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Je suis un mashup et vous ?

Publié le 24 octobre 2009 par Webentertainer

Si je suis désormais un e-marketer crédible et légitime (n'entendez par cela aucune prétention, car je ne dis pas talentueux et reconnu, simplement je constate le fruit d'un travail intense tant théorique que pratique depuis près de douze mois), lorsque j'ai entrepris une ré-orientation de ma carrière, je me suis posé beaucoup de questions sur le lien entre mon expérience passée et mon souhait d'avenir. Comment donner un sens à tout ça ? Comment tirer parti de mon expérience passée pour être meilleur dans le futur ?

En effet, pendant 7 années, j'ai exercé dans l' industrie du disque (avec une formation initiale de juriste en droit des affaires). J'y ai découvert le marketing offline par observation et reproduction puis le marketing online naturellement et spontanément, en expérimentant.

Dans la musique, la finalité était de vendre des disques. C'est désormais un rêve et non plus une finalité

Je suis un mashup et vous ?

Cependant, l'intérêt de ce secteur d'activité, ou plutôt la spécialité des labels indépendants, est de savoir s'appuyer sur les communautés pour vendre : on y crée du buzz autour des artistes pour donner envie aux fans, on fait en sorte que la recommandation entre pairs fonctionne. Il faut pour cela donner des échantillons gratuits, installer un environnement et une histoire à l'artiste, surprendre et être à l'écoute des fans qui sont les meilleurs clients et relais de prescription. Il s'agit donc clairement, de façon artisanale, mais avec un vrai savoir-faire de créer, animer et fidéliser des communautés. Il n'est que rarement, en tout cas le moins possible, fait usage de messages commerciaux. L'idée est plutôt de donner envie aux fans d'acheter par adhésion et soutien au positionnement de l'artiste.

Or, vous l'aurez compris, toutes ces problématiques sont celles que l'on retrouve notamment dans les stratégies social media, ou en e-branding management. Si le buzz était le terme à la mode, il y a encore quelques mois, on parle désormais plus volontiers de conversations (c'est plus bankable pour les agences auprès des annonceurs). Mais on parle pourtant à peu près de la même chose : organiser de l'activité online mesurable pour les marques et générant la meilleure image de marque possible. L'idée est de créer une proximité pour créer de l'engagement et une préférence de marque, en partageant et/ou en créant des expériences marquantes.

Est-ce à dire que le social e-marketing est né du marketing de la musique ? Si oui, pourquoi le marketing de la musique ne s'est-il pas adapté à la musique en ligne ? (Bon, c'est une joke, je sais, il y a plein de raisons !).

Quoi qu'il en soit (après de nombreuses lectures de Seth GODIN entre autres), j'ai enfin compris pourquoi le social e-marketing me semblait naturel et simple, voire instinctif. Il est directement issu du marketing communautaire de la musique. Mon cerveau a été formaté !

Et mon profil atypique est simplement dû au fait que je suis un (terme largement utilisé en musique, vidéo et informatique) entre la culture de l'entertainment et la culture du web (ah ! webentertainer c'est pour ça alors ?) mais aussi et surtout un mashup entre le marketing communautaire et le social e-marketing.

Je ne suis certainement pas le seul à être un mashup... Et vous, quel est votre mashup ?


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