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Les grands barons du réchauffement climatique : Suivez l'argent !

Publié le 19 octobre 2009 par Objectifliberte

Al Gore, pour de vraiVous n'ignorez pas que je suis absolument convaincu que les théories du réchauffement climatique lié au CO2 anthropogénique et évidemment catastrophique sont non seulement fausses, mais fabriquées de toutes pièces par des lobbys qui y ont intérêt. Je vous invite à parcourir la rubrique « environnement » de ce blog pour y retrouver de quoi étayer largement cette conviction, notamment ici, ici, ici, ici, et là. Sans oublier ces récentes vidéos. Intéressons nous maintenant aux conflits d'intérêts de certains des acteurs clé de l'économie politique du changement climatique.

L'économie verte carbure à l'argent public !

Les décisions prises au nom de la "lutte contre le réchauffement climatique" ne prêtent pas seulement à rire, et plutôt deux fois qu'une. Notre président a beau déclarer que "l'économie verte" offre des opportunités de croissance unique, cette économie verte ne verrait pas le jour sans les énormes moyens que l'état voudrait y mettre si la crise financière n'était pas passée par là.

Autrement dit, l'état va prélever dans nos poches et choisir lui même en fonction de ses critères, et non des nôtres, où l'argent doit être dépensé, tout en perdant au passage les frais que sa gestion calamiteuse impose à toute transaction. Bref, nous allons contre notre gré devoir payer pour des choses qui n'auraient pas fait partie de nos libres choix si nous avions été libre d'user de cet argent par nous mêmes.

Si les menaces invoquées par les décideurs de ces politiques étaient réelles, peut être devrions nous nous résigner à accepter cette moindre satisfaction immédiate pour l'avenir de nos descendants. Après tout, nous n'agissons pas autrement lorsque nous épargnons. Mais si la menace est exagérée, ou pire,  fabriquée, alors nous sommes victimes d'une escroquerie de grande ampleur, d'une énorme ponction sur notre capacité de satisfaire nos besoins et désirs. Bref, une taxe prélevée sur notre liberté et notre bonheur.

Mais qui en sont les profiteurs ? Jean Michel Bélouve, pour l'institut Turgot, a fait un travail de recherche considérable traduit par l'institut dans trois articles fleuves (et d'autres sont annoncés) remarquablement documentés. Je vais tenter de résumer ce travail ici, en y ajoutant quelques trouvailles personnelles.

Suivez l'argent : l'INCR
Il y a deux façons de devenir riche par l'entreprise. La première est de développer une entreprise honnêtement, en jouant le jeu du marché, en s'efforçant de satisfaire des clients... Difficile et aléatoire. Certains voudraient gagner à coup sûr. Pour ceux là, la seconde façon de devenir riche est plus indiquée: ils vont tenter de s'acoquiner avec l'état pour se faire voter des lois sur mesure, leur assurant des rentes de situation confortables, aux frais du contribuable.

L'INCR (Investor Network on Climate Risk), dont j'ai déjà parlé ici, regroupe de nombreuses sociétés « vertes ». Cette association d'investisseurs, un lobby vert officiel, au conseil d'administration duquel on retrouve de grands noms de la Finance, a été particulièrement active dans la promotion du tout dernier Waxman Markey Bill, voté par la chambre des représentants et en discussion, fort heureusement mal engagée, au sénat US. Son site web ne fait aucun mystère de son lobbying incessant pour faire voter des lois et subventions qui lui sont favorables.

Il n'est pas inutile de citer quelques unes de ces puissances financières qui appuient l'INCR: les énormes fonds de pension des fonctionnaires et enseignants de Californie et de l'Etat de New York, à qui la crise a fait perdre énormément, l'assureur en quasi faillite et nationalisé, AIG, différentes branches d'investissement de la famille Rockfeller...

Deux noms retiennent l'attention :

Au sein de l'INCR, deux noms frappent le lecteur initié: Generation Investment Management LLP est un Hedge Fund fondé et présidé par Al Gore, basé à Londres, parce que les lois sur la transparence y sont plus laxistes qu'aux USA. Ce fonds n'accepte que de très gros investisseurs qu' Al Gore prospecte grâce à son carnet d'adresse d'ex Vice Président des USA. Si vous, petit porteur, convaincu de la justesse de la cause défendue par Al Gore, vous vouliez investir dans son fonds, pour participer à la grande aventure verte, passez votre chemin: GIM est réservé aux gros pour enrichir les gros.

