Magazine Cinéma

Led Zeppelin - The Rain Song/No Quarter

Publié le 11 septembre 2009 par Olivier Walmacq

42958965_p

Genre : Clips vidéo musicaux

Année : 1973

Durée : 7,30min et 7min

42958983_p

La critique de ClashDoherty :

En 1973, Led Zeppelin sort son cinquième album, le premier à posséder un vrai titre, Houses Of The Holy. Après 4 albums grandioses, cet album très aventureux décevra pas mal de monde. Force est de constater qu'il est moins grandiose que Led Zeppelin II ou IV.
Mais il contient malgré tout d'immenses chansons. Notamment Over The Hills And Far Away, fantaisie inspirée par Tolkien (un auteur culte qui, décidément, a souvent influencé le groupe et le rock), ou bien cette autre fantaisie à la fois disneyienne et hawaïenne, The Song Remains The Same, qui donnera son titre au film-concert sorti en 1976 (mais conçu en 1973 au Madison Square Garden pour le concert), et qui devait, à la base, être instrumental. The Ocean est un bon rock, et Dancing Days, avec sa touche un peu orientale, est excellente.

1

L'album contient aussi deux ratages : The Crunge est une parodie funk assez rigolote, mais D'yer Mak'er, lui, est un pastiche reggae insupportable.
Heureusement, l'album offre aussi deux classiques immenses : The Rain Song et No Quarter. Ces deux chansons, les voici, et toutes deux atteignent (voir dépasse, concernant la première) les 7 minutes. The Rain Song est la suite, si on peut dire, de The Song Remains The Same (en live, le groupe jouera toujours les deux titres à la suite). Enfin, une suite, pas vraiment, mais disons que les deux chansons se fondent l'une dans l'autre.
Cette chanson est une sorte d'hymne à la Nature, avec allusion aux quatre saisons, dans un texte très poétique chanté et écrit à merveille par Robert Plant.
Sur une musique calme, douce, apaisante, limite folk par moments. Un vrai apaisement, qui sera sublimé en live, un morceau propice à la rêverie, la relaxation.

Led_Zeppelin

Ce qui n'est pas le cas de No Quarter, chanson sépulcrale, glauque et vibrante sur les Vikings (un autre thème que le rock aime bien : Immigrant Song de Led Zeppelin, Invaders de Iron Maiden...). Close the door, put out the light/Y'know they won't be home tonight.
La voix de Plant est modifiée par un vocoder, apparemment, et est assez flippante, distante, lointaine, désincarnée. Les paroles sont froides comme le vent scandinave, l'ambiance est aussi lourde qu'une armure, coupante comme une lame.
Un des sommets du groupe, le sommet de l'album ex-aequo avec The Rain Song. Là aussi, en live, le rendu sera sublime (The Song Remains The Same - pour les deux titres que je vous propose sur cet article). Le solo de Page est d'enfer, le clavier glauque de John Paul Jones est renversant. Tuant.

Led_Zeppelin_pictures_1973_CA_3100_024_l

Houses Of The Holy sera le dernier album du groupe à paraître directement chez Atlantic ; en effet, dès l'année suivante, le groupe fondera son propre label, Swan Song, et leurs albums paraîtront directement dessus (même si Swan Song était hébergé par Atlantic).
Malgré la voix de Plant qui, par moments, n'est plus aussi forte qu'avant (l'abus de concerts, les drogues, le stress, etc, ont un peu cassé sa voix), malgré des passages vraiment plombants (D'Yer Mak'er), cet album, qui a ses fans (j'en fais partie) reste un classique.
Pas aussi grandiose que Led Zeppelin IV, mais cependant dans le quintet de tête (le groupe a fait 10 albums, le double live et CODA, album de chutes de studio posthume, compris).
Bref, très très très loin d'être un mauvais album ! Et cette superbe pochette inspirée par Les Enfants d'Icare d'Arthur C. Clarke...      

Note : 20/20

IMG000043
pour les deux chansons

It is the springtime of my loving - the second season I am to know
You are the sunlight in my growing - so little warmth I've felt before.
It isn't hard to feel me glowing - I watched the fire that grew so low.
It is the summer of my smiles - flee from me Keepers of the Gloom.
Speak to me only with your eyes. It is to you I give this tune.
Ain't so hard to recognize - These things are clear to all from
time to time.
Talk Talk - I've felt the coldness of my winter
I never thought YOU would ever go. I cursed the gloom that set upon us...
But I know that I love you so
These are the seasons of emotion and like the winds they rise and fall
This is the wonder of devotion - I seek the torch we all must hold.
This is the mystery of the quotient - Upon us all a little rain must fall...It's just a little rain...

Led_071109105349743_wideweb__300x435

Close the doors, put out the light
You know they won't be home tonight
The snow falls hard and don't you know
The winds of Thor are blowing cold
They're wearing steel that's bright and true
They carry news that must get through
They choose the path where no-one goes
They hold no quarter,
They hold no quarter.
Oh...
Walking side by side with death
The devil mocks their every step
The snow drives back the foot that's slow
The dogs of doom are howling more
They carry news that must get through
To build a dream for me and you
They choose the path that no one goes
They hold no quarter,
They ask no quarter,
They hold no quarter,
They ask no quarter...they think about no quarter...With no quarter quarter.
Oh No...

R_052_20LED_20ZEPPELIN


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines