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Au ministère de la Justice, Google books discute ferme

Par Actualitté
En compagnie d'auteurs et d'éditeurs, Google books serait actuellement en discussions avec le ministère de la Justice pour définir quelles modifications à apporter à son règlement, expliquent des proches du dossier.
Au ministère de la Justice, Google books discute fermeCes palabres devraient légèrement soulager la conscience du Département de la Justice, qui avait annoncé son enquête, notamment parce que la firme était soupçonnée de monopole. Et ce monopole découragerait toute autre entreprise qui aurait eu l'idée de venir concurrencer Google sur son terrain.
Pour l'heure, la porte-parole du ministère a refusé de commenter les négociations en cours, de même que celle de Google n'a pas souhaité apporte de précisions.
Aujourd'hui, près de 400 dépôts de demande envoyés par des professionnels ou des particuliers ont été déposés pour marquer leur opposition à l'accord de Google. Et eu égard à cette prolifération de demandes, le juge Denny Chin qui devra rendre son verdict sur l'accord estime que l'intérêt du grand public est impressionnant.
Le 7 octobre, cet homme décidera probablement de l'avenir du livre sur le net : inutile de crier à l'anti-googlisme lorsque l'on écrit cela, ou de taxer ActuaLitté de connivence avec cet accord. La rédaction est cependant contrainte de dire clairement les faits : aujourd'hui, l'alternative à Google n'existe pas, ou si peu que pas. Ce n'est pas pour autant que la solution Google books nous enchante...
Demain, le ministère de la Justice devra soumettre son point de vue sur la question épineuse, alors que plusieurs pays et syndicats ont fait part de leur vive opposition à cet accord. Rendez-vous est pris... Mais en cas de victoire, Google a déjà anticipé l'achat de reCAPTCHA, logiciel de numérisation et de reconnaissance, pour améliorer son service.

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