Second nom intéressant, Kleiner Perkins est une très grosse entreprise de capital risque, qui a réussi les coups du siècle dernier en investissant dans deux jeunes pousses alors inconnues, au début de leur existence, Google et Amazon (bien vu !), et qui aimerait sans doute rééditer de tels exploits avec les entreprises "vertes". Au board de kleiner Perkins, on retrouve un certain... Al Gore.

Bref, Monsieur Gore, dont les finances personnelles étaient exsangues après 2000, s'est refait une santé dans l'industrie verte subventionnée depuis, sa fortune est estimée à 100 millions de dollars. Pas mal, même si ce n'est pas Bill Gates.
Je n'ai rien contre l'enrichissement à condition qu'il soit honnête. Mais est-ce bien le cas ici ? Une personne qui fait du lobbying pour faire voter des lois favorables à ses entreprises peut elle se draper de la toge de la vertu ?

Questionné sur de potentiels conflits d'intérêts par le congrès, Al Gore s'est montré fort évasif. Voici ce que j'écrivais il y a quelques mois :

Al Gore a été interrogé par le congrès, dans le cadre des discussions préliminaires sur le Waxman Markey bill, le 24 avril 2009.  La représentante républicaine Marsha Blackburn lui a posé des  questions portant sur ses intérêts dans des entreprises qui allaient manifestement profiter de la nouvelle législation cap and trade.

Il a répondu très succinctement et évasivement sur ses affaires, concédant juste qu’il était associé de Kleiner Perkins. La transcription de son audition comporte la réponse suivante: “chaque penny que j’ai gagné, je l’ai mis directement dans une association sans but lucratif, Alliance for Climate Protection". Pure Tartufferie, comme l'attestent ses lourds investissements dans Capricorne, Kleiner Perkins (un fond qui a investi 1 Milliard dans diverses industries vertes qui seront directement bénéficiaires du Waxman-Markey bill) et GIM, qui n'ont rien de philanthropique.


Al Gore n'a pas hésité à faire produire un film de pure propagande truffé de contre-vérités pour "évangéliser les foules" et provoquer un mouvement politique majeur afin de promouvoir les industries vertes avec l'argent du contribuable. Il n'a pas hésité à déclarer à la presse qu'il était normal d'exagérer certains aspects "scientifiques" pour créer "des conditions favorables au débat public": "I believe it is appropriate to have an over-representation of factual presentations on how dangerous it is". Réussite financière totale, le succès du film a largement contribué à influer sur les choix politiques de nombreux gouvernements. Mais la morale, dans tout ça...
Wall street et le réchauffement : une opération pleine de promesses

Lehman Brothers avait beaucoup investi dans le financement de l'économie verte. D'autres choix dans d'autres secteurs (l'immobilier) ont précipité la perte de ce grand allié de l'économie verte. Mais fort heureusement, l'autre grande banque du lobby vert, Goldman Sachs, se porte très bien, merci pour elle. Une enquête d'un journaliste indépendant, Matt Taibi, pour le magazine Rolling Stone, traduite partiellement en Français par Skyfal, montre que Goldman  est à la fois gros actionnaire de la bourse au carbone de Chicago (CCX), et partie prenante de fonds spéculatifs qui se servent de Chicago comme plate forme.

A propos de la bourse du carbone de Chicago...

Cette bourse est vouée au commerce des permis d'émettre du CO2. Seul problème: en refusant de ratifier Kyoto, le congrès américain puis GW Bsuh, ont empêché que la tonne de carbone négociée sur le marché US soit rentable pour les propriétaires du CCX... Pensez que la tonne de CO2 se négocie aujourd'hui à moins de 10 cents aux USA, contre 12 Euros en Europe sur Bluenext, filiale du groupe Euronext. Pour tout savoir sur le CCX, je vous renvoie chez Turgot et M. Bélouve.

Oui, mais voilà:  le prix de la tonne pourrait connaître un décollage majeur grâce à la loi Waxman Markey, si elle était votée au sénat (elle a pour le moment été votée à la chambre)... Dont Goldman a été l'un des principaux soutiens du monde financier.

Au fait, qui trouve-t-on parmi les opérateurs majeurs sur le CCX ? Je vous le donne en mille: le fonds "Generation Investments Management" de Al Gore, bien sûr, le VRP de luxe du lobbying réchauffiste. Selon un rapport du porte parole de GIM du 7 mars 2007, M. Richard Campbell, “Generation Investment Management, purchases -- but isn’t a provider of -- carbon dioxide offsets".

