De Guy Carlier à Nadine Morano

Guy Carlier vient de publier « Nadine Morano – une chanson populaire », avec en bandeau de couverture «  je la détestais, vous allez l’aimer ».

 

Si j’apprécie les chroniques de l’ex complice de Marc Olivier Fogiel, du photographe critique du monde du sport, de l’auteur de différents ouvrages où l’humour grinçant se bataille avec la satire, j’avoue, que sa prestation dans On est pas couché de Laurent Ruquier, en serait presque arrivée à me faire revenir sur mon penchant pour cette excellente plume.

Face à Eric Zemour et Eric Nollau, en présence de la secrétaire d’état à la famille au sujet de son livre qui lui rend un hommage en fil rouge, j’ai découvert un personnage qui semblait mal accepter la controverse, dont le sourire, qui pourtant devrait lui servir d’atout, était comme effacé de son visage, et qui, accaparait la parole s’en laisser vraiment les autres s’exprimer, allant jusqu’à interrompre Nadine Morano quand elle s’exprimait.

Si elle défend des sujets sensibles (homo-parentalité, handicaps …), qu’elle donne l’impression d’être un peu un électron libre, la Castafiore du milieu gouvernemental, même si elle est un soutient indéfectible de Nicolas Sarkozy, que parfois ses positions politiques sont caricaturales, il est vrai, que lorsqu’on la voit « s’éclater » en boite sur une vidéo, ou s’enflammer pour une cause humanitaire, on peut sans doute lire le livre de Guy Carlier pour essayer d’en savoir plus.

Mais en revenant au point de départ de cet article, quelle mouche a piqué Guy Carlier de devenir ce soir là, ce qu’il combat le plus, c’est à dire, ceux qui se prennent au sérieux ?

Le fait d’être un homme de gauche, qui fait un panégyrique d’une femme de droite le mettrait il mal à l’aise face à la critique d’un homme de gauche et d’un homme de droite …