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Un vampire végétal ?

Par Rose
black_rose_aliceLectrice de manga monomaniaque, je limite ma consommation de BD japonaise à une seule mangaka : Setona Mizushiro. La publication d’une nouvelle série vient de commencer chez Asuka : Black Rose Alice revisite le mythe du vampire, mais… à l’orientale.
C’est-à-dire que le vampire selon Mizushiro est un personnage encore plus épuré de ses traits folkloriques que ceux de Stephenie Meyer. Bien sûr, il n’a plus peur du grand jour ; il se nourrit de la vie d’êtres qui lui offrent leur sang sans presque qu’il ait besoin de le demander… Pour tout dire, maître des insectes, araignées, papillons et autres mouches, il a quelque chose du vieil arbre épineux et éternel, bien plus que de l’animal nocturne dont on le rapproche traditionnellement…
La mangaka dit avoir voulu quitter le monde du lycée (déjà exploité avec virtuosité dans L’Infirmerie après les cours et l’émouvant X-day) pour se tourner vers des questionnements plus adultes : l’amour, et aussi la procréation. Car elle imagine un mode de transmission bien particulier de la nature vampirique, plus proche de la pollinisation que de la morsure venimeuse. Qu’on ne se méprenne pas cependant : si on trouve pas dans ce volume l’érotisme un peu cliché traditionnellement associé à ce type de prédateurs, le manga nous plonge cependant dans un univers de sexe et de violence assez cru dans la première histoire, qui rapporte la mutation de Dimitri, jeune ténor séduisant de la Vienne du début du siècle.

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