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Culturel & Politique (et vice versa)

Publié le 28 septembre 2009 par Didier54 @Partages
Culturel & Politique (et vice versa)C'est un signe des temps, assurément. De mes temps. J'abnègue.
Il fut une période où mes dimanches soirs télévisés indiquaient urgences ou recherche disparus. Ou encore les experts. Parfois, an américan'film à big budget prenait place dans ma grille. Il m'arrivait de terminer par des blablas footeux sur une autre chaîne commerciale.
Depuis quelques semaines, ma zapette du dimanche va de la Cinq à la Trois en passant par la Quatre.
Mes dimanches se font documentaires, enquêtes.
Et j'aime bien parfois ce que devient cette télévision publique, que d'aucuns disent trop peu culturelle et que d'autres pas assez politique, réclamant je ne sais quoi après avoir éradiqué - pour mon bonheur - la réclame du soir.
Politique
Le sens premier n'est pas réduit à Relatif aux affaires de l'État et à leur conduite mais est bel et bien à qui a rapport à la société organisée.
Culturel
Le sens premier n'est pas qui est relatif à un mode de culture traditionnel dans une société donnée consistant en un ensemble de connaissances et de valeurs abstraites acquises méthodiquement mais bel et bien relatif à la culture en tant que acquisition et possession par l'esprit des connaissances qui l'enrichissent ; qui concerne l'acquisition et la possession par l'esprit des connaissances qui l'enrichissent.
L'autre dimanche, successivement, je n'ai donc pas regardé la télé. Mais passé une soirée culturelle et politique. Nuance.
J'ai beaucoup appris sur la manière dont on "gère" (et ne digère pas toujours ou pas toujours très bien) nos déchets. Où société de consommation rime avec gaspillage, mais aussi avec créativité et initiatives bénévoles. Avec esprit malin et gros connards. Je choisi l'esprit sain.
Je suis allé sur les traces des gitans, notant que quand deux peuples qui ont peur cohabitent, le ménage n'est pas aisé. Je choisi ceux qui tolèrent.
J'ai découvert en passant que quoi qu'on en dise, il est encore du journalisme où l'on peut se souvenir que l'important, c'est la question.
Ensuite, j'ai suivi l'extraordinaire avancée qu'est le SAMU. Où tout fonctionne au service de la santé, des urgences. Où ça communique, raisonne solution, comprend, et ne juge pas quand ça ne comprend pas. Quelque part, on se dit que quand on veut, on est capable de grandes choses. Car le "15", c'est une sacrée machine, impressionnante organisation au service de, et je me disais que c'est aussi des gens de l'abnégation. Si "on" est souvent très con, "on" est un très bon aussi. Je choisis le bon.
Enfin, je suis revenu sur les "migrants de Calais", j'ai découvert les asexuels (et n'ai pas tout capté), j'ai noté que "un village français" allait revenir sur les écrans. Bref, j'ai vu des femmes, des hommes, des vies et cette épaisseur humaine, parfois seulement dévoilée, n'était pas de la frime. Et si elle relevait parfois de l'abnégation, elle était aussi de nature à se dire que l'air de rien, pour peu que l'on veuille bien le voir, plein de signaux ici et là pépitent autour de nous. Dans ce que l'on nous montre, il y a aussi tout ce que l'on veut bien voir.

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