Magazine Cinéma

Fanzine #8

Publié le 26 août 2009 par Cinephileamateur
Fanzine_08_petit.gifCinéphile du jour, bonjour !!! Voici le dernier Fanzine en date avec ce huitième numéro. Pour connaitre quelques uns de mes courts avis des derniers films que j'ai pu voir récemment, je vous invite donc à cliquez sur "Lire la suite". Au programme des festivités : "Bruno", , "Un anglais à New-York", "Jusqu'à toi", "Sans retour", "G.I. Joe : Le réveil du Cobra", "Little New-York", "Neuilly sa mère !", "Numéro 9", "La copine de mon meilleur ami" et "L'an 1 : Des débuts difficiles".
"La culpabilité c'est un truc pour essayer de nous asphyxié quand on baise." (La copine de mon meilleur ami)
Pour découvrir les autres films que je parle dans la rubrique "Fanzine", je vous invite à découvrir son sommaire

Affiche Bruno"Bruno"
Réalisateur : Larry Charles.
Avec : Sacha Baron Cohen...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Comédie.
Durée : 1 heure 23.
Sortie française : 22 juillet 2009.
Sortie américaine : 10 juillet 2009.
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles.
Synopsis :
Brüno, tout comme Borat, est un personnage fantasque créé par Sacha Baron Cohen pour son émission de télévision Da Ali G Show.... Journaliste de mode autrichien, homo fashion addict flamboyant antisémite, Brüno qui est une star de la télé dans son pays d'origine veut briller et être en phase avec Hollywood. Dans ce but, avec son compagnon, ils veulent coller à la dernière tendance et décident d'adopter un bébé africain... Il y rencontrera également de vraies personnes et se retrouvera dans des situations plutôt incroyables.
Les petits plus :
  • Le personnage de Brüno, un homosexuel autrichien et roi de la mode, a été créé par l'acteur et humoriste Sacha Baron Cohen. L'acteur fit sa première apparition sous les traits de Brüno en 1998 sur la chaîne The Paramount Comedy Channel puis dans l'émission "Da Ali G Show". Suite au succès de "Borat", la société de production Universal Studios acquit les droits pour en faire un film.
  • En raison d'un certain nombre de séquences sexuelles jugées choquantes, dans lesquelles apparaît le comédien, la MPAA (Motion Picture Association of America) a interdit un moment le film au moins de 17 ans. Cette NC-17 interdiction aurait eu pour conséquence de limiter fortement la distribution du film et, de fait, sa rentabilité. "Brüno" est donc retourné en montage, certaines scènes ayant été coupées, le film n'a obtenu qu'une interdiction R, c'est à dire que les mineurs de moins de 17 ans peuvent voir le film mais uniquement accompagnés d'un adulte. "Borat" avait précédemment connu le même sort.
  • Pour se glisser sous la peau de Brüno, Sacha Baron Cohen a dû s'épiler entièrement.
  • C'est une demande surréaliste, mais qui n'en demeure pas moins réelle : la famille royale d'Angleterre a en effet demandé aux studios Universal de lui organiser une projection privée du film ! "Nous sommes souvent sollicités par d'importantes personnes nous demandant d'organiser des projections privées. Mais lorsque nous avons réalisé que c'était pour la famille royale d'Angleterre, il y a eu quelques gloussements".
  • La série dans laquelle Brüno fait irruption en tant que figurant est "Médium". Perturbant une scène de tribunal, il a forcé la production a arrêté le tournage pendant quelques heures.
  • Le défile de mode que Brüno perturbe à cause de son habit en velcro était un véritable défilé d'Agatha Ruiz de la Prada.
  • Une des scènes impliquait LaToya Jackson, grande sœur de Michael Jackson. Elle y était interviewée par le faux journaliste qui en profitait pour récupérer le numéro de téléphone portable du chanteur. Suite au décès de la pop star, la scène fut coupée au montage par respect pour la famille Jackson.

Mon avis :
Film que je trouve très surestimé, j'avais été voir "Borat" au cinéma avant d'en ressortir fortement déçu. Voulant laisser une seconde chance à Sacha Baron Cohen, je me suis dirigé vers mon cinéma pour aller voir une autre de ses créations à savoir "Bruno". Une nouvelle fois, je suis ressorti très déçu. Le film se veut provoquant, il n'en est rien. Pire, cette fois ci on ressens même le côté mise en scène entre son personnage et les personnes qu'ils veux piéger par moment. J'ai pas trouvé le film drôle de plus ce qui est regrettable car malgré tout, quelques scènes de "Borat" m'avait quand même fait sourire quand on les prenait à part mais là tout tombe à l'eau. Même la durée d'à peine une heure et demie n'y fait rien, j'ai trouvé le temps vachement long. Si le but de ce film était de dénoncé l'intolérance et l'homophobie, j'ai trouvé que le scénario passé totalement à côté de son sujet allant même jusqu'à ridiculiser une cause qui n'en avais certainement pas besoin. Du côté du casting, alors que dans "Borat" certains seconds rôles trouvé un minimum d'importance, ici seul Sacha Baron Cohen arrive à exister, l'acteur tirant toute la couverture vers lui. Il s'est investi à fond pour son rôle on ne peut pas dire le contraire mais ses grimaces et sa gestuelles exagéré de façon volontaire ne peut rien pour ce film qui dérive dès les premières minutes. Même la mise en scène se veut plus policé avec tout de même une bande originale qui colle bien au film. Larry Charles semblent peu inspiré cherchant juste à surfé sur les acquis de sa première collaboration avec Sacha Baron Cohen. La seule bonne idée du film vient sans doute du clip final où l'on peut voir Bono, Sting et Snoop dog entre autres dont leurs présences fait sourire au moins une fois. Au final, j'avais déteste "Borat" et je trouve que "Bruno" est pire encore. Le film reprend juste les même ficelles mais ne sais toujours pas bien les utiliser. Un film que je vais sans doute oublier assez vite tant je l'ai trouvé mauvais et injustifié.
"Comment vous esquiver un godemiché ?"
Sacha Baron Cohen Sacha Baron Cohen