Au détour d'un autre article, on découvre que GIM a pris 9,5% des parts dans une firme spécialisée dans le trading des dérivés du carbone, CAMCO. Or, une firme comme CAMCO ne peut gagner de l'argent que si le marché des permis d'émission quitte durablement les valeurs "plancher". On comprend qu'une remontée des cours des permis d'émission puisse intéresser M. Gore et bien d'autres parties prenantes dans ces paris hautement spéculatifs sur l'avenir !

Et, O surprise, l'actuel patron du GIEC, Rajandra Pachauri, est également membre de "l'advisory board" de cette bourse ! Que le monde est petit... Sauf à ce que ce conseil soit purement honorifique, ce dont je doute fort, n'y a-t-il pas là encore un conflit d'intérêts ? Cela commence à faire beaucoup...

Al Gore et Goldman Sachs, intérêts très convergents !

Pourquoi suis-je revenu sur Al Gore, me direz vous, alors que j'avais entrepris d'évoquer le rôle de Goldman Sachs ? Parce que les liens entre de nombreux anciens de la Banque d'affaires et l'ex vice président sont troublants.

Qui est cofondateur de GIM, le fonds d'Al Gore ? Hank Paulson, l'ancien boss de Goldman, ex secrétaire au trésor de GW Bush, et maître des 800 milliards du plan de sauvetage du système financier mis en place sous la fin du mandat Bush et maintenu par Obama !

Oh, et puis, au sein de GIM, la concentration d'ancien de GS ne laisse d'étonner. Selon Mme Corey Barnes, dans une enquête publiée par le Capital Research Center, une association dédiée... à l'observation des associations (une sorte de "watchdog"),

GIM’s “founding partners” are studded with officials from Goldman Sachs. They include David Blood, former CEO of Goldman Sachs Asset Management (GSAM); Mark Ferguson, former co-head of GSAM pan-European research; and Peter Harris, who headed GSAM international operations.

Tant de coïncidences...

Bref, Goldman Sachs place ses pions partout où cela peut lui être profitable, et a partie liée avec Al Gore pour promouvoir l'économie dérivée du réchauffement climatique.
Parce qu'il faut être à tous les étages de la chaîne des profits, Goldman Sachs est également actionnaire d'au moins un gros Hedge Fund spécialisé dans le trading du carbone et des produits dérivés autour de ces permis d'émission, Blue Source LCC. Là encore, il y a conflit d'intérêts, Goldman se plaçant à la fois comme organisateur et acteur du marché. Un peu comme si le président  d'un club de footbal arbitrait les matches de son équipe ! On comprend mieux le soutien très appuyé de Goldman Sachs à la loi Waxman-Markey.
Ce pseudo-marché du Carbone, totalement artificiel, ne peut exister que si l'état fixe des quotas d'émission toujours plus sévères: le rationnement peut faire monter les prix. Sans la loi Waxman Markey, les cours de la tonne continueront à se trainer en dessous du dollar symbolique, et adieu l'argent facile de l'économie verte.
Si la menace du CO2 était réelle, l'on pourrait admettre que des entrepreneurs tirent parti d'un bon moyen de faire baisser ses émissions (j'invite ceux que cela intéresse à lire les travaux de l'économiste Ronald Coase sur les possibilités offertes par ce type de marché de « droits à polluer » en terme de réduction des pollutions), mais cela n'empêcherait pas de se poser des questions sur les monopoles garantis par l'état qui sont en train de se constituer, leurs conditions d'attribution, et les possibilités de fraude offertes par le système. 

Mais si la menace est montée de toute pièces, alors il ne s'agit ni plus ni moins que de la plus gigantesque escroquerie financière de tous les temps, au détriment des contribuables et producteurs honnêtes de richesses du monde entier.

Mais assez parlé d'Al Gore ou de Goldman Sachs. Un autre personnage, nettement moins connu du grand public français, mérite qu'on s'intéresse à lui.

Ascension et chute de l'architecte de l'environnementalisme politique mondial

Maurice StrongLe grand architecte du développement des institutions environnementales internationales sous l'égide de l'ONU semble avoir été une personnalité très peu connue du grand public Français, un certain Maurice Strong (photo), homme d'affaire canadien (notamment dans l'électricité) à la fortune tout à fait conséquente,  senior advisor de Koffi Annan, et auparavant chargé de nombreuses missions par l'ONU, et à qui l'on doit le premier grand sommet environnemental ONUsien de 1972, point de départ de l'envol du mouvement écologiste politique.

