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Quelques réflexions...

Par Ananda
La philosophie n'est pas un art de la réponse
mais un art de la question.


J'ai le sentiment qu'il ne faut jamais regarder quoi que ce soit dans le monde, jusqu'à la chose la plus banale, la plus familière, la plus évidente, la plus insignifiante, sans se demander (comme si, en quelque sorte, on la flairait) : "qu'est-ce que c'est ?"


A quoi cela rime-til de se prendre la tête ?
On sera bientôt mort.


Ce qui réveille les morts endort les vivants.


Le coeur sans intelligence ne vaut pas mieux que l'intelligence sans coeur.


La vérité a existé...
Mais quel souvenir laissera-t-elle ?


La philosophie, plutôt que de tendre à échafauder et à proposer des "théories", devrait se borner (ce serait beaucoup plus utile) à ébranler, à lézarder des certitudes (j'ai failli écrire "servitudes" ).


L'Homme n'est rien sans ses semblables.
C'est son besoin d'eux qui le tue.


On se demande parfois pourquoi les humains s'approchent les uns des autres.
Pour avoir une occasion de parler, de juger, de critiquer ?


Sont-ce uniquement l'intimidation par les hommes et le poids de la maternité qui empêchent à ce point les femmes d'inventer, de se montrer véritablement créatives ? Ne serait-ce pas plutôt  leur énorme besoin de lien social, voire fusionnel, et la peur de perdre l'amour, ou même, simplement, l'estime de leur entourage ?


La conscience est peut-être un miroir que le monde a voulu s'offrir.
Mais s'attendait-il à ce que ce miroir se retourne contre lui ?


S'il est bien vrai que l'on est fort mal placés pour se juger soi-même, je me demande si les autres sont, pour autant, mieux placés pour.


Au début, il y eut quelque chose qui se forma : ce fut l'univers. Il eut assez rapidement, tendance à devenir envahissant (comme son "expansion" le prouve).
Beaucoup plus tard, il y eut queque chose qui se forma : ce fut la Vie. Elle a, depuis, largement prouvé sa nette tendance à proliférer, tout en se complexifiant..
Beaucoup plus tard encore, quelque chose se forma : ce fut la conscience, immatérielle, certes, mais pas pour autant moins avide de prospérer, et même de défier.
Le plus beau mythe illustrant la conscience est, sans doute, celui de Prométhée.
La conscience et la Vie ne sont-elles pas des puissances antagonistes ?
Pour la Vie, depuis 3,5 milliards d'années, il n'y a pas trop de problèmes. La Vie se diversifie sans trêve en espèces différentes, qui dictent chacune leur loi aux individualités qui la composent : naître, contribuer en se reproduisant, à la durée de l'espèce et s'éteindre une fois cela fait.
Mais le problème de la conscience est autre : elle est individuelle. Elle a pris le dessus sur son support corporel, l'animal humain. Elle n'accepte pas sa propre disparition, et en rend ce dernier responsable. Il y a donc, apparemment, divergence, si ce n'est conflit d'intérêt.
Quel sens donner à tout cela ?


P.Laranco.

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