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Hung [1x o7]

Publié le 23 août 2009 par Lulla

hung

"The Rita Flower" Or "The Indelible Stench" //

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   Depuis quelques épisodes, je trouvais que Hung avait légèrement perdu de son charme initial. Ce 7ème épisode rétablit les choses avec une jolie intro et une belle conclusion, sur des petites musiques pop mélancoliques qui font de l'effet. Oui, c'est un peu facile, mais je m'en fous, j'aime ça. Deux intrigues principales composent l'épisode, l'une sur Ray, plutôt légère, l'autre sur Tanya, plutôt lourde. Hormis une petite scène, Jessica n'est pas présente (et elle ne manque pas) et pas l'ombre d'un visage porcin d'un des deux enfants. Même s'ils ne me dérangent pas plus que ça habituellement, je reconnais que sans eux, le rythme est plus soutenu.

   L'intrigue de Ray n'a pas grand intérêt, si ce n'est celui de nous amuser et la mission est pleinement réussie. Ca commençait mal pourtant sur une nouvelle dispute avec Tanya. Ca devient redondant. J'ai hâte que le business soit véritablement lancé et qu'il marche pour que l'on puisse passer à autre chose. On comprend très rapidement quel va être le but de la dispute : faire prendre conscience à Ray qu'il n'est rien sans Tanya. Sans marketing et management, sa queue ne suffit pas. Ses tentatives pour trouver des clientes tout seul sont foireuses mais c'est amusant. Après avoir fait des apparitions hebdomadaires anecdotiques suite à l'affaire des cookies-messagers, la femme du voisin de Ray trouve enfin ce qu'elle cherchait : un bon coup de bite ! Hung nous offre alors sa scène de cul la plus crue depuis son lancement, avec des seins, des fesses et des plans rapides mais sympathiques sur le pubis fourni de Thomas Jane. La fonction "pause" de mon ordinateur n'a jamais autant servie ! Par ailleurs, Ray réalise que sa relation avec Jemma va au-delà du simple échange de bons procédés pute/client et il est prêt à passer à l'étape supérieure avec elle, sans billets verts donc. La grande claque qu'il va se prendre, mon dieu... Cela lui servira de leçon !

   L'intrigue de Tanya était très émouvante, comme souvent dès qu'il s'agit de sonder l'âme de ce personnage complexe et attachant. Un soir de beuverie, elle fait la rencontre d'un jeune homme fort sympathique, qui décide rapidement de lui faire retrouver l'inspiration. Il se trouve que Tanya, poète, souffre du syndrôme de la page blanche depuis déjà deux ans... Il ne va pas réussir, du moins pas directement, mais il insuffle indéniablement à Tanya une vent de fraîcheur, et à la série aussi. Jusqu'ici, les scénaristes de Hung ont su créer des personnages secondaires vraiment intéressants. La mère de Jessica est très drôle mais on ignorait que celle de Tanya aussi ! Elle est cruelle mais hilarante. Le genre de mère qui rabaisse sa fille à longueur de journée et qui ne se rend pas compte de tout le mal qu'elle lui fait. J'espère qu'on la reverra à l'occasion.

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// Bilan // La force de la série semble de plus en plus évidente : ses personnages, qu'il s'agisse des deux protagonistes principaux, ou la majeur partie des personnages secondaires. Ils sont soit drôles, soit émouvants, souvent les deux et toujours attachants. Alors même si les intrigues ne suivent pas toujours et que le propos reste limité, on suit avec grand plaisir Hung

   


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