Préservez cette Terre... (2)

Ce samedi est la première édition du jour de la nuit.

Si vous faite partie de ceux dont la commune jouera le jeu, profitez en et goûtez de cette étrange et nouvelle sensation : La nuit noire.

Car la pollution lumineuse est une autre de ces pollutions dont on ne parle guère, après celle des câbles qui lui donnent naissance.

Aujourd'hui, c'est bien dommage, mais il faut aller dans des endroits très reculés si l'on veut goûter à la nuit noire, vraiment noire, la vraie nuit, celle qui n'est éclairée que d'étoiles.

Autrement, impossible d'échapper aux réverbères, aux fenêtres des immeubles, aux devantures des boutiques, aux enseignes lumineuses, aux projecteurs des monuments, au halo des villes proches, aux éclairages des routes et des autoroutes...

Des watts, des lux, des lumens, toujours, encore et partout... Merveilleuse invention que l'éclairage mais également quelle gigantesque source de gâchis. Des milliards de kilowatts/heure et l'énergie équivalente dépensés tous les jours  ou plutôt toutes les nuits pour éclairer des zones où nul ne passe, des façades que personne ne regarde...

Des éclairages intenses qui dilapident nos ressources énergétiques et gênent les dormeurs, les astronomes, les poètes et les rèveurs, rappelant sans cesse l'omniprésence de l'urbanisation...

Et si on réduisait les éclairages, et si on éteignait les projecteurs, et si on n'allumait qu'à bon escient et si ... on se libérait des lumières de la ville ?

"Préservez cette Terre,
elle ne vous a pas été donnée par vos parents,
elle vous est prêtée par vos enfants..."

Proverbe kenyan