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District 9

Publié le 09 octobre 2009 par Cinephileamateur
Affiche françaiseCinéphile du jour, bonjour !!! Ça faisait un petit moment maintenant que par manque de temps je n'avais pas pu faire un billet consacré à un long métrage. Je profite donc de l'occasion pour vous parler aujourd'hui de "District 9", film que j'ai vu en salles il y a quelques semaines. Pour avoir quelques informations au sujet de ce film et connaître mon avis, n'ayez pas peur des crevettes, il vous suffit juste de cliquez sur "Lire la suite"...
"Ça sera vite fait. Ça sera fait proprement. Et surtout, ça sera fait discrètement."
Il s'agit d'un film de science-fiction néo-zélandais et américain qui est sorti dans nos salles obscures le 16 septembre 2009 (le film est sorti en Nouvelle-Zélande le 13 août 2009 et aux Etats-Unis le 14 août 2009) et dont la durée est de 1 heure 50.
"District 9" est un film écris et mis en scène par Neill Blomkamp.
Le film à été produit par Peter Jackson et Philippa Boyens.
Le scénario à aussi été co-écris par Terri Tatchell.
La bande originale du film est l'œuvre de Clinton Shorter.
Film tous publics lors de sa sortie en salles.
Quelques vidéos sur le film

Site officiel du film (français)

Le blog anti MNU (français)

Site du MNU (anglais)

Site officiel du film (anglais)

Deuxième site officiel du film (anglais)


