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Ambroise Monod, artiste de la récup.

Publié le 30 septembre 2009 par Greenoblog

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Nous aimons l’art, et l’art de redonner vie à des débris, des objets destinés à disparaître, car ne trouvant plus la possibilité de remplir la fonction première, celle qui leur avait été attribuée bien avant leur naissance, quand il n’étaient encore que projets d’inventions, plans et prototypes. Obsolètes ou simplement partiellement cassés, tout n’est peut-être pas fini pour eux, car au lieu de venir grossir les rangs de ces déchets inutiles dont nous ne savons plus quoi faire, il vont avoir la chance de tomber entre les mains d’Ambroise Monod!

Ambroise Monod, artiste de la récup.
Ambroise Monod, artiste de la récup.
Ambroise Monod, artiste de la récup.

Ambroise Monod, artiste de la récup.
Ambroise Monod, artiste de la récup.
Ambroise Monod, artiste de la récup.

Ambroise Monod, artiste de la récup.

Ambroise Monod est né le 8 mars 1938 à Paris, mais passe toute sa jeunesse au Sénégal où s’enracine la pratique de la récupération. Successivement pasteur, universitaire, journaliste, Ambroise MONOD a toujours porté un regard créatif sur le déchet en particulier, et l’environnement en général, non point pour produire des oeuvres d’art mais pour rendre sensibles les possibilités créatives qui sommeillent en nous.
En 1969, il rédige le manifeste du RECUP’ART®, marque déposée, et décrit cette démarche qui ouvre sans borne les champs de la création et confirme tout créateur dans la jubilation de ses capacités.
Depuis, d’expositions en interventions publiques, il propose d’explorer la richesse du rapport jeter – créer, à tous âges, sur toutes matières – déchets compris -, en tous emplois du temps.
Le RECUP’ART, comme une façon de vivre en couleurs le gris des horizons.

Et comme il se définit, dans son travail artistique, comme un trans-formeur, on pourrait en conclure que, chez Ambroise Monod, tout est dans la forme. Ce qui pourrait être une clef pour comprendre sa démarche : ne s’agit-il pas de redonner forme à des objets ou des débris qui n’en ont plus, de reformer ce qui était réformé ?
Derrière ces jeux de mots, se cache peut-être un autre jeu, plus subtil, celui de la recherche du sens, en gardant à ce terme ses deux acceptions : signification et direction.
Mais, parce qu’il affirme que son oeuvre est d’abord celle d’un artisan, peut-être convient-il, un peu comme on le faisait autrefois pour les compagnons, François la Vertu ou Marceau Coeur fidèle, de se borner à présenter : Ambroise Monod, le Récup’art.


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