Affiche un anglais à New-York"Un anglais à New-York" (How to Lose Friends & Alienate People)
Réalisateur : Robert B. Weide.
Avec : Simon Pegg, Kirsten Dunst, Jeff Bridges, Megan Fox, Gillian Anderson, Danny Huston...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Comédie.
Durée : 1 heure 50.
Sortie française : 21 juillet 2009 (direct-to-dvd)
Sortie américaine : 3 octobre 2008.
Synopsis :
Sidney Young, jeune écrivain ambitieux, veut devenir célèbre à tout prix. L'opportunité s'offre à lui lorsqu'il est engagé au sein du magazine "Sharps". Cependant, malgré ses tentatives pour s'adapter à ce milieu particulier, son côté arrogant et arriviste ne plaît pas à tout le monde. Malgré cela, il va s'obstiner à vouloir son quart d'heure de gloire.
Les petits plus :
  • Le film est tiré des mémoires semi-autobiographiques de l'écrivain Toby Young. Cet artiste Britannique s'est fait connaître pour ses tribulations en tant qu'éditeur du magazine Vanity Fair ou l'on se souvient encore de lui pour son arrogance légendaire. Il a travaillé, et s'est fait licencier, de la rédaction de nombreux magazines comme GQ ou le Times of London. Le titre de son livre, et du film, traduit en français l'expression "Comment se faire des ennemis" montre déjà l'étendue du personnage.
  • Toute la promotion du film a été axée sur une totale dérision déjà préalable au film. Du site internet couvert de magazines parodiques à la fausse bande-annonce créée spécialement pour l'occasion, l'équipe du film s'est attelée à donner le ton du film dès ses premiers balbutiements.

Mon avis :
Bénéficiant d'un casting alléchant, le fait qu' "Un anglais à New-York" soit sorti en France directement en dvd m'as un peu surpris. Du coup, lors de son passage à la télévision, c'est sans hésitation que je l'ai regardé. Si le scénario se veut assez académique avec des scènes plutôt prévisible, il n'en reste pas moins divertissant nous offrant des passages très drôle et très léger. Loin d'être très profond, le film se veut être une comédie parmi tant d'autre mais qui possède un rythme constant de bout en bout qui fait que l'on ne s'ennuie à aucun moment. Son scénario paraissant téléphoné, je comprend mieux le choix des studios de le vendre directement en dvd même si je dois dire que je l'aurais découvert en salles je n'aurais pas été déçu pour autant. Le casting y est excellent avec un Simon Pegg en tête qui porte une grande partie du film sur ses épaules. Son humour anglais et sa tête sympathique rende tout de suite son personnage attachant malgré ses maladresses tandis qu'il forme un très bon duo avec une Kirsten Dunst légère mais qui n'en ai pas moins rayonnante. On retrouve aussi une Megan Fox exilé de la franchise "Transformers" qui est en parfaite autodérision de son image. Ce film ne l'aide pas à montrer une autre facette de son jeu mais lui permet de tourner en ridicule l'image qu'elle peut véhiculer et s'avère être un choix judicieux au même titre que Jeff Bridges excellent en rédacteur en chef qu'on regrette même de ne pas voir plus à l'écran. La très rare Gillian Anderson est elle aussi très bonne dans ce film tout comme Danny Huston parfait dans ce rôle de sale type. Ajouté à cela une mise en scène classique mais plutôt bien ficelé et vous obtiendrez une comédie sympathique qui se regarde avec plaisir. Le film ne marquera pas les annales du septième art mais m'as fait passé un bon moment. J'avais envie de me changer les idées et ce film à atteint son objectif sur moi. Une comédie pétillante que je conseille en tout cas et qui en cette période estivale apporte son lot de fraîcheur.
"- Voyez vous ça... Sydney Young !
- Voyez vous ça, la femme ordinateur tendance nazi."

Megan Fox Jeff Bridges et Simon Pegg

Affiche jusqu'à toi"Jusqu'à toi"
Réalisatrice : Jennifer Devoldere.
Avec : Mélanie Laurent, Justin Bartha, Valérie Benguigui, Yvon Back, Billy Boyd, Eric Berger, Geraldine Nakache, Arié Elmaleh, Maurice Bénichou, Jackie Berroyer, Joséphine De Meaux...
Origine : France - Canada.
Genre : Comédie sentimentale.
Durée : 1 heure 20.
Sortie française : 29 juillet 2009.
Sortie canadienne : ? .
Synopsis :
Chloé, 26 ans, vit seule à Paris, entre une voisine envahissante, une collègue mesquine, un loueur de DVD un peu donneur de leçons... Une vie qui n'est pas à la hauteur de ses espérances...
Jack, la trentaine, Américain largué par sa copine, gagne un séjour à Paris.
Chloé va alors, par un heureux hasard, récupérer la valise de Jack, celle que lui a légué son père et à laquelle il tient plus que tout. Et tomber amoureuse de son contenu...
Chloé aime Jack, même si elle ne l'a jamais vu, même si elle ne sait rien de lui. Elle se persuade qu'il est l'homme de sa vie, qu'ils sont faits l'un pour l'autre, et elle va tout faire pour le retrouver...
Les petits plus :
  • N'ayant personne en tête lors de l'écriture du scénario, Jennifer Devoldere a jeté son dévolu sur Mélanie Laurent après l'avoir vue dans "Je vais bien, ne t'en fais pas" : " Fantasque, légère et dans le même temps d'une densité et d'une profondeur assez impressionnantes ", la jeune actrice la convainc. Ayant vu par hasard Justin Bartha dans le remake américain de la série anglaise "Teachers", la réalisatrice le trouve excellent. Un saut à New York pour le rencontrer, et le comédien accepte. Andrew Greenough est pour sa part choisi lors d'un casting en Angleterre et malgré une expérience réduite, séduit la réalisatrice : " Tellement présent, tellement gentil, tellement excessif que c'était lui ! ", commente-t-elle.
  • N'ayant jamais réalisé de séquences à plusieurs, la réalisatrice craignait particulièrement les scènes de groupe et la direction d'acteurs, exercice qui s'est avéré au final plus aisé que prévu. Quasi fusionnelle avec son actrice principale, Jennifer Devoldere a continué à la fréquenter par la suite. Ne parlant pas français et arrivant un peu plus tard que les autres sur le tournage, l'acteur Justin Bartha s'est mis comme son personnage, un peu à l'écart. Un choix volontaire selon la cinéaste, qui s'est également très bien entendu avec lui. La jeune femme a en outre particulièrement apprécié l'instinct, la spontanéité et le respect pour le texte qu'ont témoigné les acteurs anglais.
  • Même si elle gardé peu de ces séquences au montage, Jennifer Devoldere a souvent choisi de laisser ses acteurs improviser à leur gré. Ainsi, la scène des adieux devant l'hôtel entre Jack et la famille de Pat s'est jouée spontanément, tout comme celle où Pat filme sa femme en cherchant à la faire sourire : " J'avais écrit un principe de séquence et nous avons donné un caméscope à Andrew. Il a fait sept ou huit prises, très différentes à chaque fois, toutes géniales mais malheureusement trop longues. Il a une espèce de folie. Nous avons sélectionné la plus émouvante, qui allait davantage à l'essentiel ", raconte t-elle.
  • Si leurs personnages ne se connaissent pas avant la fin du film, leurs interprètes se sont en revanche préalablement rencontrés. Mélanie Laurent se souvient du décalage d'humeur existant alors entre elle et son partenaire Justin Bartha : " Nous avions rendez-vous pour dîner et je l'attendais en grognant parce qu'il était interdit de fumer ! Il est arrivé, moi râlant et lui positif, enthousiaste. Il m'a trouvée "wonderful", il était "so happy" et moi je lui ai simplement répondu "hello" ! Nous en rions encore beaucoup ! Moi, aux antipodes de son exubérance, dans le cliché du Français râleur et blasé ! ", s'amuse-t-elle.