Sharlto Copley district_2.jpg

"District 9" est le premier long-métrage de Neill Blomkamp. Supporté par Peter Jackson ("Le Seigneur des anneaux"), qui agit ici en tant que producteur, ce jeune réalisateur devait à l'origine adapter le jeu vidéo "Halo" avant que le projet ne soit abandonné. Il obtint finalement un budget de 30 millions de dollars pour réaliser son premier film. Somme qui fut rentabilisée aux Etats-Unis dès le premier week-end d'exploitation.
Dans le film, un gang de Nigérians fait régner la terreur au sein de District 9 et parmi les aliens, qu'ils rendent dociles avec de la pâté pour chat. Une vision que n'a pas apprécié le gouvernement nigérian, qui a demandé à ses exploitants de salles de boycotter la diffusion du film de Neill Blomkamp. "Nous sommes vraiment en colère parce que le film dénigre clairement l'image du Nigéria, en nous dépeignant comme des cannibales, comme des criminels" a déclaré le ministre de l'information Dora Akunyili; "même le nom de notre ancien président est clairement identifié comme étant le chef du gang". L'acteur malien qui incarne ce chef, Eugene Khumbanyiwa, porte en effet le surnom de Obasanjo dans le film, qui était le nom de famille de l'ancien président du Nigéria, Olusegun Obasanjo.
En 2005, après s'être fait un nom dans le domaine de la publicité et des effets visuels, Neill Blomkamp réalisa son premier court métrage : "Alive in Joburg". A l'instar de "District 9", "Alive in Joburg" plongeait le spectateur dans un Johannesburg fictif, en proie aux problèmes d'intégration d'extraterrestres. On pouvait déjà y apercevoir Sharlto Copley (Wikus dans "District 9"), qui agissait à l'époque également en tant que producteur.
Pour développer les créatures de "District 9", Neill Blomkamp a fait appel aux artistes de WETA Workshop ("Le Seigneur des anneaux"). Joe Dunckley, le superviseur des effets plateau, explique : "L'idée de base était que les non-humains devaient avoir un exosquelette d'insecte croisé avec celui d'un crustacé. Ils ont des jointures tendineuses et fragiles entre les parties dures de leur carapace, un peu comme les crabes et les langoustes. Ils ont été faits pour inspirer le dégoût, et comme ils sécrètent une sorte de résine, nous avons utilisé plusieurs sortes de matières gluantes pour leur donner cet aspect brillant et vivant."
Pour créer les extraterrestres, l'équipe du film a utilisé autant d'effets visuels que d'effets spéciaux physiques. Certaines parties de leur corps, comme leur taille très fine et leurs jambes coudées ne pouvaient être animées que grâce aux ordinateurs.
Le réalisateur revient sur la forme si particulière du film, entre fiction et documentaire : "Le film imite les dépêches dont les chaînes de télévision, Internet et d'autres sources d'information nous inondent en continu. C'est un peu comme si vous découvriez une seule et même histoire au travers de plusieurs médias. Autrefois, on découvrait un sujet dans un seul journal. Aujourd'hui, les images et les écrans sont partout, et nous nous sommes habitués à vivre avec cette profusion. De plus, l'avènement de la téléréalité a encore davantage brouillé la frontière entre la réalité et le divertissement."
Si Neill Blomkamp a mis en scène la majeure partie des séquences du film, il a également utilisé des images tournées par la South African Broadcasting Corporation, Reuters, et d'autres agences de presse.
Originaire d'Afrique du Sud, Neill Blomkamp tenait à tourner dans la ville de Johannesburg : "Nous n'aurions jamais pu reproduire ailleurs tout ce que nous avons à Johannesburg. Il y a trop de détails visuels ici, la poussière, les barbelés, la mauvaise herbe, c'est très riche sur le plan visuel. Pour qu'un film comme celui-ci fonctionne, je pense qu'il faut un certain degré de réalisme, de pollution et de crasse."
Le tournage s'est déroulé pendant l'hiver car, à cette période, l'atmosphère particulièrement sèche rend les lieux presque désertiques (à l'inverse de l'été où la végétation est bien plus luxuriante). Neill Blomkamp : "Nous avons filmé en hiver parce que je voulais un décor aride, une sorte de paysage urbain à l'abandon. En hiver, quand vous regardez autour de vous, il y a des feux, des cendres et de la poussière partout, et la pollution vous empêche de voir l'horizon. C'était exactement ce que je voulais."
Le tournage s'est déroulé dans de véritables environnements de la banlieue de Soweto, à Tshiawelo. Les cabanes existaient avant que l'équipe n'y pose ses caméras. "En fait, nous avons acheté tout ce qui restait des cabanes détruites, explique le chef décorateur Philip Ivey, et nous les avons reconstruites avec tous ces matériaux. Cela nous a évité d'avoir à les vieillir nous-mêmes. Nous avons ainsi gagné beaucoup de temps et les décors étaient bien plus authentiques."
Jason Cope, qui interprète l'extraterrestre Christopher Johnson, a aussi prêté son corps à une dizaine de personnages différents. "Ma mère était très excitée quand j'ai eu le rôle, raconte-t-il. Quand elle m'a demandé ce que j'allais jouer, j'ai répondu : 'Une communauté d'extraterrestres dans un township'. Il lui a fallu du temps pour comprendre."
Le producteur Peter Jackson a confié à Neill Blomkamp un budget de 30 millions de dollars. Ce n'est pas anodin : Robert Zemeckis avait confié la même somme à Jackson pour la réalisation de son premier film hollywoodien, "Fantômes contre Fantômes" !
Depuis le début, Neill Blomkamp voulait faire de "District 9" un film qui sorte des conventions et brouille les frontières entre les styles cinématographiques. Le réalisateur explique : "Le film rebondit sans cesse de notre histoire, qui est bien sûr une fiction, à un mode ultra réaliste. Il alterne les scènes dramatiques avec des extraits de faux documentaires et de vraies images d’actualités de la South African Broadcasting Corporation, et tout cela pour raconter la même histoire. Quand on regarde 'District 9', on a l’impression de regarder quelque chose qui ressemble à un film, et qui pourtant semble étrangement réel."
Pour "Alive In Jo’burg", Neill Blomkamp avait parcouru les rues avec une petite équipe de tournage, cherchant à recueillir les réactions de vraies personnes. Il découvrit rapidement que son idée de réfugiés galactiques arrivant aux portes de la cité rejoignait les problèmes bien réels et la xénophobie de certains citoyens de Johannesburg face à l’afflux d’étrangers en situation illégale venus de pays voisins. Les réactions spontanées qu’il obtint face à la caméra apportèrent une authenticité troublante à son court métrage en brouillant la frontière entre la réalité et la fiction. Neill Blomkamp raconte : "Le but n’était pas de tromper les personnes que nous interviewions, mais d’obtenir des réponses les plus sincères possibles. Dans le fond, la situation sur laquelle nous leur posions des questions était exactement la même, la seule différence était que dans mon film, les étrangers illégaux étaient remplacés par des extraterrestres."
L’armure la plus sophistiquée de l’arsenal extraterrestre est l’exo-combinaison, une combinaison vivante biotechnologique qui se fixe elle-même sur l’extraterrestre, et que celui-ci contrôle de l’intérieur. Neill Blomkamp raconte : "La combinaison reconnaît Wikus comme un extraterrestre et se branche à son cerveau. Il ne fait plus qu’un avec elle, et quand les balles ricochent sur son armure métallique, elle envoie à son cerveau une sensation de douleur."
L’exo-combinaison a forcé le coordinateur des cascades Grant Hulley à modifier son approche des cascades. Il explique : "Dans la plupart des scènes, nous avons essayé de rester réalistes. Par exemple, quand une personne était touchée par une rafale de mitrailleuse, elle n’était pas projetée en arrière et ne passait pas à travers un mur. Par contre, quand l’exo-combinaison attaque, l’enfer se déchaîne, comme dans cette scène où un véhicule est propulsé dans les airs. Nous avons construit une rampe à l’endroit où devait se trouver l’exo-combinaison, qui a été ajoutée en images de synthèse lors de la postproduction. Après avoir pris de l’élan sur 300 mètres, le véhicule a touché la rampe à 80 km/h et a été projeté dans les airs en faisant un retournement à 270 degrés. Pour être honnête, je n’avais encore jamais fait cette cascade avec un véhicule aussi gros et je n’étais pas très sûr du résultat, mais au final, c’était encore mieux que ce que nous avions imaginé !"
"District 9" à été projeté en 2009 lors du festival de Deauville.
Sharlto Copley District 9

