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FRANCE la sortie de crise: mais comment?

Publié le 20 octobre 2009 par Gilles74
Les  parlementaires  aborderont  aujourd'hui  l'étude  du  BUDGET 2010. Une  calamité qui  résulte non  seulement  des  choix  actuels  mais  surtout  des  conséquences  de  mesures  prises  depuis 30  ans  déjà.  En  effet  aucun  budget n'est  voté  à l'équilibre  depuis  1982  (secrétaire  d'état  au  budget  L FABIUS°   Depuis, d'alternances  en  alternances, la Gauche  augmentent  toujours  les  dépenses  de  l'état  sans  se  soucier  du  déficit  structuel  qu'elle  a  créé, mais  la  droite  diminue  les  impôts  sans  jamais  avoir  eu  le  courage  de s'attaquer  aux  dépenses.   Le  résultat  est connu un  accroissement  vertigineux  de  nos  seules  dépenses  de  fonctionnement.   Or  que  peut  faire  un  gouvernement  de  la  FRANCE?   Rétablir  les  équilibres devrait  répondre  l'âne  de  service: quoi  de  plus  évident n'est  ce  pas?   Pour  la  droite  ou  la  gauche  au  pouvoir, nos  politiques  ne  devront  plus  mentir y  compris  par  omission. Nous  devons  impérativement  baisser nos  dépenses.   mais  de  quelles  dépenses  s'agit  il?   l'étude  de  nos  budgets  montrent  que  trop  de  fonctionnaires   sont  au  service  de  l'état. Près  de 6 millions  sur  une  population  active  de 27 millions  de  personnes.    ils  n'étaient  que  moins   de 3,5 millions  en 1981, soit  déjà  14%  de la  population  active.   Or   la  réalité  subie  par  tous  des  effets  de  la  crise   financière,  puis  de  la  crise  économique  et  sociale  qui  en ont  résulté, l'état  ne  peut  supprimer  ces  postes  (plus  de 2 millions souhaitables pour  être  en  phase  avec  nos  capacité  de  paiement) qu'à la  SEULE  condition  d'avoir  créé  les  conditions  de  création  de  ces millions  d'emplois  dans  le seul  secteur  PRIVE.   rappel  de  deux  notes  déjà  publiées  sur  ce  blog.

30.09.2009

AVENIR de la FRANCE monsieur FILLON

La  prévision  de  budget  de  la  FRANCE  pour 2010 vient  d'être  porté  à la  connaissance  de  tous. 30 milliards  d'euros  de  déficit  de  la  sécurité  sociale  en 2010 mais  déjà 45 milliards prévisibles sur  le  budget  de 2011.   Une  reprise  financée  par  l'impôt  qui pourrait  se  situer à 0,75%  (souhaités) soit  sur  environ moins  de 2000 milliards  d'euros  que  représente  notre  PIB  près  de 15 à 16 milliards  d'euros à mettre  en  perspective  avec les 150 milliards  de  déficit  inévitables  de 2010.   2010  verra  sans  doute  pour  la  première  fois le  coût  de  nos  emprunts  supérieur à l'ensemble  des  impôts collectés  sur  le  revenu, c'est  à  dire  que  d'année  en  année  la  spirale deviendra irrécupérable.   Une  croissance  molle (même  souhaitée)  qui ne  créera  moins  d'emplois  que  tous  ceux  qui  seront  détruits. (pertes  prévisibles  d'au  moins  un million   d'emplois  privés comme  en 2009  sur  les 16,5 millions  seulement  que  comptait encore   la  FRANCE  en 2007)   Un  déficit  commercial qui dépassera  sans  doute  tous  nos  records  précédents (ils  sont  battus  chaque  année) soit  plus  de 80 milliards  de perte.   Or  le  gouvernement  qui  percevra par  construction  (faillite  de  dizaines  de  milliers d'  entreprises)  moins  de  ressources, ne  pourra en  aucun  cas  diminuer  ses  dépenses  de  fonctionnement  mais  devra les  augmenter  pour  faire  face  à la  crise  sociale. (paiement  des  allocations  des  chômeurs plus  longtemps  à un  taux  plus  élevé) de  même quau  plan  de  relance  qui necessitera encore  plus  de 30 à 50 milliards  d'euros.   Si  l'état  ne  peut  percevoir  plus  d'impôts, le  bouclier  fiscal  s'il  était  modulé donnerait  satisfaction  au  Ps  mais ne rapporterait rien  de  tangible  tout  au  plus  quelques  milliards seulement, avec  le  risque  inévitable  de  voir  partir  à l'étranger  des  dizaines  de milliers  de  chefs  d'entreprises  qui  seuls donnent  des  emplois  aux  salariés.   Si  l'état  ne  peut diminuer  ses  dépenses  de  fonctionnement  sans  créer  les  conditions  d'une  révolte  sociale inévitable, il ne  reste  qu'une  seule  piste, celle  qui  conditionnera  l'avenir: préparer  le  PAYS à créer  les  entreprises  de  demain, celles  qui ne  pourront  délocaliser nos  emplois, celles  qui  atteindront  la  taille  critique  pour  affronter  l'export  et  surtout  celles  qui commercialiseront  des  produits  protégés  par  des brevets  internationaux  afin d'interdire  toute  concurrence.   Cet  objectif  devra  demain  devenir  la  politique  de notre  gouvernement  et  plus  encore  du  PAYS.   rappel  d'une  note  publiée le:    

