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Histoire

Publié le 04 octobre 2009 par Jplegrand
Le Roi, les Coquins et le Peuple

Au royaume, il y a des moments où sa Majesté prend beaucoup d'intérêt pour les choses de la Justice. En général c'est souvent à quelques mois des élections pour que le bon peuple puisse penser que les coquins seront bientôt pendus ! Au royaume on a laissé les coquins faire leurs affaires en sachant qu'elles n'étaient pas bien propres. C'est que sa Majesté sait qu'un jour ça peut lui servir que de laisser les coquins agir en toute impunité. Voilà que le Roi, dont la popularité n'est plus ce qu'elle était a besoin de redorer son blason. "Et si je poursuivais les quelques coquins qui ont tant profité du système, je pourrais les livrer à la vindicte populaire et échapper au cruel jugement des manants. Je pourrais peut-être même retrouver cette popularité d'autrefois quand je suis monté sur le trône" se dit le souverain ! Ni une, ni deux, le monarque appelle sur le champ le garde  des sceaux et lui désigne deux coquins, l'un seigneur nommé Jean de l'Huemepet  et l'autre Pierre de Péesse. Tous deux ont commis des délits que la morale réprouve et que la justice royale doit punir. La maréchaussée est alors envoyée, le premier coquin arrêté, il est  jugé puis pendu après avoir reconnu sous la question avoir volé quelques deniers dans la poche de quelques gueux. Le deuxième est arrêté quelques semaines après. Interrogé sans question, il parle de lui-même et avoue ce que toute la baronnie supputait : il a omis de déclarer au Trésor royal les écus d'or  qu'il a collectés auprès de ses vassaux en leur laissant une quote-part pour acheter leur silence. Mais l'un d'entre eux en vendant la mèche allume l'incendie qui enflamme tout la pays. Le Roi fait alors force publicité à ces deux affaires et se présente comme le suprême justicier. Mais le bon peuple qui crève de faim et de misère manifeste toute sa colère, ce ne sont pas ces deux têtes de coquins au bout de cordes ou de pics qui leur donneront ripailles. Partout les manants se rassemblent, partout ils élisent leurs propres assemblées. Dans cette histoire aussi,  le Roi  alors s'enfuit, mais vite rattrapé, au bout d'une corde est balancé ! Moralité : il n' y a point besoin de Roi, ni de coquins, vievement que tout ce monde nous débarasse le plancher !

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