[Critique] Pusher

Le film commence à Copenhague, où Franck, un dealer d’importance moyenne et son associé Tonny font du trafic d’héroïne. Franck fréquente Vic, une prostituée, qui lui cache de la drogue. Franck et Vic ont une relation étrange, mi-amoureuse, mi-professionnelle. Franck se lance dans une importante transaction. Celle-ci échoue à cause de la police. Il se retrouve avec une énorme dette auprès de Milo, un seigneur de la drogue serbe. Tout le film raconte la poursuite de Franck pour rembourser cette dette. On découvre alors un milieu criminel, constitué de ratés, de toxicomanes, où chacun trahit l’autre.

Premier film de cette trilogie ou l’on découvre notre dealeur, jusque là il n’y a rien de bien original, ce n’est pas la première fois qu’on suit ce genre de mec dans sa galère me direz vous, et bien c’est assez vrai mais le fait que ca soit filmé caméra à l’épaule nous donne encore plus de sensations!

Ici tout est bon pour gagner sa vie et survivre, on y voit pas mal de violence mais sans qu’il y ait de réel scènes choquantes. On suit le quotidien de ce mec et l’on découvre vraiment son univers, ces magouilles mais surtout ces embrouilles car c’est vraiment ce qu’il récolte le plus facilement.

En clair ici tout est noir, l’histoire n’est pas inédite mais elle fait toujours son effet, le tout est bien rythmé mais surtout très réaliste et puis la fin nous promet encore de bonnes choses, la galère ne fait que commencer..