C'est à ce moment là qu'il réussit à fédérer de riches entrepreneurs pour leur faire comprendre que l'écologie n'était pas une menace pour leur business mais au contraire une formidable opportunité de développement et de business. Jusqu'ici, rien à redire. Inviter les entreprises à faire de l'amélioration de l'environnement une source de profit est une bonne chose en soi. Oui, mais Maurice Strong a compris que pour que la mayonnaise prenne, il fallait que l'écologie devienne  une priorité des politiques publiques. Il a donc oeuvré pour que les nations unies deviennent incontournables dans la lutte pour la préservation de l'environnement, ce qui a permis à l'organisation de redorer son blason, vu que son bilan en matière de paix dans le monde, sa mission première, est assez médiocre. Maurice Strong a, globalement, plutôt bien réussi dans les affaires (il est parti de rien), mais sa propension à utiliser ses accointances publiques pour se positionner sur les meilleurs créneaux n'en fait pas un modèle de réussite libérale...

Il fut également un des grands artisans de la création du GIEC en 1988, sous l'égide de deux satellites de l'ONU, l'organisation météorlogique mondiale et le PNUE, et fut secrétaire général de la conférence du « sommet de la terre » de Rio de 1992 qui allait aboutir quelques années plus tard à la signature du protocole de Kyoto. La création du GIEC marque un tournant important dans la gestion de la connaissance scientifique: c'est la première fois qu'une réunion de scientifiques opérant sur un sujet se trouve placée sous l'égide d'un organisme politique. La sur-exposition médiatique du GIEC, grâce à l'ONU, permettra à ses membres de multiplier par un facteur considérable les financements publics accessibles pour leurs recherches. Pour les seuls Etats Unis, le financement des recherches sur le climat est passé de moins de 180 millions de dollars annuels, à 6 milliards en 2008 !

Bien que riche grâce à la civilisation industrielle, Strong a professé à maintes reprises son aversion pour ladite civilisation, estimant que pour sauver la planète, il faudrait sans doute en finir avec le capitalisme traditionnel, et promouvoir une économie verte dirigée au niveau mondial. Et de préférence par des gens raisonnables, comme, au hasard, Maurice Strong ! Une citation célèbre de M. Strong:

"We may get to the point where the only way of saving the world will be for industrial civilization to collapse."

La chute du pape mondial de l'environnement

Mais Strong allait tomber en disgrâce. Strong fut viré de l'ONU en 2005 après la révélation par le journal irakien Al Mada de son implication dans le scandale « pétrole contre nourriture », programme géré par l'ONU de gestion de l'allègement humanitaire de l'embargo alors en vigueur contre l'Irak de Saddam entre 1991 et 2003. Un détournement de ce programme a permis le versement de pots de vins considérables à Saddam Hussein, lequel en redistribuait une partie a des personnalités chargées de défendre l'intégrité du régime Irakien contre les vélléités de le faire tomber manifestées par le gouvernement Clinton, puis Bush fils.


La commission Volcker, chargée d'enquêter sur le scandale « pétrole contre nourriture », et le FBI ont pu établir que Strong, du fait de sa position privilégiée auprès de K. Annan,  avait touché au moins 1 million de dollars d'un intermédiaire stipendié par Saddam, dans le but de contribuer à dresser l'ONU contre les initiatives du gouvernement Bush.  En clair, Maurice Strong s'est laissé acheter par Saddam Hussein. Charmant personnage. En outre, il a été établi par cette même commission d'enquête qu'il a usé de son influence pour couvrir auprès de M. Annan les magouilles du programme « pétrole contre nourriture », dont l'organisateur était l'adjoint direct de M. Annan, Benon Sevan, réfugié à Chypre, et dont un des bénéficiaires fut le propre fils de Koffi Annan, Kojo.

Maurice Strong serait désormais conseiller du gouvernement Chinois notamment en matière de négociations climatiques, mais n'opère plus, officiellement, pour le compte de l'ONU. Cependant, les résultats de son action lui survivent. C'est ce monsieur là, dont on peut voir à quel point son honnêteté est proverbiale, qui a convaincu de nombreux dirigeants mondiaux de placer la recherche environnementale sous le contrôle politique de l'ONU via le GIEC, ce qui ne s'était jamais produit auparavant dans aucun autre domaine. De quoi avoir de sérieux doutes sur la sincérité de sa démarche !

