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Is Google’s motto “Don’t be evil” bullshit ?

Publié le 11 octobre 2009 par Arnaud Briand

Depuis 4 ans, je propose à mes clients des conseils en référencement, écriture Web et utilisabilité, avec plus ou moins de succès. Depuis 4 ans, lorsque mes clients m’interrogent sur la technique front-end, je ne cesse de recommander une bonne structuration des pages, des URL tout-terrain tout en injectant certains des points de contrôle du référentiel AccessiWeb. En règle générale, avec un contenu de qualité et un travail de netlinking structuré dans le temps, les résultats sont là.

120 000 €uros d’achat de mots clés

Pourquoi ce titre ? Tout simplement parce que l’inénarrable Google ne cesse de m’inquiéter. Pour les besoins d’un client, j’ai eu l’occasion de travailler sur son référencement. Exit les pages satellites. Plusieurs sujets ont été travaillé : ergonomie, éditorial, URL, structuration, annuaires, netlinking, le tout avec toute la douceur qui caractérise certains référenceurs, pour éviter de brusquer Google.

Après 3 mois, date de la refonte, le site commence à pointer le bout de son nez, première page pour certains termes, seconde page pour d’autres, etc., longue traîne oblige. En parallèle, ce client, qui dépend aujourd’hui du search pour vendre ses services, dépense 500 €uros par jour en AdWords. Sur sa période de SEM, le budget avoisine près de 120 000 €uros. Pas mal, non ?

Monsieur, pouvons-nous vous aider ?

Après 6 mois d’activité intense, ce client stoppe ses campagnes. Voilà que Google vient d’empocher 120 000 €uros ! Trois semaines après cet arrêt, ce client reçoit un appel de Google, alors qu’il sous-traite ses campagnes. Le consultant Google questionne mon client :

Pourquoi avez-vous stoppé vos campagnes ? Pouvons-nous vous aider à les paramétrer ? Avez-vous besoin de conseil ?

D’ici quelques années, quand le search ne dépendra plus des mots clés, Google se passera des agences. Seulement, il semble qu’il ne souhaite pas attendre le poids des années.

Après ce premier appel, et seulement 3 semaines, voilà que la sentence tombe. Alors que le site détenait des positions en première page sur 40 mots clés de haute importance, nous voilà relégué entre la page 10 et la page 12 de notre moteur préféré. Remise en question totale, analyse des éventuelles erreurs, échanges avec le client. Que s’est-il passé ? Les liens, très bien, on en fait, mais pas à la chaîne. On retourne le problème dans tous les sens, et là, le client nous informe que Google l’a appelé. Ah bon ?

Up and down, money

Nous avions des doutes par le passé, pour d’autres clients. Par le passé, nous avions déjà constaté des fluctuations de positions naturelles liées à de l’activation et désactivation de campagnes SEM. Ce qui est le plus troublant, c’est que cet événement nous a encouragé à relancer une campagne durant 15 jours, avec un budget de 100 €uros par jour. Le client voulait lui aussi comprendre.

Et là, je vous jure, les positions sont revenues. Pour certains termes, placés 124ème, 118ème, nous avons débarqué à la 24ème et 27ème place après seulement 6 jours de réactivation.

Quelle morale ?

A part la morale financière, je serais tenté de penser qu’un gros budget AdWords ne passe pas sous le radar des équipes de Google, et que Jakob Nielsen avait encore raison en disant que Google est une sangsue (“Search engines as leeches on the web”). Même si cela n’est pas facile, il est urgent de s’éloigner de Google. Les médias sociaux, et Facebook en tant qu’outil de marketing relationnel, sont sans doute une partie de la solution.

Profil de Sergey Brin

Allez Sergey, regarde-nous dans les yeux et dis-nous la vérité !


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