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Top séquence N°55: 1984, deux minutes de haine.

Publié le 26 octobre 2009 par Olivier Walmacq

L'histoire: (Wikipédia)

1984, le monde est divisé en trois parties : l'Océania, l'Estasia et l'Eurasia. Ces trois nations sont en guerre. Winston, un simple employé au service de Big Brother, va commettre un crime par la pensée et vivre un amour avec une jeune femme.
On découvre que la société est divisée en trois parties : Le Parti intérieur, le Parti extérieur et les Prolétaires, les Prolétaires vivent dans des zones spéciales.
Le maître de l'Océania est Big Brother, dont le portrait est affiché sur tous les murs et télécrans. Les gens disposent chez eux de télécran, sorte de télévision qui peut les regarder, les entendre et les réprimander au besoin. L'opposant politique de Big Brother est Goldstein, qui prétend que la guerre n'existe pas et qu'elle ne sert qu'à maintenir l'intégrité du régime.
Les restrictions alimentaires sont très dures, ainsi que les libertés et les mouvements des gens, sauf pour les prolétaires, qui sont considérés comme des animaux.

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Bienvenue dans un monde de cauchemar... Bienvenue dans 1984, la célèbre adaptation du superbe roman écrit par George Orwell en 1948.
En 1984, le réalisateur Michael Radford signe une adaptation très juste mais également éprouvante. En même temps, cela suit la tonalité du roman. Aujourd'hui, je vous propose de découvrir un extrait de ce film d'anticipation, plutôt fidèle au livre.

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Dans ce top séquence, nous voyons une foule assister à quelques minutes d'un programme propagandiste à la gloire d'Oceania, l'une des trois parties du monde gouvernée par Big Brother.
Le but est de conditionner la population à mépriser et à entrer en guerre contre l'ennemi d'Oceania: bienvenue dans deux minutes de haine et d'hystérie collective. Car c'est bien de cela qu'il s'agit.
En même temps, on peut constater que les différentes personnes de la foule en délire ont les mêmes réactions: la colère, les cris, puis l'amour pour leur chef.

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Un amour symbolisé par un signe de victoire: le fameux V que l'on peut signer en croisant les bras. D'ailleurs, le spot propagandiste se terminera sur le visage de Big Brother.
A noter que l'on voit également le héros du film dans cet extrait, Winston Smith qui repère un regard furtif de O'Brien, un membre haut placé du Parti.
Il interprétera ce regard comme celui d'un allié, voire d'un ami. La suite des événements lui donnera tort... Mais je ne vais pas dévoiler toute l'intrigue du film.

1984_1984_1

On voit également Julia, une jeune femme brune qui semble participer avec conviction à ces deux minutes de haine. Tel est le conditionnement de la population.
Plus tard, elle deviendra la fiancée de Winston Smith dans une société bureaucratique et totalitaire dans laquelle tout sentiment humain est brisé.
L'amour est donc rigoureusement interdit pour tout ce qu'il peut générer. C'est un crime par la pensée.

1984_big_brother

Je vous recommande de voir cette adaptation en sachant que la version de 1956 est également intéressante. Mais le roman reste de très loin le plus riche et le plus passionnant.
Je finirai donc cet article sur les trois phrases qui reviennent le plus souvent dans le livre (et aussi dans le film): "La guerre, c'est la paix. L'ignorance, c'est la force. La liberté, c'est l'esclavage".

Eelsoliver

1984_movie_poster


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