Mon avis :
Avant les grosses sorties du mois d'août, il n'y avait que ce film que je souhaitait voir et que je n'avais pas encore pris le temps de visionner. C'est maintenant chose faite et je dois dire que je suis un peu mitigé. D'une part, j'ai trouvé le film vraiment beau et intéressant. Le scénario possède certes quelques facilités que l'on à l'habitude de voir dans ce genre de production mais n'en reste pas moins sensible et touchant mais d'autre part, j'ai trouvé qu'il y avait de nombreuses scènes inutiles. D'ailleurs, à mes yeux, le film aurait pu se finir vingt minutes plus tôt. Il n'aurait plus s'agit ici d'un long métrage mais l'histoire aurait été plus prenante et je n'aurais pas eu cette sensation qu'on étire la fin le plus possible comme si au final la réalisatrice ne voulait pas que ce film s'arrête. Jouant au "je t'aime moi non plus" indéfiniment, cela en devient presque lassant au point que lorsque le générique arrive, on est presque soulagé qu'il n'y ait pas un énième revirement de situations. De plus, certaines scènes comme celle avec le personnage d'Arié Elmaleh n'apporte strictement rien à l'intrigue. Elles sont plaisante, nous fait sourire mais ne sers a rien dans l'avancement de cette histoire ce qui est dommage. C'est tout ses passages que j'ai trouvé inutile que je regrette car malgré tout, même si il n'y à rien de novateur, le film se regarde quand même avec plaisir et le duo formé entre Mélanie Laurent et Justin Bartha est agréable même si il sonne un peu faux par moment. La mise en scène fait preuve elle aussi de quelques maladresses mais la légèreté qu'elle dégage colle plutôt bien à l'atmosphère générale généré par ce film. Au final, "Jusqu'à toi" m'as paru pas totalement abouti mais je ne regrette quand même pas de l'avoir vu. Il est assez sympathique même si il aurait pu être traité comme un moyen métrage pour être plus percutant. Ca reste toutefois frais et agréable à voir, une simple histoire de rêveur qui essaient tant bien que mal de faire vivre leurs rêves justement malgré tout.
"Pour connaitre la vie d'une personne, il n'y à pas mieux que les dvds."
Mélanie Laurent Justin Bartha

