Tour de France 2010 : commentaire - Sous les pavés la paix ?

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Juste un petit crochet par la région Centre (Montargis), et beaucoup de suspense montagnard pour ce que Christian Prudhomme appelle « une course dynamique, dans les régions, dans les terroirs, dans l'histoire ».
A défaut de terroir – puisque le Centre-Ouest ne verra pas les coureurs l'année prochaine – nous retiendrons l'histoire : avec la part belle offerte aux Pyrénées, c'est le souvenir de 1974 et de la double victoire de Jean-Pierre Danguillaume.
Pour le terroir, on appréciera aussi ce passage sur les pavés mythiques de Paris-Roubaix, pour le plus grand bonheur des puristes.
On appréciera enfin ce départ de Rotterdam et ce passage à Meise, en Belgique. Un plat pays où réside (n'en déplaise à MM. Contador, Armstrong, Schleck, présents hier matin à Paris) le plus grand cycliste sur route de tous les temps : Monsieur Eddy Merckx. Hommage mérité, à celui qui aura (déjà) 65 ans l'an prochain.
Rotterdam dont le maire, Ahmed Boutaleb, a prouvé qu'il avait tout compris de la magie du Tour : il en appelle au retour d'Yvette Horner.
A 87 ans, la musicienne n'a peut-être pas dit son dernier mot… On attend avec lui, avec elle, le retour de ce Tour comme on l'aime.
Loin des intrigues et des tricheries. Loin de la came et des overdoses. Un Tour dans l'esprit sportif, tout simplement.
C'est à vous, messieurs…

Éric Richard
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Sous les pavés la paix ?