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Willy Ronis , grand photographe 1910-2009

Publié le 14 septembre 2009 par Goure

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Willy Ronis naît à Paris en 1910. Il se consacre à la photographie en 1932, lorsque par obligations familiales il entre à l’atelier photographique de son père. Quatre ans plus tard, à la mort de ce dernier, il décide d’être photographe, reporter et illustrateur indépendant et quitte l’atelier. À partir de 1936, Willy Ronis privilégie le reportage.

Ci-dessous , Grève chez Citroën-Javel pour la défense des droits acquis-1938

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Avec la montée du Front Populaire, il partage les mêmes idéaux que Robert Capa et David Seymour (Chim), photographes déjà célèbres. Il a également l’occasion de connaître Kertész, Brassaï et Cartier-Bresson.Il remporte le prix Kodak en 1947, puis la Médaille d’or à la Biennale de Venise en 1957. “Belleville-Ménilmontant, Sur le fil du hasard” (album pour lequel il reçoit le prix Nadar en 1981) et “Mon Paris” sont parmi les livres importants qu’il a publiés. On a alors pu dire qu’avec Robert Doisneau et Édouard Boubat, c’est « l’un des photographes majeurs de cette école française de l’après-guerre qui a su concilier avec talent les valeurs humanistes et les exigences esthétiques du réalisme poétique » . Il remporte en 1979, le Grand prix national des Arts et des Lettres pour la Photographie et est Invité d’honneur de la 11e édition des Rencontres d’Arles en 1980. Il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1989.Aujourd’hui son œuvre est exposée dans le monde entier et ses images figurent dans les collections des plus grands musées.

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Paris 1952
“J’ai eu mon premier appareil à quinze ans. J’ai fait ma première photo de Paris deux ans plus tard, en 1927 : la tour Eiffel, bien sûr. Parisien de naissance, il était normal que ma ville, ceux que j’y croise, qui y peinent et s’y distraient soient mes motifs naturels.

Ci-dessous “Les amoureux de la Bastille” 1957″

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“La quasi-totalité des images présentées sont des photographies de hasard, parce que mon appareil ne me quittait jamais et parce que la rue offre à l’esprit curieux un spectacle permanent.”

Ci-dessous, “Le Front Populaire” 1936  , cliché de Willy Ronis symbolisant le fol espoir et les avancées sociales portées par le Front Populaire.

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Ne manquez pas la video intéressante “Rencontre à Arles avec Willy Ronis


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