Affiche sans retour"Sans retour" (Southern Comfort)
Réalisateur : Walter Hill.
Avec : Keith Carradine, Powers Broothe, Fred Ward, Peter Coyote...
Origine : Etats-Unis - Suisse - Grande Bretagne.
Genre : Drame.
Durée : 1 heure 39.
Sortie française : 9 mars 1983.
Sortie américaine : 25 septembre 1981.
Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles.
Synopsis :
Lors d'un exercice militaire dans les marécages de la Louisiane, neuf membres de la garde nationale empruntent des barques aux cajuns. L'un des soldats, apeuré par la présence d'un des habitants, lui tire dessus, heureusement à blanc. Mais les cajuns ripostent avec de vrais balles. Les militaires sont tués un à un. Deux seuls arrivent à survivre.
Mon avis :
"Voyage au bout de l'enfer", "Delivrance", "Apocalypse now"... Le film de Walter Hill, connu pour sa franchise "48 heures" ne manque pas de citer ses films cultes en référence cependant, si on peut y trouver quelques légers points communs, force est de constater que ce film ne possède pas la même puissance que ses œuvres. Dès le début, j'ai peiné à m'attachai aux personnages et je me suis même fait violence pour ne pas arrêter le film en cours de route. Fort heureusement pour le spectateur, l'histoire se booste un peu passé la demie heure et enfin on peut être un peu pris dans ce film. Le scénario possède quand même quelques bonnes idées mais elles sont vite plombé par un humour assez lourd et des stéréotypes qui gâche vite l'ensemble. Le casting est assez efficace avec un bon duo formé par Keith Carradine et Powers Boothe mais c'est deux acteurs ne peuvent pas à eux seuls sauvé le film. Il y à bien Peter Coyote aussi qui s'en sors pas trop mal mais son personnage passera assez vite à la trappe malheureusement. Du côté de la mise en scène, une nouvelle fois c'est surtout le début que j'ai trouvé assez long et ennuyeux car une fois le film véritablement lancé, la réalisation se veut plus énergique avec des plans intéressant. C'est d'ailleurs dommage que ce ne soit pas constant car le film aurait pu s'inscrire dans la lignée des films qu'il cite en référence mais de nombreuses maladresses font qu'on à quand même du mal à resté scotché devant cette intrigue. Du coup, le film est en général pas très ennuyant mais pas très captivant non plus. J'ai eu la sensation qu'il se cherchait un peu et malheureusement il m'as perdu en cours de route. C'est vraiment dommage car je reste convaincu que le film aurait pu être meilleur si il aurait été mieux traité. Certaines scènes virant même au grotesque comme l'un des personnages se dessinant une croix rouge sur le torse qui rend le film plus ridicule qu'autre chose. Dommage.
"Voulez vous fuck me! "
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Affiche GI Joe"G.I. Joe : Le réveil du Cobra" (G.I. Joe - Rise of Cobra)
Réalisateur : Stephen Sommers.
Avec : Channing Tatum, Marlon Wayans, Sienna Miller, Byung-hun Lee, Rachel Nichols, Adewale Akinnuoye-Agbaje, Said Taghmaoui, Ray Park, Arnold Vosloo, Dennis Quaid, Christopher Eccleston, Joseph Gordon-Levitt, Brendan Fraser...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Action - Fantastique.
Durée : 2 heures.
Sortie française : 5 août 2009.
Sortie américaine : 7 août 2009.
Synopsis :
Des montagnes de l'Asie centrale aux déserts d'Egypte, des rues de Paris au pôle Nord, les agents de l'équipe d'élite connue sous le nom de G.I. Joe mènent une lutte acharnée contre un ennemi redoutable. Disposant des toutes dernières technologies en matière de renseignement et de matériel militaire, ils combattent le puissant marchand d'armes Destro et la mystérieuse organisation terroriste nommée Cobra, qui cherchent à plonger le monde dans le chaos...
Les petits plus :
  • "G.I. Joe - Le réveil du Cobra" détient le record du nombre de voitures détruites (112), et bat ainsi les "Blues Brothers".
  • Le grand méchant du film, Destro (Christopher Eccleston) est le chef de M.A.R.S. Industries, M.A.R.S. étant aussi bien l'acronyme de Military Armaments Research Syndicate qu'une référence au dieu de la guerre dans la mythologie latine.
  • Les scènes d'action censées se dérouler à Paris ont en réalité et tournées à Prague, où les décorateurs ont construit des magasins de fleurs, changé les noms des écoles et garé près de 70 modèles français de voitures.
  • Le plateau de tournage de "G.I. Joe - Le réveil du Cobra" a été le théâtre d'une collision spectaculaire survenue entre un bus et plusieurs voitures, lorsque l'une d'elles a rencontré des problèmes de freinage. Bilan des courses : 7 blessés.
  • Dennis Quaid a tellement plu à l'équipe du film, que le scénariste Stuart Beattie a rallongé la présence de son personnage de 10-15 scènes.
  • "G.I. Joe - Le réveil du Cobra" est inspiré des célèbres figurines crées par Hasbro en 1964, elles-mêmes nées d'une bande-dessinée parue en 1942.
  • Le casting de "G.I. Joe - Le réveil du Cobra" contient trois vieilles connaissances du réalisateur Stephen Sommers : Brendan Fraser et Arnold Vosloo, qu'il avait dirigés dans "La Momie 1" et "2", ainsi que Kevin J. O'Connor, qui était apparu dans "Un Cri dans l'océan", "La Momie" et "Van Helsing", et joue ici un scientifique.
  • "G.I. Joe - Le réveil du Cobra" est le huitième long métrage réalisé par Stephen Sommers en l'espace de 20 ans.

Mon avis :
"G.I. Joe : Le réveil du Cobra" fut pour moi une bonne surprise. Alors que je m'attendais à un petit nanar divertissant type "DragonBall evolution", j'ai eu le droit à un film d'action digne des blockbuster de l'été totalement décomplexé dont le seul but ici et de divertir le spectateur sans se prendre la tête tout en nous offrant son lot de scènes spectaculaires. Le scénario réserve ainsi que très peu de surprises et est digne de ce que l'on aurait pu s'imaginer gamin lorsque l'on jouait avec les fameuses figurines Hasbro. L'impossible devient possible et du coup à l'écran on à le droit à une énorme cours de récréation totalement jouissive qui nous en met pleins la vue. Le casting de grande classe joue à fond le jeu et rend le film encore plus prenant que ce soit dans les scènes d'action ou dans les scènes un peu plus sérieuse quant à la mise en scène, Stephen Sommers nous montre une nouvelle fois tout son talent dans ce genre d'exercice. L'action est parfaitement lisible rendant les scènes encore plus spectaculaire à l'image de tout le passage parisien qui est de loin mon préféré et qui nous tient en haleine jusqu'au bout même si cette année on peut croire que le cinéma américain à décidé de détruire Paris ^^ . Le seul petit bémol que j'ai sur ce film vient du côté des effets spéciaux qui reste bien foutu sauf peut être pour ce qui est de la neige et du sable ainsi que les éclairs lors du combat final que j'ai pas trouvé totalement convaincant. La bande originale m'as aussi plu sauf peut être le remix d'une chanson des Black Eyed Peas que l'on entend lors du générique de fin mais là, ça reste plus anecdotique. Au final, "G.I. Joe : Le réveil du Cobra" est un pur blockbuster à voir sans ses neurones et qui ravira les fans du genre venu voir un divertissement et rien de plus. Une agréable surprise en tout cas de mon côté pour un film que j'ai beaucoup aimé et que je reverrais sans doute avec plaisir.
"Là ou tous échouent, eux réussissent !"
Channing Tatum Dennis Quaid

