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Jacques Attali, le mentor fou des Puissants de France

Publié le 23 août 2009 par Kakushin

Depuis plus de 30 ans il est là, depuis plus de 30 ans il empoisonne la vie intellectuelle et politique française. Son nom: Jacques Attali. Son métier: économiste, écrivain, “penseur”, et surtout “conseiller du Prince”.
De Mitterrand à Sarkozy, cela va faire 30 ans qu'il conseille les puissants et distille ses idées, pour ne pas dire les intérêts de ceux qu'il représente.

Depuis près de 30 ans il ne cesse d'inspirer la vie politique française, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'est pas en grande inspiration puisqu'il est un champion absolu pour énoncer des solutions aux crises qu'il n'a lui-même pas su voir venir. Car il est comme ça Attali, à l'écouter on remarque tout de suite qu'il aime particulièrement conjuguer ses verbes au futur (”dans l'avenir les Français feront ci”, “dans le futur quand on sera malade il faudra faire ça”, “si vous voudrez faire telle chose il faudra s'attendre à faire telle autre chose”, etc. etc.). A tel point qu'on se demande si M. Attali ne serait pas au fond une sorte de Nostradamus ou de Monsieur Météo, ou bien alors, et ce serait encore plus effrayant, Jacques Attali, à force de se poser en conseiller du prince, aurait fini par s'imaginer être celui qui fait germer la France de demain, être au fond celui qui dessine le visage de la société de demain.

Car c'est une chose bien connue, Attali méprise la masse, et s'imagine être en supériorité intellectuelle, surtout face à des interlocuteurs qui lui offrent une opposition à ses idées. Dur d'établir le débat dans ces conditions, face à un “intellectuel” aux méthodes totalitaires qui n'hésite pas à quitter les plateaux de télévision si le débat ne tourne pas à son avantage, ou si le nombre (ou le niveau intellectuel) de ses contradicteurs est trop élevé.Seulement, voila, il arrive bien souvent (tout le temps?) que Jacques Attali se plante dans ses prédictions, ce qui devrait l'inciter à davantage d'humilité dans la propre appréciation qu'il a de son intelligence ou de ses facultés à prévoir les choses.

quand on se plante autant, on se fait discret et on évite les plateaux télés pour un temps ….

Jacques Attali, en plus d'afficher une arrogance intellectuelle que ses défauts de prédictions devraient tempérer, n'en est pas non plus à une contradiction près. Comme beaucoup de “penseurs” sionistes, il affiche une duplicité dans sa manière de penser. Comme beaucoup de penseurs sionistes (Glucksmann, Minc, Adler, BHL, Finkielkraut), il se démarque par une duplicité, un mensonge perpétuel et un double discours incessant et pétri de mauvaise foi. Toutes ces personnes affichent en façade des convictions de tolérance, qui aspirent à un sentiment d'universalité et à un dépassement des frontières et des nationalismes. Par exemple Attali a sans cesse vanter les mérites de l'immigration auprès de Mitterrand.

Mais tout ça c'est pour la partie visible de leurs pensées, uniquement valable pour la France, car dès que l'on parle d'Israel, ils troquent tous leur casquette d'universel et de penseur “transfrontières” pour se muer en implacables chantres du sionisme et du nationalisme juif. Ils veulent bien apparaitre pour des tolérants et des progressistes en France, ça c'est leur côté philosophes “français”, par contre, dès qu'ils deviennent des intellectuels “sionistes”, là ils se muent en penseurs communautaristes qui se mettent à penser de façon diamétralement opposé à la soupe tiédasse libérale qu'ils servent aux français.

Mais cette stratégie du double discours se retrouve à tous les niveaux. Par exemple Attali recommande de limiter le recours aux stagiaires dans son rapport sur la “libération de la croissance”, mais lui-même abuse des stagiaires à PlaNet Finance, une association qu'il préside. ( http://www.liberation.fr/societe/0101584018-recours-aux-stagiaires-le-double-discours-d-attali ). Attali ôse dire qu'il sait ce qu'il faut faire pour solutionner la crise financière, mais lui-même n'a pas vu venir la crise, pas plus qu'il n'a pu voir qu'il a lui-même présenter une vision du monde de laquelle est née la crise….

Comme l'a dit Eric Zemmour à Attali en reprenant une citation de Bossuet, “Dieu rit des gens qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.” Duplicité, double discours, tromperie, mensonge, on retrouve toujours les mêmes ingrédients dans les propos de ces Minc, Attali, Adler ou autres BHL.

Un bel exemple de tartufferie, avec cette vidéo opposant Adler à Tariq Ramadan (que ses opposants accusent souvent d'user d'un double discours, quelle ironie…)

Et parce qu'il ya une différence fondamentale entre le juif français et le français juif, je me permets de mettre cette vidéo qui illustre la différence fondamentale entre un intelligent français d'origine religieuse juive, et un juif (accessoirement) français.

je pense aussi à des personnes comme Stéphane Hessel (que l'on voit à la fin de la vidéo opposant Adler à Ramadan).

Le 5 janvier 2009, Stéphane Hessel déclare à propos de l'offensive israélienne dans la bande de Gaza : « En réalité, le mot qui s’applique - qui devrait s’appliquer - est celui de crime de guerre et même de crime contre l’humanité. Mais il faut prononcer ce mot avec précaution, surtout lorsqu’on est à Genève, le lieu où siège un haut commissaire pour les Droits de l’Homme, qui peut avoir là-dessus une opinion importante. Pour ma part, ayant été à Gaza, ayant vu les camps de réfugiés avec des milliers d’enfants, la façon dont ils sont bombardés m’apparaît comme un véritable crime contre l’humanité. »

Le 4 mars 2009, Stéphane Hessel est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine. Il préside la conférence de presse organisée à l’occasion de son lancement.

En 2004, il reçoit le Prix Nord-Sud du Conseil de l'Europe.

tags:

Attali, Ramadan, Adler, sionisme, Paix, Palestine


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