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L'étudiante

Publié le 06 octobre 2009 par Olivier Walmacq

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genre: gnan-gnan
année: 1988
durée: 1h45

l'histoire: Valentine prépare son agrégation et ne dispose donc pas de loisirs: elle doit beaucoup travailler. Ella va cependant tomber amoureuse d'Edouard, un jeune musicien.

la critique de Eelsoliver:

Elle, est étudiante et passe son agrégation pour devenir professeur à la fac. Lui, est un chanteur ringard et un gros naze qui joue de la musique pourrie à base de synthés Bontempi.
Oui, mais voilà, elle vit le jour pendant que lui vit la nuit... Autant de problèmes passionnants que ce film, réalisé par le pied gauche dans le plâtre de Claude Pinoteau, tente d'aborder avec une incroyable niaiserie.

Bienvenue dans l'univers de l'étudiante, probablement l'une des romances françaises les plus pourries de ces 20 dernières années.
Pas étonnant de retrouver notre chère actrice, Sophie Marceau, plus connue pour son déballage de nichons siliconés pendant certains festivals que pour son véritable talent.

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Quant à Vincent Lindon, c'est loin d'être un mauvais acteur. Mais lui aussi, a ses films honteux et à l'époque, il n'était pas encore la star qu'il est aujourd'hui.
Il fallait donc bien penser à bouffer et à payer sa facture d'électricité à la fin du mois. En résulte une comédie dramatique gnan-gnante, nunuche, stupide, simplette et bourrée de stéréotypes.

En vérité, on se demande comment ce naveton de premier choix arrive à tenir sur une heure et 45 minutes de bobine, tellement il ne se passe rien !
C'est affligeant... Oui, on verra Sophie Marceau trépigner pour son oral (qu'elle finira évidemment par décrocher). Oui, Vincent Lindon nous fera écouter ses compositions chiasseuses à base de synthés et de flûtes... Oh mon dieu, pitié, sortez-moi de ce film !!!

Note:

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La critique d'Ideyvonne :

Bon, comment vous convaincre du contraire, après tout ce que Eels a si gentillement bavé sur ce film? D'abord, à cette époque les seins de "Miss Marceau" n'étaient pas encore siliconnés, mais c'est pas là le sujet du film...

L'étudiante nous parle donc des déboires d'une jeune fille qui se plonge à fond dans ses études pour décrocher l'agrégation (et dieu sait si c'est difficile!) ce qui lui permettra d'excercer le métier qu'elle aime. Mais voilà, sa rencontre avec un musicien bohême chamboule sa vie et elle se rend compte que le temps devient son pire ennemi car non seulement elle ne peut se partager équitablement entre études et amour, mais elle ne veut pas perdre l'un au détriment de l'autre!
Seule la date butoir du passage de l'agreg' qui engendre un stress de plus en plus ingérable ainsi que de fréquentes disputes avec Ned, décidera Valentine à rompre.

Claude Pinoteau réalise ici un film complètement réaliste mettant en place une réelle toile de fond : le dilemne entre la réussite sociale et l'amour.
Pour cela, il choisit 2 personnages aux univers complètement différents afin de nous faire comprendre que la vie nous oblige à faire des choix, même s'ils sont difficiles.
Et c'est dans un final éblouissant d'émotions que son personnage principal se rendra compte que son choix n'était peut-être pas le bon.

Ma note : 16/20


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