Le casting du film :

Sharlto Copley (Wikus van der Merwe), David James (Koobus), Jason Cope (Christopher), William Allen Young (Dirk Michaels), Robert Hobbs (Ross Piennar), Kenneth Nkosi (Thomas), Nathalie Boltt (Sarah Livingstone), Nick Blake (Francois Moraneu), Jed Brophy (James Hope), Vanessa Haywood (Tania Van De Merwe), Louis Minnaar (Piet Smit), Marian Hooman (Sandra Van De Merwe), Vittorio Leonardi (Michael Bloemstein), Mandla Gaduka (Fundiswa Mhlanga), Johan Van Schoor (Nicolas Van De Merwe), Stella Steenkamp (Phyllis Sinderson), Tim Gordon (Clive Henderson)...
Le synopsis du film :

Il y a vingt-huit ans, des extraterrestres entrèrent en contact avec la Terre...Ces visiteurs d'au-delà des étoiles étaient des réfugiés et furent installés dans le District 9, en Afrique du Sud, pendant que les nations du monde se querellaient pour savoir quoi en faire...Depuis, la gestion de la situation a été transférée au MNU (Multi-National United), une société privée qui n'a pas grand-chose à faire du sort de ces créatures, mais qui fera d'énormes bénéfices si elle arrive à faire fonctionner leur extraordinaire armement. Jusqu'à présent, toutes les tentatives ont échoué : pour que les armes marchent, il faut de l'ADN extraterrestre. La tension entre extraterrestres et humains atteint son maximum lorsque le MNU commence à évacuer les non-humains du District 9 vers un nouveau camp, en envoyant des agents de terrain s'occuper de leur transfert. L'un de ces agents, Wikus van der Merwe, contracte un virus extraterrestre qui se met à modifier son ADN. Wikus est à présent l'homme le plus recherché de la planète, celui qui vaut plus qu'une fortune : il est la clé qui permettra de percer le secret de la technologie alien.Repoussé, isolé, sans aide ni amis, il ne lui reste qu'un seul endroit où se cacher : le District 9...
Sharlto Copley Sharlto Copley

