Magazine Bébé

Le vert

Par Syven
Dire que j'avais prévu de vous raconter mes mésaventures au parc, et qu'au lieu de tapoter tranquilllement mon article je fais la guerre au Haricot (présentement au coin - parti tout seul au coin ceci dit - j'ai haussé un sourcil, la cuillère à la main, un poil dépitée, je l'avoue.) Donc je l'attends.

Môsieur Haricot a décrété qu'il ne mangeait plus rien de vert.
J'ai servi une fondue de poireau-caprica-crème-fromage râpé- lichette de vin blanc MIT crevettes.
A priori, il me donnerait un rein contre une crevette.
Il prononce à la * perfection * le mot crevette.

Ah Nereij prend le relais.
Il cache le poireau entre deux crevettes.
Pas mal. Ca marche.
Il exhibe le pain à l''ail et lui fait renifler.
J'admire.
Haricot subjugué: "Ca sent !"
Ah, Super Papa lui bouffe deux crevettes au passage. Cris d'orfraie.
C'est meugnon.

Pourquoi cette sainte horreur du vert? Haricot a carrément craché la cuillerée de poireau avant d'avoir fermé la bouche. Normalement, il goûte toujours. Il a le droit de recracher après.

Moi je dis, il goûte, si ça lui ne plaît pas, je vois très bien à l'expression de son visage que ce n'est pas du chiqué et je n'insiste pas. Généralement, s'il trouve ça bon, il m'arrache la cuillère et la nature fait le reste. Enfin, d'habitude. Mais depuis l'épisode des raviolis farcis d'une pâte verte non-identifiée, il rejette le vert.

Mouais.
Ca remonte à la rentrée.
Bizarrement.
C'est fou ce que ce blog m'aide à réfléchir.

Faisons un bilan de la rentrée.
Visiblement, Haricot se plaît à l'école. Il m'a ramené sa première peinture, je suis super fière (y'a les hélicos de Del dessus - trop la Kiasse). La maîtresse est assez élogieuse et tout se passe bien quand la nounou vient le chercher.

Sauf qu'il est vilain chez elle (jaloux des nouveaux bébés).
Et assez  difficile le soir.
Je n'aime pas quand il pigne et pleure pour demander des choses qu'il aurait très simplement en le demandant normalement. C'est fatiguant de le faire se calmer pour qu'il redemande posément.

Le WE, nickel (Super zen et super poli. Limite obéissant.)

Vous me direz, la fatigue de la journée en semaine.
Je répondrai, hum, le stress oui, la fatigue non. Là il est super zen alors qu'il a crapahuté depuis 8h le matin, jusqu'à aider son père dans le jardin à 19h00 (non, mais il se dépense physiquement, il faut le voir à l'oeuvre !). En plus, il a nourri les animaux du parc et galvaudé dans l'aire de jeux en arrivant et en repartant, le tout pendant deux heures.
M'enfin bon, je sais pas pourquoi je vous raconte tout ça.
Ca va très bien. Mais je prends note, ça me servira à l'occasion.

Entre-temps, il a avalé son assiette, il a redemandé du raisin, et depuis il joue du tam-tam, heureux. Il va aller voir les étoiles dehors avec son papa, et ensuite au dodo.
C'est bien les WE tranquilles à la maison.
* soupir béat *
Aujourd'hui j'ai eu plein de bisous. (oui, c'est fini le masque).

ps: Dire qu'avec un petit garçon, je me disais, ouais, youpi, ça sera trop pratique pour les envies urgentes de pipi. En fait, là aujourd'hui encore, il a sorti le kiki-robinet et dans son souci de bien l'orienter, il a serré trop fort, du coup ça arrosé en étoile (dans le désordre): ses pieds, son pantalon, mes mains, ses mains, son sweat, son slip.
Et vous savez ce qu'il a fait après? Il a secoué ses paluches vigoureusement. J'étais penchée (catastrophée) sur lui, la tête au niveau de son nombril. Je ne vous fais pas de dessin.

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