Affiche Little New-York"Little New-York" (Staten Island)
Réalisateur : James De Monaco.
Avec : Vincent D'Onofrio, Ethan Hawke, Seymour Cassel...
Origine : France - Etats Unis .
Genre : Drame.
Durée : 1 heure 36.
Sortie française : 5 août 2009.
Sortie américaine : ? .
Synopsis :
Sully, vidangeur de fosses septiques et futur père, est prêt à tout pour assurer l'avenir de son fils. Jasper, modeste épicier, a une qualité primordiale aux yeux de la mafia pour qui il travaille contraint et forcé : il est sourd-muet. Parmie Tarzo, chef de la mafia locale, se verrait bien éliminer la concurrence.
Tous trois vivent à Staten Island, sous l'ombre écrasante de Manhattan. Leurs chemins vont se croiser, a priori pour le pire...
Les petits plus :
  • Encore assez peu connu en France, James DeMonaco signe avec "Little New York" son premier long métrage en tant que réalisateur. Scénariste de formation, il a fait ses débuts d'auteur avec "Jack", réalisé par Francis Ford Coppola en 1996. Deux ans plus tard, il se spécialise dans l'écriture de films d'actions : "Négociateur" dans lequel Samuel L. Jackson et Kevin Spacey se donnent la réplique; le remake du classique "Assaut" de John Carpenter en 2005, ainsi que le film d'épouvante "Skin Walkers".
  • Staten Island (c'est d'ailleurs, rappelons-le, le titre en VO du film) est en fait un district situé en face de l'extrémité sud de Manhattan. C'est depuis 1898, l'une des cinq circonscriptions que compte la ville de New York, aux côtés de Manhattan, de Brooklyn, du Queens et du Bronx. Il comprend l'île même de Staten Island, et cinq petites îles inhabitées. Le district est relié au continent du New Jersey par trois ponts, ainsi qu'à Brooklyn via le pont Verrazano. Dans les années 1980, certains firent pression pour obtenir la sécession de Staten Island du reste de la ville de New York; mais ce mouvement s'essouffla avec l'arrivée de Rudolph Giuliani à la tête de la mairie en 1993.
  • James De Monaco décrit un univers qu'il connait relativement bien, et pour cause : il a passé son enfance à Staten Island. "C'est un coin qui a toujours été considéré comme un sous-quartier de New York, et qui suscite beaucoup de moqueries de la part des New-Yorkais" explique-t-il. Il ajoute : "inutile de dire qu'en grandissant là-bas, on développe un sacré sentiment d'infériorité vis-à-vis de New York. J'ai toujours eu envie d'écrire là-dessus, de partir du regard que j'avais, enfant, sur les gratte-ciels de Manhattan, qui me paraissaient si proches et en même temps si loin de nous, car nous n'y allions jamais. Quand j'avais neuf ans, dans mon esprit, tous les New-Yorkais étaient riches et célèbres, tous étaient des gens importants, par rapport aux cols bleus insignifiants de Staten Island".
  • Dans le Staten Island de "Little New York", il y a de nombreux "Kills". Il ne s'agit nullement d'un recensement des assassinats, mais d'un souci de coller à la réalité : les "Fresh Kills" de Staten Island abritent en effet depuis la seconde moitié du XXe siècle le plus important site d'enfouissement de déchets de New York. C'est notamment là que sont enfouis les débris du World trade Center. Le "Arthur Kill", qui a donné son nom à la "Arthur Kill Road", désigne en fait le détroit marin qui sépare Staten Island des côtes du New Jersey. Enfin, il y a aussi le nom du quartier des "Great kills", avec en son sein le "Great Kills Park". En fait, l'origine de ces noms s'explique par une simple question étymologique : ils viennent tous du hollandais "Kille", qui signifie cours d'eau !
  • De nombreuses personnalités issues du monde artistique, scientifique, littéraire ou sportif, sont nées ou ont vécu à Staten Island. Dans le monde de la musique, c'est par exemple la chanteuse de folk Joan Baez, fille du célèbre physicien Albert V. Baez, inventeur du microscope à rayons X en 1950, qui est née à Staten Island. Il y a aussi Gene Klein Simmons, le fondateur du groupe de rock Kiss, ou encore l'un des groupes phares de rap des années 90 qui s'est formé ici : Wu-Tang Clan. Le compositeur de la cultissime musique de "Hair", Galt MacDermot, est également originaire du coin. Dans le domaine littéraire, c'est par exemple Frank McCourt, lauréat du prestigieux prix Pulitzer, qui raconte son expérience de professeur à Staten Island dans le deuxième volume de son autobiographie : " 'Tis", qui fait suite au best-seller "Les cendres d'Angela", adapté en 2000 par Alan Parker. C'est aussi le lieu de naissance de Anna Harriet leonowens (1834-1914), qui fut la tutrice des enfants du Roi de Siam et inspira le roman "Anna et le roi", plusieurs fois portée à l'écran. Côté acteurs, Staten island est le lieu de naissance de Steven Seagal, Martin Sheen, Emilio Estevez, Jennifer Esposito, Alyssa Milano ou encore Rick Schroder.

Mon avis :
Bien qu'il ne faisait pas partie de mes plus grosses attentes, j'avais quand même envie de découvrir ce "Little New-York" au casting alléchant donc dès que l'occasion s'est présenté, je me suis hissé dans ma salle obscure afin de pouvoir le visionner. Le scénario de ce film possède de bonnes idées. Optant pour trois points de vues différents, je dois dire que j'ai été assez surpris car même si j'avais déjà vu la bande annonce, je ne m'attendais pas à ça. Partant dès le début pour une courte mais excellente présentation de Staten Island, le film redescend en terme de rythme par la suite allant de manière crescendo pour nous clouer sur notre fauteuil à la fin. C'est ainsi que le premier segment avec Vincent D'Onofrio m'as peu emballé. L'acteur joue très bien et est très charismatique mais j'ai eu du mal à m'attacher à ce personnage que je trouvé même plus ridicule que crédible. Vient ensuite le segment avec Ethan Hawke, un poil meilleur qui aborde cette histoire d'une façon différente avec le regard d'un futur père de famille paumé que la vie n'as pas gâté et qui passe ses journées à nettoyer des fosses sceptiques. Ce fut pour moi un plaisir de le retrouver à l'écran. Vient après Seymour Cassel qui quant à lui met tout le monde d'accord en livrant une prestation époustouflante qui rend son segment le plus intéressant, le plus beau, le plus sensible et original des trois. L'acteur y est impeccable et très convaincant et à même voler la vedette du film pour moi aux deux autres comédiens. La mise en scène est à tombé par terre aussi avec une ambiance très seventies qui comporte des plans à la fois originaux et très beaux toujours avec un regard pas loin sur Manhattan représentant un peu le Saint Graal. La musique est elle aussi fort bien choisi ce qui fait que la mise en scène permet d'avoir un beau papier cadeau autour de ce film qui manqué un peu de couleur. Au final, j'ai aimé mais pas au point de le revoir de suite. J'ai même trouvé que le temps été un peu long parfois. Le film mérite peut être une seconde relecture mais rien que pour le troisième segment je suis content d'avoir découvert ce film en salles.
"La plupart des gens pensent qu'on à choisi cette vie parce qu'il n'y à pas de règles mais dans notre milieu, il y à des règles."
Seymour Cassel et Ethan Hawke Vincent D'Onofrio

