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Compte-rendu du concert de Steve Earle au Café de la Danse

Publié le 17 septembre 2009 par Nikkos

Voir ses idoles en concert, c'est toujours un grand moment.
De plus quand cet idole possède un accent à couper au couteau, celui-ci vous fait donc voyager rien qu'en ouvrant la bouche.
Steve Earle a 54 ans, est né à Fort Monroe dans l'Etat de Virginie. Dès son adolescence, ce rebelle de la country music parcourt le Texas en stop. A 19 ans, il arrive à Nashville avec 6 dollars en poche. Ses idoles sont Willie Nelson, Waylon Jennings et bien sûr Townes Van Zandt.
Steve Earle a réalisé cet année un album en hommage à ce dernier, et ce fut le thème principal du concert d'hier soir.
Seul sur scène, debout, l'allure solide, la barbe de pionnier taillée comme il se doit, le " hardcore troubadour " nous offre " Pancho and Lefty" , " Colorado Girl" , entrecoupe ces morceaux de nombreuses anectodes dont j'avoue avoir saisi la substantifique moelle mais ne pas avoir compris toutes les subtilités...
Une chose bien comprise, son intro du morceau " Brand New Companion " " ... a 12 bar progression,... Townes learn in Texas with Ligthnin hopkins and Mance Lipscomb..."
Il joue puissament en tirant sur les cordes de sa guitare, son timbre de voix est parfaitement en place. Il regarde le public quand il parle, quand il joue, accentuant l'agréable climat de proximité existant déjà dans cette salle du café de la Danse.
Puis, on a le droit à la fameuse anecdote de la première rencontre de Steve et de Townes, lors d'un concert de 1971, à Houston. Townes demanda à Steve Earle d'interpréter " Wabash Cannonball ", un titre de Roy Acuff qu'il ne connaissait pas. Et Steve de lui répondre en interprétant une chanson de Townes Van Zandt, " Mr Mudd and Mr Gold ". (histoire de le calmer ).
Monsieur Earle nous offrit ensuite de superbes versions acoustiques de plusieurs de ses tubes, " Taneytown" , "Jerusalem", "Someday" , une belle interprétation de "Way down in the hole" (reprise de Tom Waits présente sur l'album Washington Square Serenade ) .
Enfin le concert se conclut sur un " Copperhead Road " fédérateur.

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