Après avoir suscité un gros buzz sur le net avec ses vidéos énigmatiques, "District 9" faisait sans nul doute partie des films les plus attendus et les plus prometteur du mois de septembre. Très intrigué par ce projet dont le nom (mercatique oblige) de Peter Jackson à la production était souvent mis en avant plus que le fait que Neill Blomkamp signé là son premier long métrage, c'est cependant sans en attendre beaucoup que je me suis déplacé en salles avec des amis avec comme seul but de passer un bon moment de cinéma.
Le bon moment je dois avouer que je l'ai eu. Avec un scénario intelligent, le film traite des extra-terrestres de façon originale est très différentes. Tout comme un bon George Romero avec ses zombies (toute proportions gardées bien sûr), le film se sers du prétexte extra-terrestre pour nous offrir certes un film de science fiction mais aussi une sérieuse analyse de nos sociétés actuelles et de ses dérives. Le racisme, le contrôle par une société privée à but lucratif, le commerce des armes, les trafics en tout genre, l'ignorance, la peur de ce qui nous est étranger... tout est pointé du doigt avec une extrême justesse. Au delà du simple divertissement, cette histoire est avant tout une satire sociale qui n'oublie pas aussi de parler de l'apartheid (du moins on le devine) en plaçant son intrigue en Afrique du Sud. J'ai lu certains avis dénonçant un certain racisme dans ce film mais pour ma part (après je peux me tromper) je n'ai pas interprété ce film de cette façon. Bien au contraire, je trouve que le film n'est pas du tout raciste et qu'il le dénonce. Je comprends toutefois pourquoi on pense cela car c'est vrai qu'il y à quand même quelques clichés comme les trafiquants nigérians mais je pense que le scénario est plus subtil que ça et que ce n'était pas son intention de dénigrer certaines personnes. J'ai beaucoup apprécié aussi le fait que ce film aborde son histoire de plusieurs points de vue grâce à sa mise en scène. On suit cette histoire du point de vue des protagonistes certes mais aussi du point de vue des médias ce qui permet d'avoir d'autres approches de réflexions et continue de me faire penser que ce scénario est intelligent et complexe. Avec le recul d'ailleurs, je pense qu'il faut plusieurs visionnage afin de bien voir toutes les subtilités du film qui en plus de son aspect divertissant ne laisse pas de côté l'aspect psychologique des choses. La présence légère d'humour apporte aussi à l'oeuvre un petit plaisir que je ne regrette pas sans que cela étouffe le film.
Composé de parfaits inconnus, du moins pour moi, la distribution est excellente. Le fait de mon côté de ne pas connaître ses différents acteurs à eu pour effets immédiat que l'on se sens tout de suite plus proche de ses personnages sans que l'on repense à un autre héros dans un autre film. Chaque acteurs joue bien le jeu à commencer par Sharlto Copley qui porte le film sur ses épaules. Personnage central du film, c'est aussi celui qui évolue le plus. Apparaissant au début comme un pauvre looser, petit à petit il va remplir plus l'écran et paraitre de plus en plus crédible et de plus en plus charismatique. D'ailleurs, en fonction des points de vue du film, c'est aussi le personnage qui est le plus complexe à joué. C'est ainsi que caméra à l'épaule avec la vision dans le vif du sujet il montre une image plus autoritaire, plus sûre de lui etc etc tandis que face à une caméra qui l'interview, il va apparaître plus léger, plus "naif" comme pour mettre le public qui va le regarder dans sa poche. L'acteur sachant toujours très bien alterné entre ses différents points de vue s'offre en tout cas une prestation magistrale. Avant "District 9", je ne le connaissais pas mais le comédien m'as tellement épaté que j'ai hâte de le revoir dans un film afin d'avoir un avis plus précis sur son jeu d'acteur qui pour le moment m'as beaucoup plu. Le reste de la distribution est elle aussi très bonne même si elle peut paraître un peu plus anecdotique tant Sharlto Copley reste le "héros" du film. Cependant, des acteurs comme David James par exemple s'en sorte à merveille. Ce dernier à un jeu qui joue peut être un peu trop avec le stéréotype mais cela ne fait qu'accentuer les traits de son personnage. Il a aussi une sérieuse reparti et un bon charisme ce qui fait qu'on peut regretter le fait de ne pas le voir plus. C'est dans le film la parfaite tête à claque qu'on aimerait bien voir se faire prendre une balle mais en même temps le plus tard possible car le personnage apporte des choses intéressantes à l'intrigue. Quoiqu'il en soit, je n'ai pas trouver qu'il y avait es fausses notes dans le jeu des différents comédiens que j'ai tous apprécié et voir évoluer.
