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Les quatre sans cul du PS

Publié le 20 août 2009 par Lhebdopolitique

A l’aube d’un université d’été qui s’annoncent houleuse, après une série de lettres ouvertes écrites par différents dirigeants socialiste, et suite à une énième débacle électorale, le Parti Socialiste va se retrouver trois jours durant, à partir du 28 août prochain, à La Rochelle.

Malgré les appel à l’apaisement de la première secrétaire, on peut difficilement s’imaginer comment se dérouleront ces quelques jours durant lesquels le parti à la rose devra impérativement se mettre en marche pour les prochaines échéances électorales avec en ligne de mire les Régionales puis les Présidentielles de 2012. Car en effet, en dépit du discours officiel qui veut que la priorité soit à la préservation des régions socialistes (21 sur 22), les quadras du parti semblent plus motivés par l’organisation de primaires ouvertes pour la désignation du candidat à la prochaine présidentielle.

Dès lors, le PS ressemble aujourd’hui plus à un parti en proie à la division qu’à un parti capable d’incarner une véritable alternative à la majorité présidentielle.

Les quatre sans cul du PS

Les clubs de refléxion se mutliplient, de Manuel Valls avec « A gauche, besoin d’optimisme », à Vincent Peillon, en passant par Pierre Moscovici avec « Besoin 2 Gauche », chacun semble aujourd’hui s’intéresser plus à son avenir personnel qu’à la rénovation du parti. Finalement le parti socialiste fait aujourd’hui penser à ces quatre éléphants de cette Fontaine de Chambéry, affectueusement surnommée « les quatre sans cul » par les habitants et regardant chacun dans une direction différente, n’ayant pour seul point commun que ce socle, sur lequel ils ont tous leur fondation.

D’après BHL, le PS doit disparaître. Sans être aussi extrémiste et catégorique, il semblerait aujourd’hui que la voie à suivre serait, plutôt qu’une rénovation, une véritable révolution de l’idéologie socialiste au sens politique du terme. Comment? en changeant de nom? Peut-être. Mais si changer de nom ne signifie pas changer de dirigeant, de gouvernance, pas sûr que cela soit efficace.

Quoi qu’il en soit, face à la montée, des écologiste, dopés par la fougue et la télégénie naturelle de Daniel Cohn-Bendit, ainsi que par leur percée aux dernières européennes, et face à l’Union de la droite, encore renforcée par l’adhésion de De Villiers et Nihous (tout proportion gardée), le PS doit aujourd’hui donner une tout autre image aux français, et incarner un véritable espoir.

Publié par - Renaud

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