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Polanski-Kadhafi : même combat !

Publié le 29 septembre 2009 par Kalvin Whiteoak
Publié par Kalvin Whiteoak dans A la une, Justice le 29.09.2009 | 0 commentaire Polanski-Kadhafi : même combat !

La Suisse a enfin compris comment traiter le problème de ses « infirmiers » retenus en otage en Libye : profiter de l’avantage de jouer avec les blancs dans la partie d’échecs que Polanski livre aux diverses autorités judiciaires du monde pour éviter d’avoir à comparaître devant la justice de son (de l’un de ses )pays depuis plus de trente ans, le cravater en douce à la sortie d’un avion d’une façon qu’aucun digne représentant des artistes offusqués n’aurait condamnée s’agissant d’un réfugié malien en rupture de ban, et provoquer l’ire officielle de la France et les sur-réactions stupides que l’on connaît, de quelque bord politique qu’elles surgissent.

La France a ceci de particulier qu’elle possède une justice non pas à deux (comme en Suisse)  mais à trois vitesses : celles des manants, celles des suzerains et celle des intouchables. Or quand un intouchable est attaqué, la France se prend les pieds dans le tapis de rage et raconte n’importe quoi.

On prend chez Astérix notre « chère Eveline Widmer-Schlumpf » pour quelqu’un de raide comme la justice de … Berne. A juste titre.

Sauf qu’en l’occurrence elle a semble-t-il et sans s’en rendre compte réussi un bon coup : mettre hors de lui Sarkoléon, qui depuis dimanche déjà se mêle de tout alors qu’il ne s’agit que d’un problème juridique-judiciaire exclusivement américano-suisse. Le fait que Polanski soit français ne joue aucun rôle dans le déroulement de la procédure. Mais lui est surtout naïf, arrogant et visiblement fort mal conseillé.

Maintenant, dans cette partie d’échecs où tous les coups sont permis, il ne reste plus à Sarko que d’envoyer une de ses épouses dans un gros avion pour rechercher nos fameux otages infirmiers à nous. Il aime tellement ça.

Et alors, peut-être que la clé de la geôle zurichoise du cinéaste va subrepticement tomber de la poche de l’un de ses gardiens pour lui permettre d’aller attendre la décision judiciaire suisse au coin du feu dans son chalet de Gstaad.

Ce qui serait évidemment une exception scandaleuse, mais bien en ligne avec le système judiciaire français de justice à trois vitesses.


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