29.06.2009

ADAPTER le pays:

Comment avec au moins 100  à  150 milliards d'euros

Quel  investissement   industriel  demain  pour  la  FRANCE?

l'idée  de  lever  un  emprunt  d'état  pour  adapter  l'économie  FRANCAISE  à  la  sortie  de  crise  est  en  soi excellente  sous  réserve  que  l'intégralité  des  fonds levés  soient  réellement   destinés au but  initial.   l'investissement  privé  au  sein  de nos  PME  qui  au passage  représente 99%  du  tissus  de l'ensemble  des  sociétés  FRANÇAISES  n'est  que de 0,2% selon  l'OCDE.   Le  budget  de 2010  verra le  montant  du  remboursement  de  la  dette  atteindre 54 milliards  d'euros  c'est  à  dire  plus  que le  montant  actuel  de  l'impôt  sur  le  revenu. Avec  un  déficit  structurel de nos  comptes  publics  de plus  de 3,5 point  de  PIB, ce  déficit  ne  )peut  qu'excéder 7 à 8 Points  au  cours  des  prochaines années. Avec  un dérapage  de  l'inflation  les  montants  de  remboursement  de  la  dette  accumulée  depuis 1981 augmenterait plaçant  ainsi  l'état  dans  l'incapacité  de  faire  face  à  ses  nouvelles  dépenses.   La  solution  de  bon  sens  s'impose,  soit  une diminution très  importante  de nos  dépenses  soit une  augmentation  tout  aussi  importante  de nos cotisations  en  tout  genre.   Or  ces  deux possibilités  sont  impossibles  à mettre  en oeuvre  en FRANCE aujour'hui.    L'augmentation  des  impôts  est  irréaliste  avec 54%  de  prélèvements  actuels.    La  baisse  des  dépenses  de l'état ne  peut  concerner  que  la  suppression massive  d'au  moins  deux  millions  d'emplois de  fonctionnaires . or  compte  tenu  de la  situation  présente, ceci  est  impossible sans  risquer  la  révolution.   Que  reste t il?   Créer  les  conditions pour   permettre  à  de nouvelles   entreprises  de  se  développer  très  rapidement et  ainsi  par  des  brevets  internationaux  protéger  pendant  au  moins 10  ans  les nouveaux  produits  et  donc les  emplois  qui  seront ainsi  créés.   Cette  politique  si  elle  est  enfin  mise  en oeuvre  en FRANCE  devrait à l'horizon de 10 à 15  ans créer  plus  de 8 à 10 millions  de nouveaux  emplois  dans  le  privé et prioritairement  dans  les  PME.  Création  qui devra  alors  autoriser la  réforme  de  l'état non  pas  en  supprimant  des  postes  mais essentiellement  par  manque  de  candidats Politique  d'accompagnement  de  nos  PME crédible  à  la  condition sine  qua  non d'une  véritable  politique  d'accompagnement   à l'export  quand  on  sait  qu'un  milliard  d'euros génére 15 000  nouveaux  emplois.   Pour  réaliser  cette  politique  audacieuse, l'état  devra  accompagner 10 000  PME  innovantes  par  an.   Soit près  de 8 à 10 milliards  d'euros. cet  accompagnement devra  impérativement  se  poursuivre  au  moins 5 à 6  ans,  le  temps d'affiner  les  brevets  et  surtout de  protéger  les  produits  innovants ce  qui  impose  deux  ou  trois  ans  et  souvent  plus  de  deux  à  trois  millions  d'euros.   le  retour  sur  investissement  de  l'état  pourrait  alors  se  mesurer  de deux  manières. Après 5 ans  création  de 10  emplois  par  an  pour  la  majorité  de  ces  entreprises   dont  certaines  devraient  atteindre  la  taille de plus  de 500 salariés  après  10  ans  d'existence. L'état  ou  la  région ou  le  département  devraient  prendre  une  participation  sur  les  actifs  de  ces  entreprises  afin de  disposer dans 5 à 10  ans  des  fonds  de  roulement   pour  accompagner  sous  enveloppe  les nouvelles  entreprises  qu'il  sera  toujours nécessaire  d'accompagner  afin  de  s'adapter  aux  évolutions  technologiques.   Les  coûts  seront  énormes,  car  avec 10 000  entreprises  par  an, après  seulement  5  ans  et 50 000  entreprises  dans  le  dispositif, 100 à 150 milliards  auront  été  nécessaires.   à partir  de  la 6°  année, les  création  d'emplois  devraient  être  de 50 à 70 000, et  augmenter  de 50 à 100 000 les  années  qui  suivront  pour  atteindre des  volumes de plus  de 600 000  par  an  à  partir  de  la dixième  année. (50  salariés  par  PME  au  moins)   Les  coûts  d'accompagnement  d'une  PME   innovante peuvent  se  décliner    de la  manière  suivante. 5  cadres  pendant  5  ans  sans  aucune entrée  financière, soit  avec 3000€  mensuels (6000  chargés) ,0,5 millions  de  salaires  par  an. sur 6  ans 3 millions  d'euros  et 3 millions  d'euros  de dépose  de  brevets. création  à  partir  de  la  6° année  de 10  emplois  par  an  pendant 10  ans. retour  sur  investissements  financiers  à  partir  de  la 8°  année ce  qui  permettra  d'accompagner   une  nouvelle  PME dès  la 10°  année. (impôts  et participation  au  capital 25 à 30%)    

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