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Cette bouffe qui nous tue...

Publié le 23 septembre 2009 par Philippejandrok

e667e13a3a00ab6ddd1e06a311fa3425.jpgIl m’arrive souvent d’observer les gens autour de moi, je les regarde, je tente de percer leurs secrets, car nous avons tous des secrets, des amours cachés, des histoires étranges, des maux, des maladies. On dit que l’on voit toutes les maladies d’un individu à travers sa pupille, et bien, je crois que l’on en voit tout autant en l’observant marcher, parler, en regardant sa peau, ses mains, sa posture.

Tout à l’heure, j’ai croisé un jeune garçon qui marchait le dos courbé, la tête baissée, il avait le visage couvert de boutons, une sorte d’acné, une réaction quotidienne à un environnement alimentaire qui le perturbe et qui créer des pathologies qui lui explosent à la gueule comme un volcan en éruption.

Je l’ai alors imaginé manger des chips, des sucreries, des sodas, faire des mélanges incohérents, satisfaisant au goût, mais pas à son organisme, se nourrir de viandes grasses et de je ne sais trop quoi encore.

Combien de jeunes s’alimentent mal aujourd’hui, il suffit pour s’en apercevoir de se rendre dans les supermarchés et de jeter un œil discret au contenu de leur caddie. Chips et variantes, sodas, sirops, bière, thé glacé pour ceux qui croient encore boire du thé, barres chocolatés qui donnent un bon coup de barre… aux calories et à la prise de poids.

Après on s’étonne de la mauvaise santé de cette jeunesse ?

Toute cette alimentation sensée apporter plaisir au palais, est bourrée d’éléments toxiques, autorisés (E120, E220…) par le Ministère de la Santé qui fonctionne main dans la main avec les industriels de l’alimentation.

Si l’on interdit tel type de produit chimique, on met automatiquement des centaines de milliers de personnes au chômage, alors que faire ?

On préfère fermer les yeux dans l’espoir qu’un cancer ne se développera que dans une trentaine d’années. On sait aujourd’hui que nos ossements dureront plus longtemps dans le temps, que ceux de nos ancêtres à cause justement des conservateurs ajoutés systématiquement à notre alimentation. Quelle découverte ! Nous vivons dans un environnement pollué avec une alimentation systématiquement polluée par ceux qui nous gouvernent car, il ne font aucun effort pour que cela change.

On parle d’équilibre de la chaine alimentaire dans la nature, qui, une fois brisée, voit, verra l’extinction de certaines espèces animales précédent celle de l’homme. Il en va de même pour l’homme lui-même qui se met en péril par une exploitation économique de l’alimentation qui le mène à sa perte.

Trop de sucre, trop de sel, trop de conservateurs, de colorants, d'édulcorants, de goûts synthétiques, trop de tout ce qui tue notre organisme, mais qui encourage notre palais à une certaine forme de dépendance.

J’étais chez une ami l’autre soir qui nous a généreusement servi du Guacamole en bocal, au regard de la notice écrite en caractères minuscules, j’ai pu remarquer la composition effrayante d’un produit fait à l’origine à base d’avocat, de jus de citron et d’épices.

Ainsi, au lieu de prendre des éléments naturels, on prend des produits manufacturés qui nous empoisonnent, inutile de vous dire que je n’ai pas consommé de cette abjecte mixture pour éviter une belle migraine.

Ma mère me disait qu’elle ne trouvait du jus de Cranberries qu’à tel endroit, c’est pourquoi elle s’y rendait :

- - Mais maman, quel est le pourcentage de Cranberries dans ton jus à ton avis ?

- - Je ne sais pas.

- - Si tu en as 12% tu peux déjà t’estimer heureuse, ce n’est que de l’eau, du sucre, des colorants, des conservateurs, car si tu devais boire du jus de cette baie à 100% il serait littéralement imbuvable. Alors franchement, pour de l’eau sucrée tu peux très bien la faire toi-même ta boisson.

Mais où veut-il en venir ? Me direz-vous.   Tout simplement à ce point, plus on contribuera à la production de l’alimentation manufacturée, plus nous tomberons malades, plus nous encouragerons la médecine allopathique à nous soigner contre nous-mêmes avec des moyens chimiques tous aussi destructeurs. On meurt parfois plus de la chimiothérapie que de son cancer, parce que le foie ne supporte pas la chimie, parce que les reins ne peuvent pas l’éliminer, parce que, parce que… Pour mille raisons.   Attention, je ne prétends aucunement que la chimiothérapie est inutile, je dis simplement qu’elle a également des effets pervers sur notre système immunitaire et biologique.   Admettons tout de même qu’il n’y a jamais eu autant de cancers qu’au XXe siècle, pourquoi ?   D’une part, on a jamais autant mangé de cochonneries depuis le XXe siècle, de pesticides dans les fruits et légumes, d’antibiotiques dans les viandes, de poulet auxquels on donne leurs propres excréments à manger, et oui, c’est la vérité, ne croyez pas que les poulets en batterie bénéficient d’une alimentation saine, on va où l’économie et le rendement nous mènent et qu’importe si l’alimentation que l’on nous sert est polluée, nous serons morts avant de remporter un procès.   Ne serait-il pas aujourd’hui temps de prendre conscience de ce qui nous entoure et de nous battre pour privilégier des fruits et légumes plus saints, pour les mangeurs de viande, des protéines de bonne qualité ?   Notre avenir se limite également à ce que nous avons dans notre assiette. Cessons de croire que de boire des boissons sucrées et de manger du Junk food est sans effet, c’est une erreur, nous sommes le reflet de ce que nous mangeons.   Les mangeurs de porc finissent par ressembler à leur victime, gros, gras, le teint rosé et pustuleux par endroit, le cœur entouré de graisse, vous ne l’avez jamais remarqué ?   Bien sûr les mangeurs de concombres n’ont pas des têtes de concombres, mais si vous ne vous alimentiez que de carottes votre teint serait légèrement orangé, comment je le sais, parce que cela m’est arrivé. Le béta-carotène a investi ma mélanine et j’étais couleur carotte. Nous sommes le reflet de notre alimentation tout comme nos maladies reflètent notre alimentation. Nos organes rejettent certains aliments, nous développons des pathologies diverses, migraines, céphalées, maux de dos, et quantité d’autres maladies consécutives à notre environnement alimentaire, géographique, sans compter le stress de la vie moderne.   Si nous souhaitons conserver notre capital santé, nous devons impérativement choisir avec soin notre alimentation et peut-être manger en plus faible quantité et mieux. C’est plus facile à dire qu’à faire, j’en ai conscience et je ne jette la pierre à personne, chacun fait comme il peut dans une société qui n’épargne justement, personne.   Ah ! Nous vivons une époque formidable…

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