Affiche neuilly sa mère"Neuilly sa mère !"
Réalisateur : Gabriel Julien-Laferrière.
Avec : Samy Seghir, Jérémy Denisty, Rachida Brakni, Denis Podalydès, Joséphine Japy, Chloé Coulloud, Josiane Balasko, Valérie Lemercier, Eric Judor, Ramzy Bédia, Olivier Baroux, François-Xavier Demaison, Armelle, Julien Courbey, Elie Semoun...
Origine : France.
Genre : Comédie.
Durée : 1 heure 30.
Sortie française : 12 août 2009.
Synopsis :
Sami Benboudaoud, 14 ans, vit heureux avec ses potes dans sa cité de Châlon. Hélas, le destin l'arrache un jour à son paradis, et le propulse dans l'enfer de... Neuilly-sur- seine !
Là, il est confié à sa tante Djamila, qu'il rencontre pour la première fois, et à son mari, Stanislas de Chazelle, héritier d'une vieille famille française extrêmement rigide sur les bonnes manières.
Dans leur hôtel particulier de Neuilly, Sami va devoir partager le quotidien de Charles, son cousin du même âge, plein de préjugés racistes et obsédé par son ambition de devenir un jour... Président de la République ! Heureusement, au très chic collège privé Saint-Exupéry où il fait une arrivée remarquée, Sami tombe sous le charme de Marie, la plus belle fille de la terre...
Pour la séduire et réussir sa nouvelle vie, il va devoir prouver à tous qu'il n'est pas une racaille de banlieue, prête à piller l'hôtel particulier, rançonner ses nouveaux copains, et brûler des voitures.
Les petits plus :
  • C'est sur le tournage de "Big City", western dans lequel des enfants se retrouvaient sans adultes à lutter contre les Indiens, que le réalisateur et producteur Djamel Bensalah a eu l'idée de "Neuilly sa mère". "Pour me reposer durant un tournage, je pense à d'autres films et j'écris d'autres histoires, explique le cinéaste. Et alors que je travaillais avec Samy Seghir et Jérémy Denisty sur 'Big City', je me suis dit qu'il serait vraiment dommage de ne pas faire un film contemporain avec ces deux jeunes acteurs. Depuis longtemps j'avais envie d'une sorte de 'La Vie est un long fleuve tranquille' - que je considère comme un chef d'oeuvre de comédie - ou du 'Prince de Bel-Air' d'aujourd'hui."
  • "Neuilly sa mère !" s'est initialement intitulé "Les Petits princes".
  • A l'été 2008, tout le monde s'est retrouvé à Paris et dans la région parisienne pour un tournage difficile mais heureux. Denis Podalydès : "Le tournage s'est déroulé dans une énergie constante et parfois lessivante - les journées étaient très chargées -, et une gaîté, une amicalité que les enfants communiquaient toujours.". "Le tournage était très fatigant, se souvient Gabriel Julien-Laferrière. Le budget était terriblement serré, les délais également, et comme nous avions commencé le film assez tard dans l'été, la rentrée scolaire était comme une épée de Damoclès ! Il fallait finir à temps. Et les enfants - même s'ils n'en sont plus vraiment - ne sont pas de tout repos..."

Mon avis :
Parmi les grosses sorties de cet été, il y avait ce film qui s'est glissé discrètement dans la programmation mais dont les quelques répliques que j'avais pu entendre dans la bande annonce m'avait bien plu. Du coup, dès que j'ai pu, j'en ai profité pour aller voir ce "Neuilly sa mère !" et je dois avouer que je n'ai pas été déçu. Ma plus grosse crainte été que les meilleures répliques se trouve dans la bande annonce mais il n'en ai rien. Riche d'un scénario léger mais savoureux, le film nous offre une succession de scènes plaisante en s'amusant des différents clichés que ce soit ceux sur la banlieue ou ceux sur Neuilly tout en faisant de gros clins d'œil appuyés au Président Nicolas Sarkosy sans jamais tombé dans la méchanceté gratuite et facile mais plutôt dans l'humour léger en s'amusant avec son image. Loin d'être un film engagé qui à un message à faire passé, le film se veut avant tout un divertissement plaisant qui réussit son pari de nous divertir de bout en bout sans jamais nous ennuyer et en faisant en sorte qu'on ne voit pas le temps passé. Le casting est en grande partie responsable aussi du plaisir ressenti tant ils prennent tous du plaisir à évoluer à l'écran que ce soit les guest stars confirmés comme Josiane Balasko, Valérie Lemercier ou François Xavier-Demaison pour ne citer qu'eux ainsi que les moins confirmé Sami Seghir (très touchant et débordant de sincérité au passage) ou Booder. La palme revient quand même à Jérémy Denisty excellent dans son rôle de Sarkosy junior ambitieux dont chacune de ses répliques nous offre un grand moment de rigolade. La réalisation reste assez académique de son côté mais tout en étant dynamique ce qui permet d'avoir affaire à un film plaisant à regarder tout en ayant une bande originale qui colle bien avec son sujet même si c'est pas forcément ce que j'aime écouter (ça ne m'as pas déranger dans ce film). Au final, "Neuilly sa mère !" est une bonne surprise. J'étais venu voir une comédie sans prise de tête et j'ai obtenu ce que je voulais en ayant passé un très bon moment dans mon cinéma. Une comédie pétillante que je recommande :-) .
"Ma chambre, tu l'aimes ou tu la quitte !"
Denis Podalydès, Rachida Brakni, Chloé Coullaud et Jérémy Denisty Joséphine Japy et Samir Seghir

