Magazine Santé

Traitements Acouphènes - La Stimulation Electrique Extracochléaire du Promontoire ou de la Fenêtre Ronde (2ème Partie)

Publié le 11 septembre 2009 par Cs

GRAHAM et HAZELL en 1977, utilisaient une électrode trans-tympanique chez des patients cophotiques. Le courant était alternatif et sinusoïdal en stimulant sur le promontoire ou la fenêtre ronde indifféremment. Les observations ont été les suivantes : 15% des sujets ont présenté une inhibition résiduelle avec un courant sinusoïdal de 10 à 30 Hz. 7% des sujets ont montré une amélioration sur une période d’une demi-heure après l’interruption du courant. Ceci fut le premier cas d’inhibition résiduelle rapporté.

Plus tard, HAZELL et JASTREBOFF en 1993, ont observé que la suppression était améliorée dans les basses fréquences (< 100 Hz) là où les capacités auditives sont les mieux conservées et où le champ dynamique était le mieux conservé. HAZELL remarque que la suppression de l’acouphène n’est jamais atteinte complètement par une stimulation inférieure au seuil auditif. Il explique ainsi la dépendance de la suppression vis à vis de la fréquence de stimulation.

PawelJJastreboff.jpg

Pr P. Jastreboff

Jonathan Hazell.jpg

Pr J. Hazell


Retour à La Une de Logo Paperblog

LES COMMENTAIRES (1)

Par Baudouin Labrique
posté le 12 septembre à 12:53
Signaler un abus

On pourrait penser ici que la seule piste, comme pouvant aider à la résolution de tels maux, est (de nouveau) médicale.

La piste psychologique pourtant est INCONTOURNABLE bien que trop peu connue ; il faut ici aussi considérer ce qui est en amont : la plupart des scientifiques modernes sont maintenant d’accord pour dire que l’origine des maladies se trouve dans le stress oxydant ou oxydatif. La survenance d’acouphènes n’y déroge pas.

"C'est la médecine tout entière qui doit s'ouvrir à la psychologie et devenir psychosomatique. Ou pour mieux dire, avec WEISS et ENGLISH : « Toute maladie relève à la fois de l'esprit et du corps et toute thérapeutique est, de ce fait, de la médecine psychosomatique. Lorsqu'on en sera dûment persuadé, le terme psychosomatique pourra disparaître, les données qu'il traduit étant désormais impliquées dans le terme médecine ». Mais pour cela il faut que tous les médecins et psychiatres soient authentiquement formés à la psychologie et aient renoncé au préjugé organiciste." (Marc-Alain Descamps (1992). Corps et psyché, p16).

C’est la piste (réellement) psychothérapeutique dans ce qu'elle intègre les neurosciences cognitives ou psychobiologie ( cf. www.psychobiologie.eu ) qui est à suivre parce qu'efficace. Ne voulant pas affirmer sans preuve, voici le cas que j'ai accompagné en psychothérapie et qui a été résolu ; cette personne en a d’ailleurs témoigné sur Internet : "Personnellement, pendant six mois j'ai souffert d'acouphènes ; j'ai consulté généraliste et ORL dont les traitements ont été inefficaces. Par contre, suite à un décodage avec Baudouin Labrique qui a été le " facilitateur " de ma prise de conscience, nous avons découvert ensemble le blocage à l'origine de ce mal handicapant. 24 heures plus tard, tout rentrait dans l'ordre... et définitivement. " http://forums.france2.fr/france2/Ca-se-discute/sectes-diffusions-septembre-sujet8586.htm#t14130

Si certains pensent encore qu’il faille prouver quoi que ce soit au travers sine qua non du prisme de l’expérimentation scientifique (de nature matérialiste et rationaliste), voici comment le Dr Thomas-Lamotte, neurologue (auteur de «Et si la maladie n’était pas un hasard») montre que l’empirisme (observation concrète des cas in situ) est ce qui convient de mieux en pareil cas :

« La recherche médicale conventionnelle ne considère que la matérialité du corps (un assemblage de molécules en perpétuel remaniement) qu’elle observe et qu’elle quantifie grâce à des techniques particulières. Mais il est impossible d’étudier et de quantifier une cohorte de malades ou une série de cas – témoins quand il faut inclure le psychisme humain. La méthodologie est complètement différente. Au cas par cas, il faut écouter le malade pour qu’il confie « ce qu’il n’a jamais dit à personne ». Cette étude empirique n’en n’est pas moins rigoureusement scientifique. Elle vérifie que la logique (le fondement de la science) est bien respectée : « Si A est vrai, B est faux ». « S’il y a un effet, il y a toujours sa cause, et s’il y a une cause, il y a toujours son effet ». Or actuellement, notre monde a perdu la raison. Nous achetons du gratuit, ce qui par définition ne se s’achète pas. Les scientifiques en sont venus à amalgamer facteur de risque de la maladie et cause de la maladie. Leur recherche échoue puisqu’ils n’ont plus une démarche scientifique. C’est bien ce constat d’échec que faisait Yves Agid. » http://www.pansemiotique.com/e107_plugins/content/content.php?content.168

Livre « Et si la maladie n’était pas un hasard » http://www.lejardindeslivres.fr/maladie.htm

A propos de l’auteur


Cs 64 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazine