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DEPECHE MODE STORY : Dave Gahan en solo

Publié le 20 octobre 2009 par Devotionall

C’est au tour de la carrière solo de Dave Gahan, voix habituelle de Depeche Mode, de faire l’objet de notre rubrique du mercredi. Longtemps brimé dans sa créativité, c’est sur ce tard que Gahan s’émancipe en partie de l’ombre de Martin gore, et décide de produire en son nom propre un album qui fait aussi figure d’exorcisme de son passé turbulent, le bien nommé « Paper monsters ». Epaulé entre autres par Christian Eigner ( le batteur full time de DM depuis des années ), il signe là toute une série de compositions assez classiques, qui semblent au premier abord un peu plus rock et bluesy que les morceaux classiques de son groupe de référence, mais qui conservent toutefois une sorte de « patte », de touche évidente, qui font que l’univers Depeche Mode et Gahan restent intimement lié. Ballades électro (I need you) ou rock qui fait le gros dos (Bottle living, un peu trop baroque), ces monstres de papier alternent les sentiments et les ambiances, pour un résultat digne et honorable, sans jamais prétendre à l’immortalité. Resteront en tête également le refrain catchy du single « Dirty sticky floor » et le romantisme naïf de « A little piece », qui trouve un écho faiblard et assez mièvre dans un « Stay » tire larmes et mou du genou.

Gahan cherche ses marques et tente une seconde escapade en solitaire avec « hourglass », un disque forcément plus abouti et ambitieux, et qui pourtant, au-delà d’une production plus léchée et patinée, n’offre guère plus de raisons de se réjouir, au contraire. Inégal et probablement trop long, ce qui aurait pu être un bien joli Ep devient un disque souffrant de longueurs coupables, d’un manque d’inspiration évidente pour tenir dans la durée. Gahan se la raconte Trent Reznor sur un efficace « Deeper and deeper » ou met en application les leçons du maître Gore pour donner vie à des singles potentiels et musclés comme « Kingdom » ou « I saw something » et son solo lacérant l’air sur le final. « Use you » aussi mérite le détour, pour son ironie et sa hargne portées avec élégance par un chanteur qui en connait un rayon. Le reste sonne un peu prétentieux et creux, et si on prête une oreille indulgente en raison des états de service au sein de Depeche Mode, on retiendra finalement et au mieux, 4 à 5 morceaux de ce second effort court sur pattes.

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