Pour sa première réalisation pour un long métrage, Neill Blomkamp nous offre là un chef d'œuvre dans le genre. Aucune scène n'ait à jeté et chacune trouve son intérêt et sa justification dans le film. La réalisation est tout bonnement parfaite avec des plans riche, variés et très originaux qui se mettent au service du film. Les différents points de vue dans cette intrigue sont parfaitement bien démarqués tandis que le rythme est soutenu ce qui fait qu'à aucun moment l'ennui ne pointe le bout de son nez. Le seul petit reproche que l'on peut faire se situe au niveau de sa fin car même si scénaristiquement, cela tient la route, visuellement cela ressemble beaucoup trop à un jeu vidéo surtout avec l'arrivé du "robot" extra-terrestre. C'est peut être un clin d'œil au jeu vidéo "Halo", que Neill Blomkamp aurait du adapter au cinéma pour son premier film avant que le projet ne soit avorté mais là je vais peut être trop loin et je ne préfére pas m'avancer. Quoiqu'il en soit, j'ai vraiment été bluffé par la mise en scène puis excusez moi l'expression mais p***** quel pied de voir enfin quelqu'un filmé des scènes caméras à l'épaule de façon agréable sans qu'on es l'impression d'avoir un réalisateur épileptique. Je suis vraiment pas fan de la caméra à l'épaule en temps normal même si son utilisation peut être utile à un film parfois (trop longtemps, ça a tendance a me rendre malade) mais là, je n'ai ressenti aucun malaise et j'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à voir ce film à l'esthétique soigné. Les décors sont magnifiques avec une exploitation de Johannesbourg tout à fait justifié et qui grandi encore plus se sentiments de poussières et d'oppression. On se sens pas toujours en sécurité ce qui est bien puisque comme le personnage principal on n'as de cesse de rester sur le qui vive. La lumière chaude dégage une certaine sueur qui accentue la tension généré par ce film sans qu'elle retombe tandis que les effets spéciaux sont impressionnants (surtout quand on sais que le budget n'as été "que" de 30 millions de dollars alors que ce genre de film possède un budget en temps normal de 150 millions voir plus) à l'image du vaisseau mère incrusté dans le ciel de façon réaliste et sans surenchère qui donne l'impression qui s'agit d'un élément naturel du décor. J'ai beaucoup aimé la transformation de Wikus van der Merwe même si je trouve qu'entre le début et la fin de sa métamorphose il y a un gros trou dans le temps où il ne se passe plus rien ce qui m'as paru un peu bizarre. Ça reste anodin de toute façon tant le travail visuels est vraiment impressionnant.
Au final, "District 9" est une vraie claque cinématographique qui ravira tout les fans de science fiction qui retrouve ici un film intelligent qui en plus de nous en mettre plein la vue, n'oublie pas de nous faire réfléchir et à nous faire prendre position. Il s'agit d'un des meilleurs films de science fiction qui m'ait été donné de voir ses dernières années qui apporte un souffle nouveau sur le genre. Je suis resté tenu en haleine jusqu'à la fin et j'ai vraiment adoré ce film que je recommande vivement, surtout qu'on est pas spécialement obligé d'aimer la science-fiction pour apprécier ce film tant il est complexe et travaillé. Ça change de voir les extra-terrestres sous cet angle et une telle mise en scène ne peut que donner du plaisir au amateurs de bons gros films quand à Sharlto Copley, il reste un nom à retenir pour la suite tant sa performance contribue au succès du film. Un film à ne pas manquer.
Sharlto Copley District 9

La musique du film :

  1. Zingu 7 - Zola
  2. Bhampa - Pro
  3. Bhambatha - Zola
  4. 10111 - Molemi
  5. Hijack Stories - Zulu Mobb
  6. Die Leeuws (The Lions) - Jon et Drikson

Mini filmographie sélective :

Neill Blomkamp (scénariste, réalisateur) : Alive in Joburg...
Peter Jackson (producteur) : King Kong (2005), Le seigneur des anneaux 1 2 et 3, Créatures célestes, Fantômes contre fantômes...
Philippa Boyens (productrice) : King Kong (2005), Le seigneur des anneaux 1 2 et 3...
Clinton Shorter (compositeur) : Alivein Joburg...
Sharlto Copley : Alive in Joburg, L'agence tous risque - le film...
Jason Cope : Doomsday, Alive in Joburg...
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