Affiche Numéro 9"Numéro 9" (9)
Réalisateur : Shane Acker.
Avec les voix en version originale de : Elijah Wood, Jennifer Connely, Crispin Glover, Martin Landau, Christopher Plummer, John C. Reilly...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Animation.
Durée : 1 heure 20.
Sortie française : 19 août 2009.
Sortie américaine : 9 septembre 2009.
Synopsis :
Dans un futur proche, la Terre a été ravagée par une grande guerre entre les hommes et les puissantes machines qu'ils avaient crées. Sachant l'humanité condamnée, un scientifique créé 9 petites créatures, fragiles et sans défense à partir d'objets divers ramassés dans les décombres. Incapables de s'opposer aux machines, ils ont formé une petite communauté survivant au jour le jour dans les décombres. Mais le dernier né de cette famille, le Numéro 9 a une mission. Il détient en lui la clé de leur survie et devra convaincre ses camarades de quitter leur refuge de fortune pour s'aventurer au cœur du royaume des machines. Ce qu'ils vont découvrir en chemin représente peut-être le dernier espoir de l'Humanité.
Les petits plus :
  • "Numéro 9" est inspiré d'un court métrage déjà réalisé par Shane Acker. Il imagina le personnage de 9 dès la fin des années 90 alors qu'il était étudiant en architecture à UCLA avant d'entamer une formation d'animateur. Après près de 5 ans de travail, il livra finalement un court métrage de 11 minutes en guise de film de fin d'étude. Rapidement remarqué, il fut même cité aux Oscars en 2006 après avoir remporté la médaille d'or des Oscars étudiants.
  • Pendant qu'il peaufinait son court métrage, Shane Acker travailla six mois en Nouvelle-Zélande sur le tournage du "Seigneur des anneaux : le retour du roi" de Peter Jackson où il travaillait en tant qu'animateur. On ne s'étonne ainsi pas qu'il ait choisi Elijah Wood (Frodon) pour prêter sa voix à Numéro 9.
  • Impressionné par le court-métrage, Tim Burton décida de s'impliquer dans le film en tant que producteur. "Le court métrage de Shane fait partie des plus beaux que j'ai jamais vus," explique-t-il. "L'univers qu'il a créé avec d'infinis détails me touche profondément sur un plan visuel et émotionnel." Ce n'est donc pas anodin si on trouve dans l'équipe de "Numéro 9" la scénariste Pamela Pettler et surtout Danny Elfman, compositeur attitré de Burton.
  • Avant d'être numérisés, tous les personnages ont d'abord été dessinés à la main et façonnés en argile.
  • Pour créer les personnages muets Numéro 3 et Numéro 4, les animateurs se sont inspirés de suricates et du cinéma muet.

Mon avis :
Dès que j'ai découvert la bande annonce de ce film d'animation, j'avais envie de le découvrir. L'animation avait l'air fort alléchante et ça pouvait me changé des habituels productions Pixar et Disney même si j'aime beaucoup ses dernières. Le scénario m'as cependant pas beaucoup captivé. Si je reconnais au film un univers très intéressant et très travaillé avec beaucoup de sérieux jusqu'au moindre détails, j'ai pas été captivé par cette histoire que j'ai même trouvé ennuyeuse par moment. D'ailleurs, le film dure 1 heure 20 mais après la séance j'ai eu l'impression qu'il durait bien plus longtemps malheureusement. Le scénario n'est certes pas écrit pour un public jeune qui risque de s'y perde mais j'ai vraiment trouvé dommage le fait de ne pas m'être attaché plus que ça aux personnages. Après, le casting vocal est très réussi et l'animation est vraiment excellente ce qui fait qu'à défaut de m'être pris une claque, j'ai tout de même été ébloui par l'animation. Puis il y à aussi la très belle partition signée Danny Elfmann qui permet au film d'avoir là encore un soin très particulier pour son ambiance, son athmosphère... Au final, je suis peut être passé à côté de ce "Numéro 9" je ne dis pas le contraire mais pour ma part, je fut assez déçu quand même. Après, j'en attendais peut être trop mais même si l'animation et l'ambiance sont trop réussi, je n'ai pas trop accroché à cette histoire.
"Tu ne le sais pas mais l'avenir de l'humanité est entre tes mains."
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La copine de mon meilleur ami"La copine de mon meilleur ami" (My Best Friend's Girl)
Réalisateur : Howard Deutch.
Avec : Dane Cook, Kate Hudson, Jason Biggs, Alec Baldwin, Lizzy Caplan, Nate Torrence, Diora Baird...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Comédie.
Durée : 1 heure 40.
Sortie française : 19 août 2009.
Sortie américaine : 19 septembre 2008.
Synopsis :
Un homme nommé Tank est engagé par les ex-petits amis de jeunes femmes pour passer une soirée avec elles et leur faire vivre un enfer afin que celles-ci retournent vers leur ancien amour. Mais quand le meilleur ami de Tank a besoin de son aide, celui-ci hésite entre son envie de conquérir la jeune femme et son amitié...
Les petits plus :
  • Bien que "La Copine de mon meilleur ami" ait reçu la classification R aux Etats-Unis (interdit aux mineurs de moins de 17 ans non-accompagnés), le producteur Josh Shader estime, pour sa part, que le film ne cède jamais de façon gratuite et exagérée un humour gras et facile mais se rapproche d'une certaine réalité de ton : "Quand on voit Dustin et Tank parler de pornographie, ou Amy et Alexis parler de masturbation, cela sonne vrai. C'est ainsi que se parlent les amis dans la vraie vie. Nous ne voulions pas en rajouter, mais montrer les choses comme elles sont vraiment pour permettre aux spectateurs de se reconnaître dans les personnages."
  • Howard Deutch a demandé à ses acteurs, et notamment à Dane Cook, de ne surtout pas hésiter à improviser. Le message fut reçu 5 sur 5 lors du tournage de "La Copine de mon meilleur ami", les acteurs dépassant fréquemment la vingtaine de prises. Le réalisateur souhaite, au travers de cette méthode, obtenir quelque chose de différent, que les comédiens apportent une touche nouvelle quitte à, parfois, s'éloigner du scénario.
  • Au cours du tournage de "La Copine de mon meilleur ami", Kate Hudson a été particulièrement marquée par une scène se déroulant dans un club de stip-tease : " En lisant cette scène dans le scénario, je savais que la tourner allait être amusant, et effectivement nous avons passé un excellent moment. Je crois que c'était la première fois que j'étais ivre dans un film. C'était très agréable de faire un peu la folle sans me soucier de rien. Dans ce film, je fais pas mal de choses très amusantes que je n'avais jamais faites auparavant. C'ést vraiment un film très différent de ceux qu'on a l'habitude de voir au cinéma. "

