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Continental : le capital et son pouvoir condamnent les travailleurs

Publié le 02 septembre 2009 par Jplegrand

Continental : mais qui sont les casseurs ?
La réaction de Jean-Paul Legrand, maire adjoint de Creil et celle de Maxime Gremetz, député communiste

Entre quelques meubles et vitres brisés et toute une usine détruite, des emplois saccagés, des vies d'individus et de familles remises en cause, le capital et son pouvoir font le choix.  Dans notre société on condamne les prolétaires sans chercher à comprendre les raisons de leur colère. Après tout les ouvriers ne sont que bons à vendre leur force de travail pour qu'on puisse en tirer le maximum de profits et si ce n'est pas rentable, oust, on les vire !
Mais nous avons une mémoire, elle n'est pas si courte que cela. Tout cela se paiera un jour, ni par la violence, ni pas la vengeance, mais par la volonté démocratique de tout un peuple qui fera vivre une justice reposant d'abord sur le droit pour chacun à un emploi , à la considération, à l'égalité réelle. La condamnation des Conti est en fait dans le coeur de millions de gens leur révolte en gestation qui se retourne contre ce système, celui que défendent les nantis, les puissants. Car leur système est condamné. Patience camarades, nous avons beaucoup à travailler, ensemble, unis pour préparer la révolution. Beaucoup à étudier sur le mouvement réel de la société, beaucoup à travailler à l'union du peuple, beaucoup à inventer une autogestion économique et politique. Demain nous serons des millions à balayer ce système inhumain, la justice éclatera sur nos pas triomphants ! Le communisme, le vrai, balaiera l'injustice de classe, le travail sera enfin libéré de cette oppression étouffante. Les Conti ont eu raison de se battre, ils sont l'honneur de la classe ouvrière !

Maxime GREMETZ, Député de la Somme, Président du groupe Communiste et républicain au Conseil régional de Picardie, exprime son indignation devant la condamnation de prison avec sursis pour 6 des « continental » par le Tribunal de Compiègne.

On préfère présenter les syndicalistes et les salariés comme des délinquants alors qu’ils sont victimes d’un groupe multinational qui ne respecte rien.

Le gouvernement, ses parlementaires, les élus ont brillé par leur immobilisme total.

Malgré mes multiples interventions auprès du Ministre, ma présence aux côtés des « Conti », à Clairoix, à Paris, au procès, le gouvernement a laissé délocaliser cette entreprise pour le seul profit des actionnaires. Comme pour Goodyear et les salariés des 102 entreprises picardes qui nous ont sollicités, mon soutien aux « Conti » est toujours aussi déterminé. On le savait, le gouvernement et ses représentants régionaux font tout pour les nantis, contre les intérêts des salariés, des retraités, des chômeurs, des petites gens.

Pour notre part, à l’Assemblée nationale, comme au plan régional et local, nous sommes toujours aux côtés de ceux qui souffrent et peinent, qui défendent leur emploi.

Nous défendons notre potentiel industriel et technologique, nous disons non aux mauvais coups porté par le libéralisme contre nos PME et PMI, les commerçants et artisans.

Dans cette action, nous voulons rassembler pour être efficace au service de ceux qui luttent.

Les « Conti » et les « UTI » peuvent continuer à compter sur nous.

Nous sommes à leur disposition.

Amiens, 1ier septembre 2009


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