Conti bernés, Conti en berne …

Les ouvriers de Continental ont appris lundi une information qu’ils connaissaient malheureusement déjà :  Le gouvernement leur a menti.

En effet, après la décision de la maison mère allemande de fermer le site de Clairoix (Oise), Patrick Devedjian avait annoncé en grandes pompes qu’il ne fallait pas s’inquiéter et qu’un repreneur serait trouvé avant l’été.

Le Ministre avait alors sorti de sa manche un groupe de Dubaï, « MAG», qui n’opérait jusqu’alors qu’en tant que distributeur, loin de la complexité donc du processus de production. Incompréhension puis méfiance de la part des ouvriers de Continental qui lors de la visite des représentants du groupe en France dénichent la supercherie. Les repreneurs ignorent tout de l’activité et non aucune stratégie pour le site, dont acte, les salariés passent à autre chose et continuent leur lutte. Pourtant, le Gouvernement persiste et demande du temps pour que les choses se fassent, promettant toujours la reprise de l’activité sur site et l’absence de licenciements.

Lundi 5 octobre après plus de 4 mois de tergiversations, l’annonce tombe les négociations sont rompus d’un commun accord entre Continental et MAG, le temps pour le Gouvernement de faire passer la pilule à des salariés bien amers.

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