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Les chroniques de Mudfog de Charles Dickens

Par Mango
Les chroniques de Mudfog de Charles Dickens

Ayant deux œuvres de Dickens à lire dans le cadre du challenge Matilda’s contest, je n’ai pas hésité longtemps quand j’ai vu ce petit livre exposé sur une table de la bibliothèque. Il s’agit de la réunion de six courts récits de jeunesse de l’auteur, écrits entre 1837 et 1839 et publiés en feuilletons dans les journaux de cette époque puis abandonnés et oubliés par l’auteur.

Sur les six chroniques présentées ici concernant des personnages ou des faits célèbres de la petite ville de Mudfog, seule la première m’a intéressée. J’ai trouvé les autres très décevantes. Le lioninvité dans un salon pour y devenir, avec son dresseur, l’attraction des convives habituels, m’a laissé perplexe. Quant aux délibérations de «l’association pour l’avancement de toute chose», je n’ai pas réussi à les lire jusqu’au bout, tant je les ai trouvées ennuyeuses !

La première, elle, répondait mieux à mon attente. « La vie publique de M. Tulrumble, ex maire de Mudfog » Cet ancien charpentier, paisible et modeste, « toujours égal à lui-même », se transforma, une fois riche, en une personne vaine et hautaine, méprisante envers ses anciens compagnons. Il assistait à la procession solennelle et au dîner du Lord-Maire de Londres lorsqu’il apprit sa propre nomination comme maire de sa ville. Très flatté, il entreprit de reconstituer une procession semblable pour son retour à Mudfog. Il n’hésita pas à y mettre de gros moyens pour impressionner ses concitoyens. Le récit de cette journée délirante est amusant et caricatural à souhait !

Passage de la page 39, avant le retour du nouveau maire chez lui et alors qu’il est tout occupé à préparer sa procession : « Jamais homme ne connut satisfaction plus intense que Nicholas Tulrumble ; jamais femme ne connut ravissement plus grand que l’épouse de Nicholas Tulrumble. Voilà un spectacle pour le populaire de Mudfog ! Un homme portant armure ! Pour sûr qu’ils en seraient épatés ! »

Je me promettais bien du plaisir à la lecture de ce Dickens-là, surtout après avoir lu ce qu’en dit l’éditeur : « Constitué d’une galerie de tableaux pittoresques et caustiques à la Daumier, qui ne sont pas sans nous rappeler Bouvard et Pécuchet de Flaubert ou Les Caractères de La Bruyère, ce livre est d’une surprenante modernité et sera un authentique régal pour les lecteurs de notre temps. »

Malheureusement, pour ma part, des 154 pages de ce livre, je ne retiendrai que les 29 premières, ce qui est bien peu !

Lou, Madame Charlotte et Loïc Di Stefano en ont aussi parlé.

Les chroniques de Mudfog de Charles Dickens (Editions Le Rocher, 1988, 154 pages, traduit de l’anglais par Paul Couturiau, préface de Pierre Gripari)


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