Mais ce n'est pas tout !

On trouve également trace de ce M. Strong au... Board du CCX, la bourse du carbone de Chicago ! Comme le monde est petit. Strong en fut semble-t-il l'un des co-fondateurs.

Il est également cité comme actionnaire et administrateur dans un autre scandale de délit d'initié lié aux entreprises vertes, le scandale « Molten », dans les années 90, dans lequel on retrouve encore le nom... D'Al Gore. Décidément !

Molten était une entreprise qui touchait de grosses subventions fédérales pour développer un procédé soit disant révolutionnaire de recyclage des déchets nucléaires. Mais le procédé s'avéra être une impasse. Sentant que les financements fédéraux allaient se tarir, ce qui signerait l'arrêt de mort de la société, les dirigeants et les gros actionnaires de Molten, dont Strong, firent appel à...  Al Gore, alors vice président des USA, pour vanter les mérites de cette société verte dans un discours prononcé le 17 avril 1995, journée de la terre, ce qui fit temporairement monter le cours des actions, permettant aux initiés de vendre... Avant la chute inéluctable. Bref, une affaire plus que glauque. 

Tous ces braves gens qui jurent la main sur le coeur qu'ils veulent le bien de la planète ne dédaignent pas se livrer à quelques coups tordus de temps à autres.

Question de confiance

Alors, pensez vous toujours que les motivations de M. Gore, de la banque Goldman, ou du sulfureux monsieur Strong, soient pures et altruistes, uniquement guidées par le désir de sauver la planète ? Pensez vous que la création du GIEC, qui fut un des coups majeurs du même monsieur Strong, ait été uniquement motivée par des considérations d'ordre environnemental ?
Conclusion

Je me suis penché exclusivement sur les USA, parce que l'épicentre des politiques anti-carboniques s'y trouve, mais il y aurait aussi beaucoup à dire sur les groupes d'intérêts qui vivent des théories réchauffistes en France (exemple). 

Un ancien n°2 de l'ONU, un ancien VP de la première puissance mondiale, une très grande banque d'affaires, un pool d'investisseurs pesant plusieurs milliers de milliards, et sans doute d'autres que je n'ai pas identifiés, ne sont pas un lobby négligeable, et valent bien ce soi disant "lobby pétrolier" accusé de vouloir tuer les politiques "anti-réchauffement", que les réchauffistes nous servent en maintes occasions.

Tous ces gens n'ont qu'une crainte: que la théorie du réchauffement perde toute crédibilité. Après tout, la terre ne se réchauffe plus depuis 10 ans, alors que les concentrations de CO2 ont continué à augmenter pendant cette période. De nombreux chercheurs ont livré des théories alternatives qui taillent en pièce les modèles du GIEC. Les catastrophes annoncées il y a dix, vingt ou trente ans ne se sont pas produites. La crise économique risque de modifier les priorités politiques des dirigeants...

Pour les leaders de l'économie réchauffiste subventionnée, cela signifie perdre des milliards d'investissements. Alors il faut diaboliser, mobiliser toutes les ressources médiatiques possibles pour isoler les sceptiques et les faire passer pour d'aimables hurluberlus, des « flat-earthers », ou, à l'égal des néo-nazis, des « négationnistes ».

Répétons le: ce qui est en cause ici, ce n'est pas la volonté de s'enrichir, normale et positive pour l'humanité, mais celle de le faire non pas honnêtement, en s'engageant sur un marché libre pour y convaincre des clients libres, mais en s'alliant avec les états et en se faisant voter des lois sur mesure pour siphonner l'argent public pris à des contribuables forcés, le tout en déformant, voire en fabriquant la science servant de support à ces politiques, par des moyens dignes des meilleurs propagandistes des régimes dévoyés du passé. 

Mais, ironie de l'histoire, l'internet, dont Al Gore, a défaut d'être l'inventeur, a été un grand propagateur, est de par sa nature incontrôlable, et c'est par là que la vérité, implacable, finira par émerger. La propagande peut tromper mille personnes une fois, mais pas des milliers de personnes mille fois.

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Rappel : le première du film "Not evil, just wrong", est prévue demain pour les chanceux parisiens ou namuriens.
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