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À l'hôpital, on vous tue....suite...

Publié le 25 septembre 2009 par Philippejandrok

8f33acf03f59fdd5b91072223913cd07.jpg… Depuis plus d’une semaine je réclamai une perfusion pour alimenter mamie Gaby, et depuis une semaine le médecin s’acharnait à lui servir des repas alors qu’elle ne pouvait pas les garder, rendant le tout, dès qu’elle ingérait quoique ce soit.

Dans son état, ayant perdu 30 kg depuis un mois, à tousser comme un tuberculeux sans qu’on lui donne de traitement pour ne pas faire un masque, elle supporte à 80 ans une douleur épouvantable « sous surveillance médicale » avec deux « doliprane » pour tenir le coup. La morale, c’est qu’à l’hôpital aujourd’hui, on vous laisse crever par principe.

Avant hier, on lui a fait une biopsie, mais les Pieds Nickelés l’ont pratiqué sur un ganglion saint, moralité, il faut remettre ça sous anesthésie générale et comme les médecins constatent aujourd’hui, après 15 jours de clinique, que leur cliente (je ne dis pas patiente à dessein) est trop faible, et bien, on décide tout à coup de la mettre sous perfusion pour qu’elle résiste à l’intervention.

C’est donc qu’ils n’ont fait aucun effort pour la soigner jusqu’alors, dans l’espoir peut-être, de s’en débarrasser. Il est vrai que les hôpitaux deviennent l’antichambre des pompes funèbres de nos jours.

Mais quelle bande de crétins sans cervelles qui ont obtenu leur diplôme de toubib dans un bled au fin fond d’un cratère oublié.

Comment peut-on être aussi bête lorsque l’on est soi-disant savant ?

Le pire, c’est que les veines du patient pour la perfusion, et bien, on ne les a pas trouvées et que l’examen est prévu pour mercredi prochain, sauf que dans 5 jours, la pauvre femme sera morte de faim et de fatigue dans cette clinique du quartier de la gare de la ville de Strasbourg. Des Branquignoles ! Des rigolos, des imbéciles arrogants et prétentieux qui tiennent dans leur main la responsabilité de la vie d’individus et qui se prennent pour des dieux ?

Le médecin a demandé à la fille de la patiente de l’appeler en fin de matinée le lendemain, ce qui s’est produit à 11 h30 du matin :

-Oh arrêtez donc de m’appeler vous et votre frère, ça devient agaçant et je vous ai dit, en fin de matinée… Répondit le médecin.

- - Docteur, 11h30, ce n’est pas fin de la matinée pour vous ?

- Non !

-Alors quelle serait la fin de matinée pour vous ?

- - 12h !

-Ah ! 12h !

En fait le médecin ne savait pas comment avouer qu’ils s’étaient trompés de ganglion, eux qui savent toujours tout, les connards de service en blouse blanche ! Mon ami disait de moi à un de ses frères :   - Philippe n’a confiance en personne en milieu hospitalier !   - La preuve est faite !   Comment se fait-il que nous, qui ne sommes pas qualifiés, sachions les bases nécessaires pour permettre de garder en vie ceux que nous aimons et pas les médecins ?   Parce que nous n’avons pas l’orgueil et la vanité de prétendre posséder la connaissance validée par un diplôme et que notre investissement est sincère alors que le leur est purement professionnel, comme une routine, un quotidien ennuyeux.   Mais, mais, si Mamie Gaby avait été la mère du Président, je vous prie de croire qu’elle aurait été soignée autrement plus rapidement.   Il y a, il existe de véritables injustices dans notre démocratie et rien que celle-là est un exemple sensible de la réalité quotidienne à laquelle nous assistons.   Nous vivons une époque formidable !

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