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Vroom Vroom

Publié le 27 septembre 2009 par Angie21
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L'autre jour, je suis tombée sur cet article, relatant les faits de la sortie à coups de pieds dans le derrière de Flavio Briatore, célèbre patron d'écurie F1, qui défraye plus les chroniques pipole que la Revue Automobile.

Et donc, Flavio a été gentiment mais sûrement poussé vers la porte de l'écurie Renault et ceci à vie, après que Nelson Piquet Jr, fils de, a eu des remords et tout déballé à la FIA. Il aurait provoqué une sortie de route volontaire pour que Fernando Alonso, numéro 1 de l'écurie éponyme, puisse gagner.
Arriver en pôle position, tel est le crédo du sexe dit fort. Un peu comme quand ils sont sous la douche après un match et qu'ils s'espionnent leur levier de vitesse respectif.
Mince, son manche est plus long que le mien. Bouhou.
Ah les hommes et les 4 roues. La petite faiblesse qui les perdra.


Ca m'a ramené quelques années en arrière, lorsque je travaillais pour un grand cigarettier et sponsor officiel de l'écurie du cavallo nero sur fond jaune, le papa de la cowboy attitude chevauchant les grands espaces du Montana, au visage burriné, clope au bec.
La première fois que j'ai reçu une invitation pour assister à un grand prix avec viste des paddocks, serrage de mains et accès libre au buffet VIP, j'ai osé dire que ça ne m'intéressait pas. La faune environnante a crié au scandale, mais comment peut on refuser d'aller voir des petites voitures tourner en rond et vrombir à qui mieux mieux ? Ben oui, comment ?
Ou quand j'ai été conviée à assister à un séminaire de haute importance avec visite de la mythique Scuderia Maranello. J'avais râlé, je voulais le séminaire au Brésil, alors je n'y suis pas allée. Persona non grata au 4ème étage pendant au moins une semaine. Une telle invitation ne se refuse pas, voyons.

Et pourtant.
Même quand Schumi passait les portes du bureau, c'était l'émeute chez les chromosomes XY.

Un jour, il a distribué des casquettes signées de ses blanches mains, quand il s'est présenté devant moi avec son sourire de bourrin de compétition, j'ai simplement décliné le cadeau "Nein, danke schon". Bannie des after works du jeudi pendant un mois que j'ai été.

Pourtant, si on m'avait invité à Lacanau pour aller interviewer Kelly Slater, le champion de surf le plus sexy de la planète, j'aurais même donné de ma personne pour tester le sportif ce sport. Comme quoi, tout est toujours une question de priorités.

Salut, ça farte ?


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