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11 Septembre

Publié le 15 octobre 2009 par Didier Vincent
Septembre noir.


Les naïfs négationnistes semblent croire en une vérité une et indivisible, il semblent croire qu’il y a une vérité de l’histoire qui serait écrite quelque part, une fois pour toutes, et qu’il s’agirait simplement de dénicher. Parce qu’en fait, ils nient le réel, au fond. C’est un peu comme les adorateurs des soucoupes volantes qui eux ne volent pas bien haut avec leurs litanies de témoignages hallucinés et dûment prouvés. Rien ni personne ne leur en fera démordre. C’est le syndrome des envahisseurs (la série). Alors, ils ressassent éternellement toutes ces questions sans réponses comme devant un accident on refait sans cesse l’histoire en ce disant « ce n’est pas vrai. Si seulement j’étais parti quelques secondes plus tôt, ça ne se serait pas produit. ».

On leur cacherait la divine réalité vraie : en l’occurrence ce rapport qui éviterait d’ébruiter de fâcheux secrets. Ils cherchent le monstre dans l’armoire de leur enfance. Ils cherchent, en dévissant les garnitures du coffre fort, à en forcer l’entrée. Ce sont des chevaliers blancs qui attendent le règne du divin. Il doit y a voir UNE explication autre, sous le lacis des mensonges. Et le fait est que leur pseudo questionnement tient en mille arguties, en mille subtilités finement analysées, finement mascérees. Quelle candeur, au fond. Ce sont des exégètes qui attendent le messie proférant le sage parole.

Comme si, en cette affaire, il y avait une vérité autre…une sombre machination tectonique, souterraine, rampante, vicieuse : un ordre hyper calculateur qui maîtriserait le monde et ses accidents.

Et leur messie, ils l’on trouve. En France, c’est Bigard, porte drapeau de la justice citoyenne et qui, avec son bon sens plein le slip, vitupère, livre biblique en main, tel un ayatollah de pacotille à Hyde Parc Corner.  Il met toute sa gouailleuse misère populiste au service de cette chanson de geste : le 11 septembre cache le 10 où se sont ourdies, dans l’ombre, de sinistres alliances entre des filous de tous bords télécommandées par un Satan doué d’une force de prédiction et d’une ubiquités inouies.

C’est quand même faussement rationnel, tout ça : ça cache quelque chose.





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