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La femme: source idéale pour les rêves/Ode à Mélodie Nelson

Publié le 12 septembre 2009 par Achigan
Fernando Pessoa, mon autre maître, a dit:
"La femme - source idéale pour les rêves. N'y touche jamais."
Certains ont pris ces paroles au mot.
La femme délicate, de passage sur mon chemin quotidien, la femme déroutante de sensualité avec des lèvres comme une marée de sucre, la grosse femme de nacre et ses cheveux immenses et ondulants coiffés en montagne grecque, débordante de volupté par ses écoutilles; toutes ces femmes en rêve pour moi,
seulement en rêve.
Quand je lis les récits épiques de Mélodie Nelson, j'aperçois le panorama inconnu d'une femme qui dans ses veines coule une lave de fée. À gros bouillons d'esprit et de désir, c'est l'expression de la femme que je ne connais pas, celle qui demeurera toujours étrange, inaccessible à mon désir scellé.
Mais quand je lis Mélodie Nelson, c'est plus que les histoires de cul d'une fille, c'est le sexe et les humeurs de la ville toute entière que j'aperçois, la ville comme un grand corps animé de désirs extravagants, renouvelés chaque seconde par une baise nouvelle, par un regard de braise, par une main à tâtons sur des fesses comme des bombes de beauté.
Je peux toujours rêver de bouillir comme notre chère Vénus/Nelson, mais je ne serai jamais femme...Je ne saurai jamais comment on peut jouir, l'air irisé contre nos frais tétons dans l'air du soir, en sentant le sexe éperdument magnifique du gars qui nous désire pénétrer dans ce qui est le plus exquis et le plus précieux, dans notre artéfact symbolique et sensuel, dans ce sexe féminin délicieux.
Ben non, je saurai jamais.
Mais avec Mélodie Nelson, je suis le voyeur d'un monde inconnu de mon homocentrisme. Je reluque de l'autre côté de la fenêtre quand Alexandre le Grand la prend. et j'envie, j'envie de toute cette fraîcheur de sexe, cette fresque de plaisirs insoupçonnés...
Enfin, j'en reviens à mes passions masculines, mon sexe tout en fantasmes inutiles mais beaux et je me vois en rêve lové au creux de l'épaule délicate de Miss Nelson, un sourire accroché aux lèvres, un peu éperdu.

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