le volant. Sans oublier la baisse de la nuisance sonore, de la pollution due aux carburant…

En résumé, se faire livrer les courses chez soi permet de réduire de 75% la pression globale exercée sur l’environnement. Vive le e-commerce !

Devant le très fort développement du e-commerce ces deux dernières années, on ne peut que se réjouir de cette nouvelle. Bien évidemment, il serait encore préférable que la Chine réduise sa consommation de charbon, ou que nous développions les logements écologiques, mais la prochaine grande évolution d’internet sera peut-être écologique. Alors que je demandais à ma femme pourquoi elle devait encore se déplacer à l’étranger pour une réunion lorsqu’une vidéoconférence aurait pu être aussi efficace et économique pour la société (frais et temps passé) comme pour la Société (les avions sont parmi les plus gros pollueurs), j’entendais qu’une grande société américaine a opté pour ce choix exclusif des vidéoconférences, interdisant à ses employés de se déplacer si cela peut être évité.

Il ne s’agit pas de faire n’importe quoi sous prétexte de cause de sauvegarde de l’environnement, mais lorsque la technologie apporte des solutions, autant les utiliser. A propos de n’importe quoi, les coréens sont en train de construire La ville moderne, près de Séoul, New Songdo City : lorsque vous y jetterez un papier dans une poubelle, des capteurs vous reconnaitront et pourront vous débiter votre compte bancaire si vous vous êtes trompé de poubelle. Merveilleuse technologie…

e-commerce écologique

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