Magazine Environnement

Changement climatique : ça chauffe pour les pays du Sud !

Publié le 29 septembre 2009 par Kak94

Ne laissons pas 50 ans de lutte contre la pauvreté partir
en fumée !


Sans action forte et rapide de la communauté internationale, et en particulier de la France, lors de la conférence de l’ONU sur le climat
en décembre prochain, les progrès accomplis depuis cinquante ans
en faveur du développement seront menacés.

Signez l'appel pour Copenhague

Ultimatum climatique

Aux côtés de dix autres ONG françaises, Oxfam France - Agir ici est signataire de l’appel « L’Ultimatum climatique » qui demande à Nicolas Sarkozy de s’engager en faveur d’un accord historique à Copenhague. Objectif : 1 million de signatures pour le climat !


Dans le cadre de cette coalition, Oxfam France - Agir ici lance pour la première fois une campagne pour attirer l'attention sur les enjeux des dérèglements climatiques pour les pays du Sud. Ceux-ci font d'ores
et déjà des millions de victimes et affectent directement le travail que nous menons dans les domaines de la santé, de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et de la prévention des conflits.

Copenhague, une occasion historique

Catastrophes naturelles, pénuries d’eau, sécheresses, maladies : le changement climatique est une réalité dont les effets sont déjà visibles pour des millions de personnes à travers le monde, essentiellement dans les pays pauvres.
Malgré la signature de traités internationaux tels que le protocole de Kyoto, la planète se réchauffe au-delà du seuil de variabilité naturelle du climat. Si nous ne faisons rien, ce réchauffement pourrait atteindre 4 °C d’ici à 2100. Les conséquences sociales et écologiques seront irréversibles.
La conférence de l’ONU sur le climat qui se tiendra à Copenhague en décembre prochain réunira les chefs d’état et de gouvernement de 192 pays pour une occasion historique de changer la donne. Ils devront répondre à l’urgence de la situation et aux nouvelles données scientifiques, avec comme ultime priorité de maintenir l’augmentation de la température mondiale sous la barre des 2 °C par rapport à 1850, en s’accordant sur des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) résultant de l’activité humaine.

La responsabilité des pays riches

Les pays riches, pollueurs historiques et principaux émetteurs de GES, portent une double responsabilité : celle de cesser de nuire, en réduisant dès maintenant et drastiquement leurs émissions ; celle d’aider les pays pauvres, en finançant les coûts auxquels ceux-ci doivent déjà faire face
pour s’adapter aux conséquences du changement climatique et limiter
leurs propres émissions.
Les pays industrialisés doivent admettre la profonde injustice au coeur du changement climatique : les populations les plus vulnérables du monde
sont les principales victimes du réchauffement de la planète, alors qu’elles en sont les moins responsables et ne disposent pas des moyens techniques, humains et financiers pour s’y adapter. Ils doivent reconnaître
et prendre leurs responsabilités à l’égard de ces pays pour lesquels le changement climatique est un fardeau supplémentaire dans la lutte contre
la pauvreté.
La France doit prendre la tête de ce combat, au niveau mondial, européen et national. C’est pourquoi, à travers cette campagne, nous interpellons le président de la République, Nicolas Sarkozy, le ministre de l’écologie,
Jean-Louis Borloo, ainsi que les députés français afin qu’ils se saisissent
de l’urgence de la situation et mettent tout en oeuvre pour honorer notre
« dette écologique » envers les pays pauvres.

Le véritable coût du changement climatique ne se
mesurera pas en euros, mais en vies humaines.
Le compte à rebours a commencé.


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