Mon avis :
Encore une fois, si j'avais envie de voir ce film qui avait l'air ultra prévisible, c'est grâce à sa bande annonce. Bien qu'elle n'annonçait rien de bien novateur, il y avait une ou deux répliques qui m'avait fait sourire et pour un après midi de détente, je me suis dis que ça pouvais être sympa. Effectivement, c'est sympa malheureusement on regrette quand même que le scénario hésite à aller plus loin. Partant d'un concept intéressant (une sorte d'anti "Hitch, expert en séduction" ), j'ai toujours eu l'impression que le film s'était mis des freins, qu'il voulait partir dans une direction mais que quelque chose l'en empêchait. Du coup, c'est certes divertissant mais on reste quand même frustré devant le résultat surtout qu'au bout d'un certain moment, non seulement ça devient encore plus prévisible mais en plus les gags sont répétitifs. Reste cependant quelques gags savoureux comme la scène finale lors du mariage par exemple que j'ai trouvé sympa. Le casting est lui aussi prévisible à l'image de Jason Biggs qu'il évolue dans un registre qu'il connait bien et qui l'as fait connaître du grand public avec "American pie" ou une Kate Hudson très fraîche est assez agréable à regarder même si là encore, je pense que son personnage aurait pu aller plus loin. Dane Cook est loin de m'avoir transcendé en revanche. Il joue bien son rôle mais je l'ai trouvé par moment un peu fade, son jeu sonnant un peu faux même si ça n'as pas joué plus que ça sur mon appréciation générale. La mise en scène reste belle même si là aussi rien ne permet de la faire sortir du lot des comédies américaines que l'on peut voir habituellement. Au final, j'ai passé un bon moment devant "La copine de mon meilleur ami" mais je reste quand même assez frustré de voir que ça n'as pas été poussé plus loin car je reste convaincu que ça aurait pu être plus fun que ça.
"La culpabilité c'est un truc pour essayer de nous asphyxié quand on baise."
Dane Cook et Kate Hudson Alec Baldwin et Jason Biggs

Affiche l'an 1"L'an 1 : Des débuts difficiles" (The Year one)
Réalisateur : Harold Ramis.
Avec : Jack Black, Michael Cera, Oliver Platt, Olivia Wilde, David Cross, Hank Azaria, Christopher Mintz-Plasse, Vinnie Jones, Juno Temple, June Raphael...
Origine : Etats-Unis.
Genre : Comédie.
Durée : 1 heure 27.
Sortie française : 12 août 2009.
Sortie américaine : 19 juin 2009.
Synopsis :
Au tout début de notre ère, Zed et Oh, deux "chasseurs-cueilleurs" pas vraiment dégourdis, sont bannis de leur village natal par leurs congénères. Feignants, peureux et incapables de chasser, les deux compères se retrouvent livrés à eux-mêmes dans un environnement hostile, sans nulle part où aller. Ils décident, par conséquent, de quitter l'endroit qu'ils ont toujours connu pour s'aventurer vers l'inconnu...
Les petits plus :
  • Judd Apatow et Michael Cera n'en sont pas à leur première collaboration. Deux ans après la comédie "SuperGrave", réalisé par Greg Mottola, les voici de nouveau réunis dans leurs rôles respectifs: Judd Apatow en tant que producteur et Michael Cera en tant qu'acteur.
  • Le réalisateur Harold Ramis raconte : "J'ai repensé à deux choses qui m'avaient bien fait rire. La première était le personnage de Mel Brooks , 'L'Homme âgé de 2000 ans', et l'autre était une improvisation que j'avais mise en scène il y a trente-cinq ans avec John Belushi et Bill Murray. Bill jouait un homme de Cro-Magnon branché et moderne, et John un Néandertalien complètement idiot. Ce sont les deux références que j'ai gardées en tête quand j'ai eu l'idée de raconter l'histoire d'un personnage avec une conscience moderne évoluant dans un monde très ancien."
  • 46 décors différents sur deux hectares, trois rues, trois places, un palais, une ziggourat... La construction de la ville de Sodome fut un véritable défi pour les décorateurs qui ont réussi à tout réaliser en seulement dix semaines.
  • Jack Black commente son costume : "Je trouve que c'est le costume le plus inspiré ! Tous les autres chasseurs portent des peaux d'ours ou de loup, Zed a juste sa peau de putois qui pue, c'est la seule chose qu'il a été capable de chasser et de capturer. Cela en dit long sur le personnage..."
  • En plus d'être le réalisateur, co-scénariste et co-producteur du film, Harold Ramis s'est aussi offert le rôle d'Adam dans le film.
  • A l'origine, le personnage de Noé devait apparaître dans les films sous les traits de Stanley Tucci. Malheureusement suite à l'échec financier du film "Evan tout-puissant" où Steve Carell incarnait déjà le personnage biblique, les scènes ne furent pas filmées. (Il y à des logiques chez les producteurs que je comprends vraiment pas parfois...)
  • Le tournage s'est déroulé pendant l'hiver en Louisiane.

Mon avis :
Après "I love you, Man", voici un autre film où il à vraiment fallu se battre pour que je puisse le découvrir en salles tant sa distribution en France était - n'ayons pas peur des mots - très merdique. Du coup, il y à quelques craintes qui s'installent : Pourquoi le diffuser dans seulement deux salles à Paris ? C'est si mauvais ou si spécial que ça ? La réponse : Ni l'un, ni l'autre. C'est ni spécial, ni mauvais même si c'est pas non plus un chef d'œuvre. Cela aurait même pu être une excellente comédie si le film n'avait pas cherché à partir dans une multitude de directions différentes et nous offrant un happy end assez facile même si cela reste prévisible dans ce genre de projet cinématographique. Le scénario nous offre cependant des scènes plaisante à voir et à défauts d'avoir de grosses tranches de rigolades, on à quand même le sourire. Malheureusement, l'ensemble s'essouffle un peu vers la fin du film qui voit du coup sa durée justifiée. Le casting est très alléchant aussi avec un duo formé par Jack Black et Michael Cera très complémentaire même si Jack Black reste celui des deux qui est le plus mis en avant. Les seconds rôles sont eux aussi assez bons dans leurs rôles respectifs même si pour ma part, le fan du "Dr House" que je suis à pris beaucoup de plaisir à voir les courtes apparitions d'Olivia Wilde (numéro 13 dans la série télévisée ;-) ). La mise en scène est très bonne et exploite bien les différents costumes et décors qui sont pour leur part très variés (peu être même un peu trop au point que j'ai été content que vers la fin ça s'arrête à la ville de Sodome tant les décors varie à chaque fois). Au final, c'est pas la comédie de l'année mais on à vu nettement pire. Ça se regarde facilement, sans se prendre la tête, entre potes et on passe un bon moment. Dommage que ça n'ait pas été plus poussé mais quoiqu'il en soit, je pense sincèrement qu'il ne mérité pas une distribution aussi chaotique.
"- Je veux que tu t'indroduise dans le Saint des Saints.
- C'est une sacré coïncidence, je rêve de vous asseoir sur le Pieu des Pieux."

Jack Black et Michael Cera Olivia Wilde

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