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Plouay : Sébastien Hinault : « Si je peux rendre au vélo ... »

Publié le 19 août 2009 par Roltiss @roltiss
Plouay : Sébastien Hinault : « Si je peux rendre au vélo ... »
Hinault Sebastien
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Sébastien Hinault, un capitaine de route respecté

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Grand Prix Ouest-France à Plouay, dimanche. Le Costarmoricain est un capitaine de route respecté. Une fonction qu'il assume avec sérieux. Témoignage.

Sébastien, c'est quoi un capitaine de route ?

C'est déjà le relais du directeur sportif à l'intérieur du peloton. Malgré l'arrivée des oreillettes, dans la voiture ce dernier n'a pas la même perception de la course.

Lors de vos débuts chez les pros en 1997, qui étaient les patrons de votre équipe ?

J'ai débuté chez Gan, devenu ensuite l'équipe Crédit Agricole. Il y avait Gérard Huet, François Lemarchand ou Ronan Pensec, ils jouaient un peu le rôle de grands frères car les jeunes se posent souvent des questions. Ils donnaient leur avis lors des briefings d'avant-course. J'avais beaucoup à apprendre d'eux, j'aimais les écouter. Certes l'expérience s'acquiert au fil des années mais si tu peux gagner un peu de temps...

A quel moment de votre carrière vous êtes vous imposé comme capitaine ?

Je crois que je ne cours pas trop mal, je sens bien la course et mes directeurs sportifs respectifs l'ont deviné. Que ce soit Serge Beucherie ou Roger Legeay, les premiers, au sein de l'équipe Crédit Agricole. C'est souvent le rôle des plus anciens. Mais c'est vrai que quand il y avait une décision importante à prendre, c'était toujours moi qu'on appelait; je me faisais un peu le porte-parole des coureurs auprès des directeurs sportifs.

Cette fonction s'exerce aussi hors course ?

Exactement ! Une anecdote qui m'a marqué : lors du passage aux 35 h qu'il a fallu mettre en place au sein des équipes, je me suis retrouvé dans une situation délicate, un peu comme si j'étais assis entre deux chaises, coincé entre une nouvelle loi et les exigences des coureurs. J'avoue que ce n'était pas forcément la chose qui m'intéressait le plus.

On dit les jeunes moins respectueux aujourd'hui. Qu'en pense le capitaine de route d'ag2r La Mondiale ?

Plutôt l'un des capitaines de route car il y a aussi Stéphane Goubert ou José Luis Arrieta, qui ont plus d'expérience que moi. Il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier, il y a des jeunes qui sont demandeurs, qui attendent des infos des plus anciens. Qui ont compris aussi qu'on pouvait leur apporter quelque chose sans avoir été un très grand champion. Les autres tant pis pour eux !

Vous pensez qu'au-delà de vos qualités de coureurs, ce sont aussi vos qualités humaines qui ont poussé Vincent Lavenu à vous proposer un contrat de deux ans ?

Bien sûr qu'il comptait là-dessus. J'ai de l'expérience mais il a aussi senti que j'avais toujours de l'envie et de l'énergie. J'aime le contact avec les autres coureurs, j'aime ce milieu alors si je peux rendre au vélo ce qu'il m'a apporté... Alors si un jour un poste de directeur sportif m'est proposé je ne fermerai pas la porte.

L'actualité c'est le Tour du Limousin et Plouay dimanche. Vous y viendrez avec des ambitions ?

Depuis mon passage chez les pros je n'ai dû rater le rendez-vous qu'une fois ou deux. Mais il ne m'a jamais trop réussi, j'ai juste dû faire quelques places entre 10 et 20. Et pourtant le circuit me correspond. Alors si je suis bien, pourquoi pas...

Recueilli par Éric HORRENBERGER. Ouest-France

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